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Geert Wilders, l’islamophobe néerlandais, déclare sa flamme à Israël

Quand tous les exaltés du Front National, tous les prosélytes de la laïcité doctrinaire, tous les impétueux eurosceptiques, recroquevillés dans leurs convictions ultranationalistes, attendent fébrilement leur grand soir en se félicitant de la percée fulgurante d’un des leurs aux Pays-Bas, Geert Wilders, ils applaudissent des deux mains à l’ascension de l’homme providentiel du néo-fascisme européen, qui lance ses meutes non plus sur la piste du « complot juif », mais de la fumeuse cinquième colonne verte.

La théorie du complot est toujours aussi vivace, mais sous la férule du bouillonnant leader du PVV, elle est revue et corrigée, plantant ses décors en terre promise, où les suppliciés d’hier inspirent une croisade européenne implacable, qui a prêté allégeance à l’Etat israélien et déterré la hache de guerre contre l’islam.

Depuis Tel Aviv, où il était invité dimanche dernier, Geert Wilders, époux d’une juive hongroise, qui ne fait pas mystère de son attachement viscéral pour Israël, au point d’arborer souvent la kippa, et même d’avoir eu des liens étroits avec le Mossad, a déclaré sa flamme au « phare de lumière », « berceau de la civilisation occidentale », en d’autres termes qui illumine la région depuis 1948…

Fort de son plébiscite national qui a damé le pion aux caciques néerlandais, Geert Wilders affiche de plus belle son islamophobie gagnante, que ce soit dans sa sinistre propagande filmique « Fitna » ou dans tous ses discours parfaitement calibrés pour attiser la haine, une règle d’or à laquelle il n’a pas dérogé lors de son panégyrique sioniste.

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Un éloge qui a choisi con camp : « L’islam conditionne les musulmans à haïr les Juifs. C’est un devoir religieux de le faire. Israël doit être détruit parce que c’est la patrie des Juifs », ou encore « Les amis, Israël n’est pas à blâmer pour la situation au Moyen-Orient. Le problème est le rejet par l’Islam du droit d’Israël à exister », et il y a mieux « Ce n’est pas le devoir d’Israël de procurer un Etat palestinien – pour la simple raison qu’il existe déjà un Etat palestinien et que cet état est la Jordanie ».

Se rêvant en gardien du seul phare qui, à ses yeux, irradie le monde, Geert Wilders s’est autoproclamé fossoyeur en chef du multiculturalisme européen, poursuivant un noir dessein : replonger l’Europe dans des ténèbres insondables.

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