Nous aurons donc explicitement montré que, selon le Coran, il était possible de mettre à jour au moins sept niveaux d’égalité entre les hommes et les femmes, respectivement : 1- Egalité ontologique, 2- Egalité de valeur, 3- Egalité en la foi, 4- Egalité en religion, 5- Egalité spirituelle, 6- Egalité en la réciprocité, 7- Egalité en société.[1]
De même, nous avions souligné, ce qui sera la suite de nos réflexions, qu’un certain nombre de versets du Coran semblaient en opposition, si ce n’est en contradiction, d’avec cette égalité foncière et plénière, versets régulièrement exploités par les partisans de la ségrégation du sexe dit faible, comme au demeurant par les adversaires déclarés du Coran. Parallèlement, nous avions mentionné, ce que chacun sait, l’inégalité de fait de la femme dans le monde musulman. Il serait toutefois faux de s’imaginer que le Coran ait agi directement et exclusivement sur la formation de ces sociétés comme il serait inexact de penser qu’il n’ait pas eu d’influence. Il apparaît également certain de nos jours que ces versets semblant minorer le statut de la femme en islam soient encore régulièrement mis en exploitation par la gent masculine phallocrate toute à l’obsession du maintien de ses prérogatives culturelles, patriarcales, et millénaires.
Plus exactement encore, entre les us et coutumes des sociétés musulmanes et le Coran en tant que Message de Dieu, nous pouvons identifier une courroie de transmission principale le Hadîth et/ou ce que l’on nomme la Sharia. Ces deux organes sont en réalité prépondérants au point, bien souvent, de se substituer au Coran en notre compréhension et notre vécu de l’islam. De fait, Hadith ou Sunna, tout comme Sharia, sont conçus comme des explications didactiques du Coran et il était prévisible qu’ils puissent éclipser ce qu’ils étaient censés éclairer.
• Pour le besoin des démonstrations à venir nous admettrons donc que l’islam est composé de trois référents coordonnés que, pour faire simple, nous désignerons par : Le Coran, la Sunna, la Sharia.
Pour cette construction triangulaire, le Coran, la Sunna et la Sharia, l’on admet généralement et en toute logique un double principe de hiérarchisation et de cohérence. En d’autres termes, le Coran ne peut être invalidé ou contredit par la Sunna ou la Sharia, tout comme la Sharia ne peut contredire la Sunna ; comme des éléments censés découler les uns des autres ils sont nécessairement en harmonie. Conséquemment, le Coran est la référence opposable à tout hadîth, texte ou discours, en islam bien évidemment.[2]
Ainsi, s’il y a contradiction entre le Coran et la Sunna c’est alors que le hadîth en question est soit une pure fabrication soit que l’on n’en comprend pas l’énoncé de l’un ou de l’autre. S’il y a contradiction entre le Coran et un docte, qu’il soit exégète ou juriste, c’est alors que cet homme a tort ou que l’on ne comprend pas le Coran sur ce point précis.
Concrètement, le chantier que nous avons ouvert sous l’intitulé : Egalité des hommes & des femmes nous donnera l’occasion de vérifier l’efficacité probante et conclusive de cette organisation des données de l’islam. Il ne s’agira donc pas de théoriser mais de montrer combien il est nécessaire de savoir classifier et agencer les informations constitutives de nos croyances ou connaissances qualifiées en vrac d’islamiques ou pire d’islam. En réalité, il n’y a pas d’analyse possible, c’est-à-dire de réflexion, sans une critique rationnelle et éclairée exercée en l’édifice Coran, Sunna Sharia.
• En application, ou bien le Coran stipule la supériorité de l’homme sur la femme et par voie de conséquence l’infériorité de la femme par rapport à l’homme ou, à l’inverse, il affirme leur égalité totale et intrinsèque[3] :
– Dans le premier cas il sera donc logique de trouver des hadîths du Prophète parfaitement misogynes ou machistes et il sera alors cohérent que les Doctes de l’islam aient inscrit dans le Droit cette infériorité de l’espèce féminine.
