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Enseigner l’islam dans des écoles publiques de Catalogne : entre compréhension et crispation

La province espagnole teste depuis la rentrée 2020 l’apprentissage de l’islam dans six écoles publiques. Objectif : aider la société catalane dans toute sa diversité à trouver des points de rencontre et à favoriser la compréhension mutuelle et la coexistence.

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2 commentaires

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  1. Vous aurez remarqué, Patrice, que la responsable interviewée se dit défavorable à l’enseignement religieux en milieu scolaire. Mais voilà que la religion catholique a historiquement une place dans le cursus des écoles publiques de Catalogne, et ce n’est que justice d’y voir aussi une présentation d’une autre religion numériquement importante.
    Cette expérimentation sera-t-elle l’occasion de dédramatiser, d’adoucir l’animosité inter-culturelle ? Ou au contraire de l’accentuer en incitant les petits élèves à généraliser une certaine version de l’Islam traditionaliste qui, comme vous le précisez, reste un peu… barbare ?

  2. La fonction de l’école publique est l’enseignement des sciences exactes. En France, le catéchisme est enseigné en dehors des établissements scolaires, à ceux qui le désirent, ou à leurs enfants. Cessons de tout mélanger.Si l’objectif est de fédérer les communautés, ce but peut être atteint via l’enseignement de la tolérance, du sens civique, ou des principes de la laïcité. A part ça, connaitre un peu mieux les autres religions a bien sur un intérêt, sous la réserve expresse de les décrire en tant que croyances non démontrées. Pourquoi pas, d’ailleurs, dans un cours de philo de Terminale? Mais, rappel, l’école n’enseigne a priori que des faits avérés, pas des suppositions douteuses. Je me permets aussi d’émettre un doute au sujet de la matière de cet enseignement. Y est-il précisé que l’Islam condamne à mort les apostats, les blasphémateurs, les athées, les homosexuels, et les animistes? Ben oui, quand on enseigne, on ne zappe pas une partie du sujet.

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