Alexandre Langlois est policier. Menacé par sa hiérarchie pour “déloyauté”, il dénonce la gestion du maintien de l’ordre par le gouvernement dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, l’instrumentalisation des forces de l’ordre par le pouvoir, et les conditions de travail difficiles dans un contexte de hausse des cas de suicides chez les policiers.
Gilets Jaunes : un policier met en cause le gouvernement
4 commentaires
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Merci pour cette vidéo,
Je suis Policier, et je me reconnais dans ce qu’il dit.
Jb
Au final, il aurait vraiment des policiers qui souhaitent une vrai justice et pas seulement des malfrats excités par la violence et protégés dans tous les cas, comme l’affaire Andrieux de Toulon ?
Alexandre Langlois note par ailleurs que depuis 2014 (selon l’éthique et la déontologie, version M. Valls),
« la police nationale et la gendarmerie nationale ont pour mission d’assurer la défense des institutions »
(donc pas forcément républicaines et démocratiques)
« et des intérêts nationaux »
(donc pas forcément l’intérêt général),
« le respect des lois, le maintien de la paix et de l’ordre public, la protection des personnes et des biens. »
Ce code de déontologie reprend des dispositions du statut général de la fonction publique de… 1941( ! ), et est contraire au code éthique européen signé par la France en 2001.
Alors que le président a bien failli nous faire l’apologie de Pétain, la Benallisation et l’impunité des violences policières indiquent que l’on peut faire du maintien de l’ordre en toute illégalité.
Chapeau, Mr Langlois, pour votre courage et pour la haute idée que vous avez de votre métier.
Clair, net et précis.
Merci pour votre honnêteté