– Dans le cas contraire, aucun de ces hadîths n’a de logiques raisons d’être retenus. Les juristes musulmans les mettant à l’œuvre pour une Sharia s’opposant alors au Coran pourraient être poursuivis pour usage de faux. Tout du moins, leurs points de vue ne reflètent-ils alors que leurs propres idées sur la question et non point la vérité coranique.
En illustration, et au vif de notre sujet, il n’y a aura qu’à considérer quelques hadîths fort connus qui nous sont régulièrement rappelés, nous pouvons citer sans peine les suivants :
Le Prophète a dit : « Si la malchance existe en quelque chose c’est en la femme, la maison et le cheval. »
Le Prophète a dit : « Je n’aurais rien laissé après moi d’épreuve plus mauvaise pour l’homme que les femmes. »
Le Prophète a dit : « Un peuple qui accepte qu’une femme le dirige ne pourra connaître la réussite. »
Le Prophète a dit : « J’ai vu que la majorité des hôtes du Paradis étaient les pauvres et que la majorité des hôtes de l’Enfer étaient les femmes. »
Le Prophète a dit : « Que l’un d’entre vous ne fouette pas sa femme comme l’on fouette un esclave et ensuite s’unisse à elle à la fin du Jour. »
Le Prophète a dit : « Lorsque un homme invite au lit sa femme et que celle-ci se refuse, alors les Anges la maudissent jusqu’à l’aube. »
Le Prophète a dit : « … La majorité des hôtes de l’Enfer sont des femmes et, ce, du fait qu’elles auront été ingrates envers leur mari… »
Le Prophète a dit s’adressant aux femmes un jour d’Aïd : « … Je n’ai rien vu d’autre parmi les êtres faibles en intelligence et en religion qui soit plus à même de faire perdre la raison à un homme fort résolu qu’une femme. Et en quoi sommes-nous faible en religion et en intelligence – demandèrent-elles – ? Il répliqua : Le témoignage de la femme ne vaut-il pas la moitié de celui de l’homme ? » Elles acquiescèrent. Il dit : Cela provient bien de leur infériorité en intelligence. Il ajouta : Une femme ayant ses règles ne doit-elle pas s’abstenir de prier et de jeûner ? Elles acquiescèrent. Il dit : Cela provient bien de leur infériorité en religion. »[4]
Pour le moins, voilà qui a le mérite d’être clair. Ces propos présentent sans ambages une image de la nature et de la fonction de la femme en adéquation avec les fonds culturels populaires musulmans ; cultures passées mais aussi encore nettement pesantes y compris sur la liberté de pensée et d’être des nouvelles générations. La femme, en ces hadîths, retrouve son statut de demi-être, créature vouée à l’Enfer elle est tentatrice, fardeau et épreuve pour l’homme, diminuée de moitié en intelligence et religion, elle ne peut donc qu’être asservie à la mâle puissance du sexe fort. Sans son protectorat elle n’est rien de bon.
Mais, n’allons pas croire que nous soyons face à des hadîths faibles ou apocryphes, de ces machinations textuelles destinées à ternir l’image du Prophète ou à induire les musulmans en erreur, quelques œuvres du Malin en quelque sorte. Détrompons-nous, ces sept hadîths que l’on entend trop souvent sonner en prêche ou grincer dans les chaumières sont tous extraits du Sahîh de Al Bukhârî, la référence.
Il nous faudrait donc considérer que ces paroles ont toutes été prononcées par notre Prophète ! Outre qu’elles énoncent l’insupportable, il nous est aisé de constater qu’elles s’opposent, plan par plan, aux sept niveaux d’égalité coranique homme/femme ; nous sommes présentement fort loin de l’idéal mis à jour à la lecture du Coran.
En ces hadîths, la sentence en arabe est brève, tranchante, facile à mémoriser et à transmettre et, à l’évidence, conçue pour constituer une ligne dure et efficace, la femme infériorisée au service de l’homme. Si le Prophète, l’homme le plus au fait de la vérité divine, nous a enseigné ces sagesses c’est qu’il s’agirait là d’une vérité « quasi » révélée. Le glissement n’est pas ici seulement sémantique mais correspond à l’idée moyenne qui structure le monde musulman, la Sunna a même valeur que le Coran, elle lui est même concrètement supérieure car les hadîths disponibles sont plus aisément accessibles, c’est-à-dire faciles à comprendre, que le texte coranique et répondent de plus directement aux questions que se posent les gens.
