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Indonésie : arrestation d’un professeur de religion qui prétend que les drogues sont Halal et aident à mémoriser le Coran…

Interpellé à son retour chez lui, sur le sol indonésien qu’il avait fui en catimini il y a plus de deux mois, Ahmad Marzuki est un bien curieux professeur de religion… A la consternation générale, ce personnage sulfureux ne connaît plus de limites, même plus celles, pourtant clairement définies dans le Texte, qui séparent le licite de l’illicite.

L’esprit embrouillé par l’ivresse des paradis artificiels, à laquelle il a non seulement goûté sans modération, mais dont il a toujours prétendu qu’elle est parfaitement Halal et sans danger pour la santé, l’enseignant, son interprétation fallacieuse du Coran et son influence malsaine ont, eux, été jugés très toxiques pour la jeunesse.

Appréhendé récemment par les forces de l’ordre indonésiennes pour « consommation, vente de méthamphétamine et apologie de la drogue », et bien que frappé de déshonneur, Ahmad Marzuki s’est obstiné à trouver des propriétés bénéfiques à une drogue de synthèse interdite en Indonésie, car réputée extrêmement addictive et nocive.

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Devant des policiers atterrés, il a poussé le bouchon jusqu’à affirmer que la méthamphétamine a ceci de prodigieux qu’elle stimule les neurones de ceux qui la consomment, accélère la mémorisation du Coran et facilite sa récitation, en se gardant bien d’évoquer ses effets secondaires dévastateurs.

L’histoire ne dit pas dans quel état de conscience se trouvait ce dernier au moment où il a de nouveau prêché en faveur des paradis artificiels. Des paradis bien illusoires, dans lesquels il flotte manifestement toujours, sans jamais en être redescendu…

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13 commentaires

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  1. @Yves

    Je ne grossis ni ne minimise les effets des différentes drogues, illégales, légales, ou remboursées par la sécu. Le résultat est à peu près le même. C’est aussi la dose qui fait le poison. Il ne faut cependant pas sous-estimer la toxicité du cannabis, surtout quand il est consommé au quotidien. D’autant que ce qui se vend aujourd’hui est beaucoup plus fort que ce qui se consommait quand j’étais jeune. Et les effets sur le foie et le système nerveux sont difficiles à nier. Quant au concept d’overdose, il est un peu hors sujet s’agissant de l’alcool et du tabac. Ceci dit, le sucre est tout aussi mortel, et encore plus addictif que la cocaïne. Encore une fois, c’est la dose excessive qui tue, pas le produit consommé de temps en temps.

  2. @Baraa

    Je crois que vous vous fourvoyez concernant la fonction sociologique des religions. Celles ci sont et ont toujours été au service du pouvoir. Seule la religion chrétienne a, à ses débuts, prôné le partage et fait l’apologie de la pauvreté. Mais ces principes ont été mis de côté sous Constantin.
    Dans un système monarchique, ou agoniste, le pouvoir est partagé entre le sabre et le goupillon. Le sabre contraint, le goupillon influence, mais ces deux éléments ont le même but: Faire marner le prolétaire.
    Toutes les religions ont leurs déviants de gauche, façon Théologie de la Libération, mais ces courants sont plus que minoritaires. Pour un Abbé Pierre, on a 50 Barbarin. Et je ne connais pas beaucoup d’imams qui dénoncent les dictatures corrompues de leurs pays. Mieux vaut pour cela compter sur les ONG laïques.

    • http://www.lapenseelibre.org/2016/07/n-121-critique-du-capitalisme-a-la-lecture-des-versets-du-coran-3-3.html.
      …et il y a toute une littérature islamique depuis ses origines qui prône le droit et le devoir de se soulever contre un pouvoir injuste, vous pouvez par exemple visionner les vidéos de Farid Esack, etc. Pour les idéologies laïques, il en va exactement de même, combien sont restées libératrices et combien ont soutenu le régime capitaliste ou, dans le cas des ex-communistes, ont même activement soutenu le passage au régime usuraire ? Le problème n’est donc ni dans la religion ni dans l’idéologie mais comme le disait Thomas Sankara (assassiné sur ordre de Paris) : « on lit autrement la Bible ou le Coran si on est riche ou si on est pauvre, sinon il aurait fallu deux éditions de la Bible et deux éditions du Coran » …Tout est donc dans la lecture que l’on fait …et la lecture par la force des choses est dominée, sauf en période de révolution, par les dominants.

