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Une Egyptienne, critiquée pour conduire un taxi, crée l’événement en devenant… camionneuse

L’Egyptienne Om Khalid n’est pas du genre à se laisser abattre par les critiques ou moqueries sexistes, aussi blessantes soient-elles, et ce serait mal la connaître que de penser que les préjugés tenaces envers le sexe dit faible parviendraient à transpercer son armure…
Cette briseuse de plafond de verre dans l’âme est de la trempe de celles que certaines flèches empoisonnées poussent à se transcender, comme elle l’a démontré de manière éclatante, au grand dam de ses détracteurs masculins goguenards, en troquant sa casquette de chauffeur de taxi pour celle de… camionneuse.
Objet de quolibets, souvent vulgaires, et de reproches cinglants de la part de conducteurs habités par le sentiment de toute-puissance que leur confère leur poids lourd, Om Khalid est demeurée imperturbable au volant de son taxi, se préparant secrètement à relever un défi de taille qui en laisserait bouche bée plus d’un.
Loin de regagner ses pénates et de se fondre dans le moule, cette formidable femme de caractère s’est rebiffée, littéralement revigorée par les jugements à l’emporte-pièce mâtinés du machisme ambiant, se disant en son for intérieur en s’auto-stimulant : « Si eux conduisent un camion, je peux aussi le faire et je le ferai ».
Et Om Khalid l’a fait de la plus belle manière qui soit puisque, après avoir créé l’événement en se formant au métier de conducteur routier auprès de l’autorité du Transport égyptien, son travail acharné a forcé l’admiration de tous, la hissant au sommet de sa promotion.
Installée désormais dans la cabine de son camion de 18 tonnes, son « royaume » selon ses propres termes, d’où elle surplombe la route en mesurant le chemin parcouru, le fabuleux parcours de l’opiniâtre Om Khalid fascine nombre de femmes égyptiennes et inspire le plus grand respect à une Egypte dont elle est l’une des rares camionneuses.
La morale de l’histoire ne dit pas si elle a fait sien le célèbre aphorisme « Ce qui ne tue pas rend plus fort », mais elle en finirait presque par éprouver une certaine gratitude envers ceux qui l’ont raillée et décriée pour l’avoir incitée à se dépasser.

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Un commentaire

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  1. Le problème n’est pas conduire, rien n’interdit à la femme de conduire un Taxi dans l’Islam ou une navette spatiale, le problème est qu’on ne vit pas sous l’Islam pour appliquer les lois de l’Islam, mais plutot sous la déesse république.
    La république veut réformer l’Islam, pour ne pas dire banaliser.
    Le temple du feu veut réformer l’Islam, pour ne pas dire que la volonté d’Ellah est comme le feu, on l’allume et on l’étteint à volonté.
    L’intelligence est une chose, la ruse en est une autre ,
    Il n y a qu’un seul problème sur toute la planète, le mot Ellah dérange (mentionné dans le coran)
    Merci

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