Le Coran, lui, nous pose des questions, il nous interpelle, autre rigueur pour une autre éthique.
Conséquemment, ces « hadîths » authentifiés, sahîh, nous les connaissons tous. Et nombreux sont ceux qui, ne pouvant se résigner à une telle caricature, se sont efforcés de les « interpréter » favorablement ou de les oublier en leur relation avec l’autre féminine, notre mère, notre sœur et notre épouse. Ces discours « modernistes » sont bien en place, nous les connaissons tous, et l’interprétation a dû déployer des trésors de rhétorique pour qu’en ces hadîths le respect l’emporte malgré tout sur le mépris. Alors, croyantes en tête, nous argumentons du fait que l’islam fait grand cas du respect de la femme, son Prophète n’a-t-il pas dit : « Le Paradis est aux pieds de vos mères » ou « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur envers ses femmes, et je suis le meilleur d’entre vous en la matière. »
Nous plaidons ensuite que la présence de hadîths authentifiés en opposition avec ce noble message prophétique doit être comprise autrement, que l’on ne doit pas à des viles fins les déplacer de leur contexte, qu’il nous faudrait les historiciser. Ainsi, sous un autre aspect, ces hadîths n’exprimeraient-ils au fond qu’une reconnaissance de la fragilité de la femme, de sa féminité en quelque sorte, et nous ne devrions pas alors confondre en intention la protection et l’enfermement. L’on insiste ensuite par le a contrario en rappelant que l’Occident exploite la femme et l’expose alors que l’islam l’honore de sa bienveillance, etc. la dialectique sera ici à l’œuvre pour une noble tâche…
Mais, d’autres, nous le savons pertinemment et ne pourrons le nier, saisissent l’aubaine littéraliste et maintiennent à leur unique profit la chaîne du malheur asservissant la femme, non pas en Islam mais chez les musulmans, tant il est vrai qu’il est plus facile d’être en ce cas un homme qu’une femme… Combien d’elles se soumettent alors au nom de la conformité à la culture de nos sociétés comme au nom d’une prétendue conformité avec la parole et le modèle prophétique, au nom de la foi, au nom de Dieu !
Mais comment accepter l’inacceptable ? Faudrait-il que nous apportions encore d’autres hadîths du Prophète qui soutiendraient l’égalité et le respect des hommes et des femmes mais alors nous aurions des textes prophétiques en opposition ! Et, quand bien même, ne pourrait-on pas alors mentionner le célébrissime hadîth : « … Si j’avais dû ordonner que l’on puisse se prosterner pour un autre que Dieu j’aurais ordonné à la femme de se prosterner pour son mari. »[5] et il saurait encore possible d’allonger la liste en pour ou en contre.
Ce phénomène de contradiction est suffisamment fréquent à l’intérieur des corpus de hadîths pour que, ne pouvant remettre en cause l’authenticité de ces hadîths divergents, puisque se serait remettre en cause le principe même de la collecte et de la sélection du Hadîth, bien des esprits classiques aient fait assaut d’imagination afin de chercher à les rendre compatibles les uns les autres. Il existe ainsi une discipline de conciliation des contraires dans le Hadîth[6] mais, à vrai dire, seuls les yeux de la foi peuvent valider de tels argumentaires généralement aussi peu rationnel et probants qu’ils sont apologétiques.
Bien que de telles intentions puissent être sous certains aspects louables, jusqu’où et jusqu’à quand les croyantes et les croyants devront-ils défendre l’indéfendable ? Ces textes, ces sept hadîths par exemple, sont tous extrêmement explicites et leur sens obvie ne souffre pas d’ambiguïté. Au demeurant, la majorité des ulémas ou des prêcheurs qui les utilisent en font usage en ce sens là et non point en une de ces subtiles lectures édulcorante que nous pourrions en donner.
En définitive et en toute objectivité, lorsqu’on confronte le Coran et la Sunna il convient de poser, sans passion, la problématique suivante :
1- Le Prophète peut-il avoir prononcé des paroles en opposition ne serait-ce qu’avec un seul verset du Coran ?
