Nous avions, posément, conclu le précédent article en affirmant : « le Coran stipule la totale égalité entre l’homme et la femme, les unes et les uns. » et nous avions soutenu qu’il n’y avait aucune difficulté à le démontrer. Avant que d’y procéder, il nous semble toutefois nécessaire et utile de préciser brièvement quelques points :
– Face à l’injustice flagrante des sociétés musulmanes en matière de droit des femmes, injustice si souvent pratiquée au nom de l’islam, l’on comprend que cela irrite la saine raison. Mais, sachons-le, la raison ignorante n’est rien, il nous faudrait alors apprendre à clairement distinguer entre le Coran, l’Islam – avec une majuscule – en tant que compréhension du texte révélé, l’islam – avec une minuscule – en tant que résultat historique. Ceci revient à différencier nettement le Message coranique du discours de l’orthodoxie et de l’orthopraxie, des croyances des fidèles, des us et coutumes des sociétés et du propos général, la paradigmatique de chacun. Amalgamer le tout en un concept sans forme que l’on étiquetterait « islam » ne permet en aucune manière de comprendre, que l’on soit musulman ou non, ce que peut être l’Islam. Plus simplement encore, il faudrait que tout un chacun soit capable de distinguer Dieu des hommes, les méfaits des uns n’entachant pas l’Un. Plus finement, l’imperfection de la créature est bien la preuve de sa liberté et cette liberté fautive la preuve de la perfection divine. Plus pragmatiquement, que les hommes, et les femmes aussi d’ailleurs, soient sexistes, devrait-il nous laisser oser imaginer que Dieu le soit !
A confondre les religieux, les religions, les hommes, et Dieu, quelle vérité prétend-on défendre ou quelle vérité peut-on espérer rechercher !
– Le Coran dérange, ce n’est pas une certitude mais un fait. D’aucuns voudraient bien que ce « livre » ne soit qu’un torchon d’inepties bédouines, un plagiat grossier de la Sainte Bible, un ramassis de concept moyenâgeux, le représentant de temps obscurs. D’autres clament que toutes les vérités et toutes les sciences sont contenues dans le Coran et que ce Livre suffit à régler tous les problèmes des hommes et du Monde. Deux apologétiques ici s’affrontent, antique combat de la foi contre le mal ; mais qui est le Dragon et qui est St Georges ? N’a-t-on point encore compris qu’il s’agit des deux faces d’un seul être.
– La vérité, nous le pensons, ne se trouve pas aux extrêmes, la vérité ne peut être le fruit d’esprits partisans. Le Coran n’est pas le remède miracle de tous les maux de la Terre, il n’est pas non plus l’antithèse systématique des vertus cardinales d’une postmodernité occidentale en mal d’identité. Un certain nombre de sujets essentiels y sont abordés et, bien souvent, ils relèvent d’un humanisme universel, une Sagesse, et d’autres points concernent la spécificité musulmane. En tant que musulman je cherche donc à comprendre en le Coran ce qui me permet d’approfondir mon humanité tout comme ce qui constitue et nourrit ma particularité. La conjonction juste entre ces deux pôles me permettra alors d’être en équilibre avec moi-même et en phase avec le siècle.
Par définition, cette voie médiane ne peut satisfaire les désirs des extrêmes et des extrémistes qui les peuplent. Pour ou contre, vrai ou faux, blanc ou noir, athée ou bigot, modernité ou tradition, coranistes contre sunnistes, vérité ou mensonges, démocratie versus théocratie, bon ou mauvais, gentils contre méchants ; serions nous condamnés à choisir un camp contre l’autre ? Le piège est donc bien aux discours que l’on voudrait nous imposer !
Pareillement, il n’y a pas à justifier les comportements déviants des musulmans par la grandeur du Message coranique ni à les innocenter de leurs faits. Au final, nous le croyons comme nous le constatons, les hommes n’ont de valeur qu’en fonction de leurs actes ; tel est le fondement d’une vision simple et éthique, non point du monde, mais de l’être.
Ceci étant, nous pouvons à présent lire le Coran quant à la question posée :
l’égalité des hommes & des femmes
Le sujet est d’importance car maintes disparités de droits et de traitements des femmes en islam en découlent ; nous avions de ce fait initié notre ouvrage « Que dit vraiment le Coran » par ce point précis car bien des démonstrations reposent sur cette nécessaire clarification. La problématique est coraniquement envisagée selon plusieurs angles essentiels, hiérarchisés et complémentaires :
1- Communauté intrinsèque :
“ Ô Hommes ! Craignez votre Seigneur Lui qui vous a créé d’une âme unique dont il créa sa moitié. Il suscita d’eux nombre d’hommes et femmes… Respectez ce lien utérin…” S4.V1.
