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Harry Roselmack en immersion dans l’Aïd embarque un mouton vivant !

Le présentateur emblématique de la diversité dans les médias, Harry Roselmack, auréolé de ses nouveaux lauriers de « présentateur préféré des français » selon un sondage du JDD, certainement en mal d’aventure et d’adrénaline, a délaissé son costume de journaliste bon teint, pour endosser celui de baroudeur du grand reportage.

Tête d’affiche d’un nouveau concept digne des grandes heures de TF1, « Harry Roselmack en immersion » est le titre évocateur d’une téléréalité de l’investigation journalistique, où le culte de la personnalité vole la vedette au sujet de fond, dans une chasse à l’image où tous les coups sont permis…

Exploitant la thématique ultra-vendeuse de la religion et de ses fervents adeptes, le célèbre homme-tronc de TF1 a choisi, pour sa première émission, d’exploiter le filon de l’Aïd et de sa fête du sacrifice, n’hésitant pas lui-même à sacrifier la déontologie de sa profession à une recherche du sensationnalisme, truquée et de surcroît frauduleuse.

Dans une séquence rocambolesque, notre envoyé spécial de la manipulation s’est rendu à Marseille, sur le plus grand site d’abattage des moutons, et n’a pas trouvé mieux que d’embarquer un mouton vivant à bord de sa voiture, confinant l’animal dans le coffre, avec l’aide d’un jeune musulman, certainement dans un souci d’authenticité…

Loin du chasseur de scoop en infiltration, Harry Roselmack s’est mué en metteur en scène d’une fiction sacrificielle, visant à « tuer le mouton dans le rite musulman, dans son propre environnement », se justifie-t-il.

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Interpellée par la police au moment de quitter les lieux, la star de « Sept à Huit » prise la main dans le sac, avait juste occulté un détail auquel sa notoriété ne l’a pas soustrait : la loi. En effet, sur le territoire français, en dehors des sites agréés par la préfecture, il est strictement interdit d’abattre un mouton, essentiellement pour des raisons sanitaires.

Face à des élus de la cité phocéenne choqués et courroucés, dont Samia Ghali, Martine Vassal et Maurad Goual, qui ont déploré cette scénographie grossière de TF1, préjudiciable à l’image de tous, le présentateur se défend en estimant « ridicule » la polémique qui enfle.

Harry Roselmack, dans le confort retrouvé des studios, promet deux autres volets sur les traditions catholiques et juives. Si la tentation de réserver un traitement de faveur à l’islam a été trop forte, il serait bien avisé de méditer sur la vocation et la charte du métier de journaliste, qui se veut être un quêteur de vérité, et non un falsificateur du réel…

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