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Entre la scientologie et l’islam, les Suisses ont choisi…

Entre un mouvement sectaire contemporain, la scientologie, qui a émergé dans les années 1950 sous l’impulsion de l’auteur américain de science-fiction, Ron Hubbard, dont l’élan mystico-spirituel masquait un redoutable affairisme, et la religion de tous les fantasmes instrumentalisés, l’islam, la Suisse semble avoir choisi le moindre mal : la scientologie… !

Et pourtant, bien que consciente des multiples dérives tragiques de cette secte pompeusement estampillée d’Eglise de scientologie, dont feu le richissime gourou est devenu entre autres célèbre pour son « précepte » resté dans les tristes annales des prétoires : « J’aimerais lancer une religion, c’est là que se trouve l’argent ! », la Suisse fait montre de la plus grand tolérance envers ses adeptes qui y vivent sans être inquiétés.

Alors que la tragédie du Temple Solaire, une secte qui a conduit à l’assassinat de 74 de ses membres, au Québec, en Suisse et en France de 1994 à 1997, est longtemps restée ancrée dans la mémoire collective de nos voisins helvètes, l’après 11 Septembre a provoqué un séisme d’une autre dimension, dont l’effroyable maître à penser fut tout désigné : l’islam.

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Aujourd’hui, à la différence de la France qui a classé la scientologie dans les mouvements sectaires les plus dangereux – un procès actuellement en cours pouvant aboutir à sa pure et simple interdiction sur le sol national – les Suisses sont bien plus préoccupés par la construction de minarets, un dossier diabolisé qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, et sur lequel la population sera amenée à se prononcer d’ici à la fin de l’année.

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