Il s’agissait de pages Facebook relayant des articles qui concernent des “sujets cachés au grand public”.
Facebook, le géant américain des réseaux sociaux, a annoncé le 1er septembre 2020 la suppression de pages et de comptes visant à diffuser de fausses informations et des théories du complot. L’opération russe visait des pays en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Pour autant, le site Peace Data à l’origine de ces informations tendancieuses reste, lui, actif.La campagne de désinformation en ligne n’avait rien de spectaculaire.
Les comptes et pages supprimés étaient suivis par seulement 14 000 abonnés, une goutte d’eau dans l’océan Facebook qui compte 2,7 milliards d’utilisateurs. Il s’agit donc d’un “petit réseau”, composé de 13 comptes et deux pages, actifs principalement en Algérie, en Egypte, ainsi que dans d’autres pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Alerté par le FBI, Facebook a vérifié, puis confirmé, qu’il s’agissait de comptes liés à des personnes proches de l’organisation russe Internet Research Agency (IRA). Cette “usine à trolls”, soutenue par le Kremlin, est accusée d’avoir animé une campagne anti-Hillary Clinton lors de l’élection présidentielle américaine de 2016.
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