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Ghoufran Warasneh, la deuxième journaliste palestinienne abattue par Israël

Trois semaines après l’odieux assassinat, à Jénine, de la journaliste de terrain emblématique d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, l’armée d’occupation israélienne, droite dans ses bottes de l’immoralité, a, sans trembler, exécuté une autre reporter qui était manifestement, elle aussi, dans sa ligne de mire : Ghoufran Warasneh, 31 ans.

C’est au cours d’un autre mercredi funeste en Cisjordanie occupée, tôt dans la matinée du 1er juin, que cette jeune journaliste de radio prometteuse, diplômée en Information et Journalisme de l’Université d’al-Khalill, a été froidement abattue à un checkpoint d’Al-Arroub. Elle venait tout juste de sortir de l’enfer de la détention administrative, le 1er avril dernier.

Après avoir quitté son domicile à 7h30 du matin pour se rendre à son travail dans une radio locale, comme en a témoigné sa mère effondrée, le destin de Ghoufran Warasneh a été foudroyé à un checkpoint de tous les dangers, à proximité d’un camp de réfugiés situé au-dessus d’Hébron.

Les soldats israéliens ont empêché les ambulances de s’approcher de la jeune femme, la laissant se vider de son sang pendant 20 minutes insoutenables, rapporte le Croissant Rouge Palestinien, avant de franchir un nouveau palier dans l’horreur : ils ont tiré sur tous les Palestiniens venus enlever son corps.

« La martyre Warasneh avait été arrêtée pendant 3 mois, puis libérée le 1er avril dernier », a indiqué le Bureau des détenus palestiniens.

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Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh

Le Hamas, par la voix de son porte-parole Hazem Qassem, n’a pas tardé à condamner ce nouveau crime de guerre abominable : « L’exécution par l’occupation de la détenue libérée Goufran Haroune Warasneh, en tirant sur elle à bout portant et en empêchant de lui procurer les soins nécessaires, est un crime à part entière qui illustre le comportement terroriste de l’armée d’occupation et de ses dirigeants, qui devraient être jugés en tant que criminels de guerre par le Tribunal pénal international ».

A l’unisson, le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a fait part de sa plus vive indignation devant « le meurtre de l’ex-détenue Ghoufran Warasneh ». Il a exhorté la communauté internationale à mettre en oeuvre les résolutions internationales pour boycotter Israël et punir les assassins en treillis qui se cachent dans ses rangs. Un cri d’alarme poussé dans le désert…

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