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Guantanamo, quand l’enfer carcéral US libère des prisonniers à “haut risque”

L’enfer carcéral de Guantanamo ne passera pas à travers les mailles du filet de Wikileaks ! La plus célèbre mine d’informations au monde n’est pas encore tarie, et fait de nouveau jaillir des secrets d’Etat, comme seule elle a le secret.

Sans cette quête acharnée de la cybertransparence, il y a fort à parier que les geôles du legs empoisonné de l’ère Bushienne n’auraient jamais parlé, emmurant derrière les barreaux d’incroyables mystères de détention qui, une fois de plus, mettent à nu et à mal Washington.

Qui l’eût cru, ou même imaginé ? Les Etats-Unis ont laissé croupir pendant des années des centaines de personnes, innocentes ou présentant un faible risque de menace, et libéré des dizaines de prisonniers « à haut risque ».

Environ 200 détenus, qui étaient classés à « haut risque » parce qu’ils pouvaient constituer une « menace future contre les Etats-Unis ou contre les intérêts des Etats-Unis » ont été libérés ou extradés vers des pays tiers. Au moins 150 étaient des Afghans ou des Pakistanais innocents, arrêtés et transférés à Guantanamo. Ils l’étaient sur la base de renseignements collectés dans des zones de guerre, parfois pris pour une autre personne, quand ils ne sont pas simplement trouvés au mauvais endroit au mauvais moment…

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La Maison Blanche, qui déplore ces nouvelles révélations fracassantes du “Monsieur Propre du Web”, Julian Assange, a réitéré début avril sa volonté de refermer à jamais les portes de son camp concentrationnaire décentralisé à Cuba, et ce en dépit de la décision d’y juger les cinq accusés des attentats du 11 Septembre.


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