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Harry Roselmack et les salafistes : la rencontre du Troisième Type…

La gratitude envers TF1 n’est pas vraiment le sentiment premier qui nous étreint, à l’annonce de la diffusion ce soir de l’émission tardive qui comblera tous les couche-tard en mal d’adrénaline : « Harry Roselmack avec les fondamentalistes musulmans ».

Prétendre éveiller nos neurones par l’entremise du pseudo Indiana Jones de la diversité, qui se repose confortablement sur ses lauriers de la starisation pour mettre en pleine lumière la face marginale de l’islam obscurantiste, relève plus d’une pitoyable surenchère sensationnaliste que de la noble épopée du grand reportage.

La cité phocéenne, où TF1 avait choisi de planter son décor pour sublimer son reporter de Bande Dessinée, a pourtant été le théâtre de deux cuisants revers populaires, obligeant Harry Roselmack à détaler sans demander son reste en décembre dernier, alors qu’il déambulait devant les caméras, dans un quartier de Marseille, en compagnie du barbu préféré des médias : un salafiste…

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Après un reportage sur l’Aïd « abracadabrantesque », où le guignolesque l’a disputé à la grave imposture professionnelle, TF1 récidive en s’acquittant de sa vraie fausse mission d’information à travers un stéréotype exotique si tentant, qui va à coup sûr faire grimper la courbe de l’audimat et hanter la nuit des insomniaques…

Non, ce n’est pas la reconnaissance envers TF1 qui nous submerge à la perspective de cette énième rencontre du Troisième Type, dans la foulée du voile intégral et de l’identité nationale, nous faisant entrer dans l’éternelle quatrième dimension franchie allègrement par nos élites, plus attirées par les effets spéciaux spectaculaires et trompeurs que par la réalité à l’état brut, sans artifices.

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