2- Le Prophète peut-il se contredire lui-même sur des points aussi importants que le statut ontologique et religieux des êtres ?
3- Si l’on admet que le Prophète ait pu commettre de tels écarts de rigueur en ces énoncés alors quel crédit accorder à l’ensemble de ses propos, la Sunna ?
4- Si la Sunna s’oppose au Coran quelle valeur a ce système de référence ?
– A la première interrogation nous avons déjà répondu que cela ne pouvait s’admettre.
– A la deuxième, nous pensons en toute rigueur qu’un homme de la dimension du Prophète ne peut commettre de telles erreurs.
– De la troisième nous comprenons que des « textes » s’opposant à la fois au Coran et à des hadîths du Prophète eux-mêmes en conformité avec le Coran ne peuvent validés. C’est-à-dire qu’il serait incohérent d’admettre que le Prophète ait pu les prononcer.
– De la quatrième nous devons conclure que la seule Sunna qui puisse avoir de la valeur est celle que l’on expurgera de certains « textes » au nom de la raison coranique et non pas uniquement en fonction de la seule valeur technique des chaînes de transmissions.
Au final, si des « textes » dont le sens est contraire à celui du Coran se trouvent consignés en des corpus de hadîths authentifiés c’est qu’ils ont « bénéficié » d’erreurs techniques les ayant maintenus en ces ouvrages spécialisés. Conclusion rationnelle qui ne préjuge en rien de l’intention des auteurs réels de ces documents et de ces hiatus.
Voila ce qui, de notre point de vue et en saine logique, permet de conserver un équilibre rationnel entre le croire et le penser. Le critère de l’Islam est le Coran, et la Sunna, tout comme le développement technico-juridique dit Sharia, ne possèdent pas le statut de vérité intangible révélée. Ainsi donc, la Sunna, c’est-à-dire un ensemble de textes transmis d’homme à homme, devrait-elle être conforme à la raison coranique et, d’autre part, rien ne devrait imposer que la raison humaine soit en obligation de capituler face au non-sens, à la contradiction, à la perte de sens, à l’injustice, à l’impensable.
Nous devons l’entendre à sa juste signification, bien trop de ces « textes » transmis reflètent abusivement les mentalités qui les ont vu naître et ne peuvent à l’heure actuelle être défendus. Mais, et ce point est capital, cette nécessaire sélection ne peut être établie au nom de critères quelconques estampillés « modernité », « réformisme » ou autres visions personnelles. Le modèle, le référentiel, qui doit être ici mis en action est le seul Message coranique compris par et pour lui-même, le Hadîth se juge donc à la lumière du Coran.
Corollairement, ce n’est point le Hadîth qui donne sens au Coran mais bien le Coran qui donne sens au Hadîth.
Rien en cette démarche solide et cohérente ne cherche à opposer comme imposer une culture à une autre ou un temps à un autre. Le Message du Coran est universel et intemporel, il est ontologiquement le critère absolu à l’aune duquel nous devons juger de la Sunna comme de tout avis émis par des musulmans, nous y compris et en premier chef bien évidemment. Par souci de précision, nous ajouterons que cela n’a de sens, bien évidemment, qu’en notre seul domaine religieux. Il nous faut donc apprendre à hiérarchiser l’information alors que jusqu’à présent nous apprîmes l’information de la hiérarchie. De ce point de vue là, tout être est libre et responsable en sa religion comme il est responsable devant Dieu de ses actes propres.
• Enfin, tout aussi logiquement, l’ensemble de ce qui précède en matière de hiérarchisation Coran/Sunna impose que le Coran possède aussi une cohérence interne. Ce point essentiel il l’atteste par lui-même : “ Ne méditent-ils donc pas le Coran ? S’il avait été d’un autre que Dieu ils y trouveraient de nombreuses contradictions” S4.V82. Conséquemment, si à la lecture du Coran il semble y avoir contradiction entre deux parties, c’est alors qu’une des deux parties, ou les deux, ne sont pas lues correctement.
