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Etats-Unis : des lycéens musulmans mortifiés par un tract anti-palestinien

Comment ruiner l’ambiance d’une grande semaine culturelle placée sous les meilleurs auspices et mortifier, au passage, les étudiants musulmans qui s’y sont pressés en nombre, heureux d'y nouer des liens enrichissants dans une enceinte de la connaissance et de l’entre-connaissance par excellence, celle d’un lycée du Tennessee ?

Il aura suffi d’un seul tract, et pas n’importe lequel, pour gâcher la fête et refroidir l’enthousiasme des jeunes américains de confession musulmane qui y assistaient, atterrés et blessés de découvrir en libre diffusion sur un stand tenu par une fédération juive, originaire de Nashville et du Middle Tennessee, des prospectus anti-palestiniens orduriers.

"Malheureusement, les mosquées ne savent qu’enseigner la haine et la violence aux enfants palestiniens", a lu sans en croire ses yeux Merna El-Rifai, l'adolescente qui a eu le triste privilège de tomber la première sur cette brochure politique délétère. Difficile de ne pas céder au désenchantement cruel à la lecture d’une prose venimeuse qui a infecté de sa propagande islamophobe un temple du savoir, dont la neutralité a été sérieusement mise à mal !

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Pour être désillusionnée, Merna El-Rifai l’a été profondément, n’en revenant pas qu’une semaine dédiée à l’exploration des cultures soit polluée, au vu et au su de tous, par le poison du sionisme militant. C’est en présence de ses parents que la lycéenne a sollicité une audience auprès du principal de son établissement scolaire pour porter plainte, se disant traumatisée par les insultes qui ont fusé au beau milieu d’une fête culturelle qui se voulait fédératrice : "Des personnes que je ne connaissais pas m’ont apostrophée en me traitant de terroriste !", a-t-elle déclaré, ajoutant accablée : "Rien n’a changé donc, c’est toujours pareil, et cela me fait très mal."

De son côté, la fédération juive s’est contentée du minimum syndical, se pliant, contrainte, à l’exercice des excuses mais avec parcimonie, sans bien entendu remettre en cause ni la teneur, ni la propagation de ses allégations hautement toxiques.

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