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L’Adhan retentira à Minneapolis durant le Ramadan

Tout au long du Ramadan, grâce à la nouvelle résolution adoptée à l’unanimité par les autorités locales, la voix envoûtante d’un muezzin s’élèvera dans le ciel de Minneapolis, où semble poindre une éclaircie radieuse à travers les noirs nuages de l’intolérance et d’une crise sanitaire aux effets ravageurs.

Deux ans après avoir retenti pour la première fois dans l’une des cités phares du Minnesota, avec une intensité particulière dans le quartier Cedar-Riverside, où vit une importante communauté somalienne, les modulations nuancées de l’Adhan seront à nouveau perceptibles cinq fois par jour, entre 7 heures du matin et 22 heures, durant le mois béni entre tous. Et, à chaque fois, en faisant vibrer bien des coeurs.

Deux ans après avoir consenti à ce qu’un appel à la prière historique s’élance puissamment vers le firmament, le conseil municipal de Minneapolis, sans l’ombre d’une objection, a accepté de renouveler son initiative inclusive et fédératrice. 

L’Adhan sera, cette année encore, psalmodié à travers des haut-parleurs, se voyant offrir une prodigieuse caisse de résonance au cours d’un mois unique, dont il rythmera la célébration.

Jamal Osman, l’un des membres éminents du Conseil islamique du Minnesota et grand artisan de cette bienveillante autorisation, n’a pas caché son émotion devant ce qu’il considère être une belle marque de reconnaissance envers la place prépondérante qu’occupe l’islam, sur la voie de l’institutionnalisation, au coeur d’une Amérique multiculturelle et pluriconfessionnelle, où il n’est plus rare que les minarets côtoient les clochers. 

« L’Adhan est l’une des parties les plus importantes de notre foi. Son retentissement public pendant le mois béni entre tous est un signal fort de respect et d’égalité envoyé à la communauté musulmane de Minneapolis », a-t-il écrit sur Twitter.

Le muezzin de la mosquée Dar Al-Hijrah

Alors qu’approche l’avènement de la parenthèse sacrée du Ramadan, le bonheur de ses coreligionnaires n’en a été que plus grand en apprenant que c’est la voix mélodieuse du muezzin de la mosquée Dar Al-Hijrah qui, depuis une vaste terrasse parfaitement sonorisée, récitera l’Adhan. Une voix cristalline qui, en montant dans les airs, enchantera non seulement leurs oreilles, mais chassera aussi les nuages les plus sombres.

Quand l’Adhan résonna pour la première fois, en 2020, à Minneapolis

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