Puisque nous avons démontré en notre article précédent que des dizaines de versets attestaient sans difficultés ni ambiguïté aucunes de l’égalité des hommes et des femmes tant ontologiquement, religieusement, que socialement, cela suppose comme implique qu’aucun autre verset ne puisse inférer de la supériorité ou de l’infériorité de l’un ou de l’autre par rapport à l’un ou l’autre. Par voie de conséquence, puisque le Coran est un tout non négociable, tout verset qui attesterait d’une diminution ou d’une violation de ce principe d’égalité ne semblerait avoir un tel sens que du fait que nous ne comprenons pas sa signification réelle.
Le Coran, nous l’admettons tous comme un salubre et rigoureux postulat, est Message de justice et d’équité. A l’inverse donc, le Coran ne saurait être le vecteur de l’injustice et de l’iniquité. Ceci est un fait de raison, ce n’est pas un pensé de foi. Un croyant comme un non-croyant ne peuvent accepter que le Coran, ou toute autre Ecriture dite Sacrée, ou tout autre texte, puissent enseigner le mal et la discrimination. Ainsi, lorsque un de ces textes dits “Sacrés” – que cinq milliards d’êtres humains consultent – s’écarte de cette claire voie deux possibilités rationnellement envisageables :
1- Le texte est authentique, c’est-à-dire considéré comme émanant de Dieu, mais nous ne le comprenons pas correctement.
2- Le texte n’est pas authentique, il n’est que le reflet de la main des hommes.
Nous concernant, c’est-à-dire spécifiquement le Coran, aux variantes près, le deuxième point est à écarter, le postulat fondamental de cohérence textuelle s’affrontera donc à notre intelligence du dit texte. Ce rapport entre notre raison et le Coran sera donc nécessairement au cœur de nos réflexions exégétiques. Nous nous donnerons par conséquent l’occasion dès les prochaines parutions d’examiner concrètement cette problématique par l’étude de versets dits « sensibles » tels ceux relatifs à la possibilité pour l’homme de frapper sa femme ou ceux attribuant aux femmes la moitié en héritage ou en témoignage. Car, enfin, à les entendre, la femme ne serait pas la moitié de l’homme mais bien la moitié d’un homme !
[1] Cf. Egalité des hommes & des femmes 2.
[2] Ceci vaut, bien évidemment, pour les hadîths en rapport avec un sujet coranique. Dans le cas contraire, l’approche du rapport Coran/Hadîth devra être articulée différemment.
[3] Notons qu’il serait inconcevable de supposer que l’on puisse imaginer l’infériorité de l’homme par rapport à la femme…
[4] Le mot naqs peut se traduire par : diminution, défaut, manque, décroissance, autant de notions s’exprimannt en français en le terme infériorité, sauf à vouloir « euphémiser » le texte de ce hadîth.
[5] Hadîth rapporté par At-Tirmidhî, Ibn Hanbal, Ibn Mâjah et d’autres. Classé hasan sahîh. Bien sûr, ce hadîth est au conditionnel et possède un contexte qui en précise le sens bien plus rhétorique que réel, mais toutes ces précautions techniques et oratoires ne lui retirent guère que, concrètement, il soit bien trop souvent cité pour attester au nom du Prophète et de l’islam que la femme n’est pas, pour le moins, l’égale de l’homme… Devrais-je remercier Dieu de ne pas m’avoir fait femme !
[6] Ainsi, par exemple, Ibn Qutayba [In : ta’wîl mukhtalif al hadîth] nous légua-t-il en la matière un brillant exercice de style mais sans guère pouvoir convaincre par une argumentation solide ou construite.
Vous dite :” corollairement, ce n’est point le Hadîth qui donne sens au Coran, mais bien le Coran qui donne sens au Hadîth.”
Vous êtes dans l’erreur totale, car je vous donne un seul exemple les horaires de prières, la prière et la manière de les pratiquer, c’est la sounna qui les détails et les explicites, ce n’est pas dans le Coran.
Tout votre article n’est que de la spéculation verbale et vos idées envers des préceptes divins mal assimilés.
Vous essayez de comprendre et d’interpréter, alors que vous êtes sous influence d’idées occidentale.
Cordialement