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En Italie, le sermon de l’Eglise contre l’enseignement de l’islam à l’école

Quand le gouvernement italien esquisse un premier pas vers l’enseignement de la religion musulmane à l’école, l’Eglise freine des quatre fers contre ce qu’elle considère être une hérésie politique par la voix du cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne.

Pointant un doigt accusateur vers le vice-ministre au Développement économique Adolfo Urso, à l’origine de la proposition d’introduction d’une heure de religion musulmane dans les écoles publiques et privées, l’homme d’église dénonce dans les colonnes du quotidien Corriere della Sera une ineptie culturelle qui « ne fait pas partie de l’histoire italienne », se lançant dans une homélie moralisatrice en faveur de la connaissance exclusive du fait religieux catholique.

Au pays de la résidence papale, ce projet éducatif a pourtant réussi à faire consensus au-delà des clivages politiques traditionnels, la gauche évoquant “une proposition difficile à mettre en oeuvre mais tout à fait raisonnable”, tandis que la droite, par l’intermédiaire du président de la Chambre des députés Gianfranco Fini souligne un “bon sens élémentaire qui va dans l’intérêt national de la cohésion sociale”.

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Criant à la provocation, seule la Ligue du Nord, le parti anti-immigrés allié de Silvio Berlusconi, a emboîté le pas à l’Autorité religieuse, à l’heure où les établissements scolaires comptent dans leurs rangs 184 000 élèves de confession musulmane.

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