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Il n’y aura plus « d’ennemi combattant » à Guantanamo

« Ennemi combattant », c’est sous cette appellation digne d’un nom de code en temps de guerre, que l’administration Bush a légitimé, aux yeux pleins d’effroi du monde entier sous le choc du 11 septembre, son programme de détentions illimitées sans inculpation dans la base américaine de Cuba.

La nouvelle équipe qui tient les rênes de Washington vient d’annoncer l’abandon de ce « label », au profit de nouvelles normes justifiant la détention par l’Etat de prisonniers à Guantanamo, celles-ci reposant désormais sur « le droit international de la guerre », stipulant clairement que « le gouvernement n’a pas l’autorité de détenir ces personnes au titre d’un soutien mineur ou non avéré à Al-Qaida et aux talibans ».

Martelant sa volonté d’écrire une nouvelle page de la politique étrangère américaine comme un véritable leitmotiv tout au long de sa campagne, Barack Obama a annoncé après son investiture la fermeture de Guantanamo avant début 2010.

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Mais, alors que des récentes conclusions d’un rapport du Pentagone ont cautionné la politique anti-terroriste tortionnaire de George W.Bush, ne faut-il voir là qu’un simple changement de statut qui tente de masquer la réalité d’une prison qui a, elle, définitivement acquis le sinistre statut de camp de concentration contemporain ?

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