      • @Baraa

        Les trois Livres saints font l’apologie de la pauvreté et de la charité, sauf qu’on se demande si ce message s’adresse aussi aux nantis. St Paul justifiait même le pouvoir monarchique en expliquant qu’il s’agissait d’un choix divin. A noter le fait que le Jésus du NT soutenait l’inverse, et critiquait ouvertement le pouvoir, dont il niait la légitimité. Même jugement négatif visant le clergé juif, ou les fameux marchands du Temple. Pas de chance, c’est la vision de Paul qui a triomphé, et permis au christianisme de devenir religion d’état. Notez aussi le fait que l’évangile de Luc est presque aussi réac que les épîtres de Paul. Les trois autres, ça va. En attendant, le succès du christianisme est la conséquence du virage à droite toute de cette religion, qui fut à ses débuts celles des pauvres. Au cours des siècles qui ont suivi, le christianisme a soutenu tous les pouvoirs totalitaires, et même, au siècle dernier, le régime communiste polonais! (les trois quarts des prêtres travaillaient pour la police). Peu auparavant, Pie XII avait pactisé avec Franco, Mussolini, et Pétain, sans grands états d’âme. Et il a couvert la Shoah. Plus tard, il a soutenu les pires dictatures d’Amérique du Sud.
        S’agissant de l’Islam, il ne m’a pas paru que les imams dénonçaient les dictatures arabes ou autres, bien au contraire. Enfin, disons que la majorité des imams sont neutres ou complices, même si 10% d’entre eux critiquent timidement le pouvoir. Mais vous avez raison de rappeler le fait qu’il existe plusieurs lectures possibles des Livres Saints. D’autant que ces Livres ont en commun un certain flou dans les injonctions, et pas mal de contradictions entre les versets.
        Enfin, il me semble étrange de faire une fixation sur le crédit, alors que, comme déja défendu, le crédit du XXIème siècle diffère beaucoup de l’usure pratiquée au Moyen âge, qui s’apparentait à de l’escroquerie. L’occident distingue d’ailleurs le crédit de l’usure, à l’aune des taux pratiqués, ce qui me semble très acceptable.
        Pour conclure, je dirais qu’il faut distinguer les textes de leur mise en pratique. Il suffit de comparer les tableaux représentant le Christ et les photos des cardinaux du Vatican pour comprendre qu’ils appartiennent à deux mondes différents. Un mythe sympathique, et la triste réalité.

  3. La bière a été inventée il y a 14500 ans, et était consommée selon toute vraisemblance lors de cérémonies religieuses. On sait aussi que nombreux sont les cultes animistes qui recourent à des drogues pour favoriser la transe, (entre autre les champignons hallucinogènes).
    Je crois aussi savoir que la consommation du Cannabis est moins réprimée que celle de l’alcool dans les pays musulmans. C’est sans doute une erreur, au vu de la toxicité du THC, bien pire que ce qu’on décrit habituellement. (surtout pour les adolescents).
    Dans tous les cas, l’Imam fou prend du speed, qui produit l’effet inverse. Beaucoup d’étudiants en prépa utilisent cette merde pour préparer les concours d’entrée aux grandes écoles. Mauvaise idée. Ca rend dingue. Mais il se trouve quand même des médecins pour en prescrire. Juste pour mémoire, le fameux Médiator est un speed. Ca a quand même fait 2000 morts.
    Bref, au final, vaut mieux picoler avec mon copain Modération.

  4. Les religions comme les idéologies laïques aujourd’hui sont remplies d’apprentis sorciers bien plus dangereux que cette personne caricaturale. Avec l’idéologie du tittytainment ouvertement promue par Brzezinski lors d’un des sommets de Bilderberg et les interprétations socialement conservatrices des religions et idéologies, celles-ci sont souvent mises, contrairement à ce que prônent les prophètes qui ne se sont jamais assis à la table des dominants et des exploiteurs, au service du système mondialisé d’usure, de consumérisme, de convoitise, d’individualisme, de sectarisme, d’élitisme, de guerres qui opprime, exploite et domine. Une religion vidée de son contenu social et de son appel à la justice sociale est l’opium du peuple. C’est cette religion ou idéologie laïque dégénérée là qui amène les désespérés, les déshérités et les exploités vers toutes les autres drogues, dont celle décrite dans cet article. Une religion qui ne prône plus le renversement du système d’injustice devient elle-même une drogue, ce que nous avons pu constater au sein du christianisme, du judaïsme, de l’islam, du bouddhisme, etc. comme au sein des idéologies laïques libératrices, socialisme, écologisme, etc. Les partisans de la justice et de l’Unicité de la création ont en commun la mission de développer un monde sans aliénation, qui sera par la force des choses du coup, un monde sans drogues et donc sans opium pseudo-religieux ou pseudo-mystique du peuple.

  5. Salam alikoum. Je ne suis pas sûr que la défense des drogues se trouve explicitement dans les sources, peut-être dans les oeuvres de nos premiers imams, savoir, mais elle n’est pas expressément Coranique. Mais l’analogie est très aisée à faire avec l’alcool. Puis il faut et il suffit de constater que telle ou telle substance nuise à a santé et à la société pour que le gouvernant soit autorisé, voire requis de défendre la consommation et le commerce de la substance. Quant à la mémorisation du Coran, alors là, si on a connu quelques drogués même irréguliers, on voit mal comment ils y seraient aidés. De toute façon la consommation des drogues semble plonger les gens dans une certaine torpeur et nuit au travail et dispose à la paresse. C’est peut-être un de ces réformistes très très libéraux, n’est-ce pas? Attention, il n’y a aucun pays qui se développe vraiment sans défendre les drogues et autres fléaux. Exemple, la Taïlande connaît de la croissance depuis que le pays surveille sévèrement les trafics de drogues et les prostitutions. Une personne que j’ai soigné il y a quelques années m’a appris, ayant fait des séjours en Taïlande qu’en arrivant, la douane exige qu’on leur montre les médicaments accompagnés d’ordonnance, ils comptent les comprimés et les comptent au moment du départ, ça va jusque-là et c’est sans doute nécessaire puisque le pays était auparavant réputé pour son laxisme dans bien des domaines, ce qui satisfaisait sans doute certains touristes hédonistes et citoyens du monde, non pardon, consommateurs du monde mais rendait le pays impropre au vrai développement économique. Malheureusement, il y a des pays de Musulmans très permissifs en ces choses. Afin que l’Indonésie se développe par le travail il faut que cet enseignant dégénéré et ses semblables séjournent en prison.

    Croissant de lune.

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