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Le footballeur Demba Ba tacle la Chine pour son acharnement contre les musulmans Ouïghours

Evoluant au poste d’attaquant sur les vertes pelouses du Shangaï Shenhua, en plein cœur d’une Chine qui, non contente de bousculer l’échiquier économique mondial, aspire également à jouer dans la cour des grands du ballon rond, le footballeur Franco-sénégalais Demba Ba a découvert, consterné, la face sombre de cette superpuissance, retranchée derrière le paravent de la lutte anti-terroriste.
Déjà passablement entravée par Pékin, la liberté religieuse n’en finit pas d’être grignotée sous couvert de « renforcer la sécurité nationale ». Un nouveau texte de loi sorti de son chapeau, le 7 septembre dernier, par le Premier ministre Li Keqiang contribue à la restreindre de manière drastique pour l’ensemble des cultes, avec un raffinement de cruauté pour l’islam pratiqué, malgré la persécution qui tente de broyer leur foi, par les 10 millions de musulmans Ouïghours vivant dans la province du Xinjiang, autonome depuis 1955.
Encouragées à franchir un nouveau palier dans la répression par un durcissement des règles venu d’en haut, les autorités du Xinjiang se sont empressées de piétiner un peu plus les droits fondamentaux de leurs boucs émissaires tout désignés, les fidèles Ouïghours, en leur confisquant purement et simplement leurs exemplaires du Coran et leurs tapis de prière, sous peine de leur infliger un « sévère châtiment ».
Alors que les restrictions religieuses frappent, comme s’il en pleuvait, la minorité turcophone du Xinjiang, au grand dam du Congrès mondial Ouïghour en exil en Allemagne, Demba Ba n’a pu rester sans réagir face à cette énième mesure qui vient renforcer un arsenal de rétorsion effroyable.
C’est sur Twitter que celui-ci a taclé la toute-puissante Chine, en adressant un message fort au pouvoir en place : « Si seulement ils savaient que les musulmans peuvent prier sur le sol et que des millions d’entre eux récitent le Coran sans l’ouvrir, ils leur demanderaient alors, probablement, de leur remettre leur cœur », a-t-il lancé aux autorités chinoises, drapées dans leur intolérance religieuse d’Etat.

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2 commentaires

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    • Le nombre de mécréants dans les pays dits musulmans est conséquent, en dépit de ce que disent ceux qui font semblant de croire que tout un pays est soumis à Allah, et malheureusement les dirigeants de nos pays sont toujours issus de ces gens la, avec l’appui de l’occident bien sur, car les corrompus d’entraident, tandis que les muslims se tirent dans les pattes.
      Pas étonnant donc que ces pays soient en affaire avec d’autres oppresseurs de musulmans.
      Presque tous les dirigeants du monde sont des adorateurs d’Iblis. Un groupe de sectes disparates dont le socle commun est le rejet d’Allah, et la haine des croyants.

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