“ Il est Celui qui vous a produits d’une âme unique…”S6.V98.
Les versets de ce type sont fort nombreux et ils sont explicites. Il y est bien dit que d’une seule âme ont été produits l’homme aussi bien que la femme et non pas que la femme aurait été produite à partir de l’homme.[1] Le Coran ne disqualifie pas la femme en faisant d’elle un sous-produit de l’homme, elle n’est pas sa côte, un os ! [2] La communauté d’origine exposée par le Coran – nafs wâhida ou âme unique – est une preuve forte de l’égalité intrinsèque de l’homme et de la femme.
2- Communauté de sens et de valeur :
La création de l’homme comme de la femme s’inscrit en une économie divine déterminée, à cette fin l’un comme l’autre se distingue du reste de la Création et, ce, de la même manière. Ainsi, le Coran n’attribue pas uniquement à la seule « Eve » le “péché originel” mais, outre qu’il ne s’agit pas d’un péché originel, il mentionne sans ambiguïté que tous deux transgressèrent l’interdit originel symbolisé par l’arbre interdit du Paradis[3], tous deux exercèrent par là leur raison raisonnante et déterminante :
“… Puis, lorsque tous deux eurent goûté de l’arbre […] Leur Seigneur les interpella : Ne vous avais-je pas à tous deux interdit cet arbre […] Tous deux dirent : Nous avons été injustes envers nous-mêmes et, si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement perdants.” S7.V22-23.
Logiquement, et équitablement, l’homme et la femme sont conséquemment égaux en faiblesse comme ils le sont en grandeur. Aucun n’est plus disposé que l’autre à la faute ou à la tentation :
“ Qui agit mal sera rétribué en fonction, et qui agit vertueusement, homme ou femme, en étant croyant, entrera au Paradis… ” S40.V40.
3- Communauté de foi :
L’égalité intrinsèque devant Dieu implique alors nécessairement l’égalité dans la foi entre les hommes et les femmes. Il y aurait-il au demeurant une entité « foi » spécifique aux uns et point aux autres !
“ Et quiconque agit vertueusement, homme ou femme, en étant croyant, entrera au Paradis… ” S4.V124.
Ce verset indique les rapports entre la foi, les actes positifs, et la satisfaction divine. Si le Coran s’impose à préciser que cela est aussi vrai pour les femmes que pour les hommes, cela provient du fait des inégalités déjà en place en les divers systèmes religieux existants. Qu’il s’agisse des religions dites du Livre ou des pratiques discriminatives polythéistes d’Arabie où les femmes n’étaient qu’une sous-catégorie en matière de foi. L’égalité en la foi des hommes et des femmes est donc un rappel nécessaire mais non point un fait à démontrer. Ce qui engendre l’inégalité en religion n’est que l’inégalité mise ne place en les sociétés humaines. Ces systèmes de discrimination sont par suite introduits dans les religions et bénéficient alors comme d’une validation divine… L’islam est un haut lieu de ce type de déviations du Message divin révélé.
4- Egalité en religion :
Des trois statuts communs ontologiques précédents découle naturellement que hommes et femmes sont égaux en matière de religion :
“ [Ils disent] Seigneur ! Donnes-nous ce que tu nous as promis par Tes Prophètes et ne nous afflige pas au Jour de la Résurrection ; certes, point tu ne négliges ta promesse. Leur Seigneur les avait exaucés : Je ne délaisserais le moindre acte que vous accomplissiez, homme ou femme, les uns comme les autres,[4]…” S3.V194-195.
Toute inégalité de traitement ou de considération, toute discrimination, ne reposent que sur la validation a priori d’une différence intrinsèque. Il y a ainsi des races supérieures et les races inférieures, des peuples élus et les peuples abandonnés, des nations civilisatrices et les nations civilisables, des communautés supérieures et d’autres inférieures…
A l’opposé de ces plaies de l’humanité, la rigueur coranique : deux choses ontologiquement égales le demeurent quelques soient les cas d’application. Il n’y a pas pour le Coran de sous-êtres ni de sous-catégories d’êtres, nous aurons l’occasion de revenir sur point essentiel tant le poison de la discrimination semble vouloir infuser le sang de l’Islam.
5- Egalité spirituelle :
Cette égalité en essence, en foi, et en religion, s’exprime alors rationnellement jusqu’au niveau de plus haute spiritualité, la sainteté :
“ Lorsque les Anges dirent : Ô Marie ! En vérité, Dieu t’a élue et purifiée. Il t’a élevée au-dessus des femmes de tous les Mondes. Ô Marie ! Sois dévouée à ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent.”S3.V42-43.
Plus encore, cette sainteté féminine est proposée en modèle de réflexion :
“ Dieu donne en exemple aux croyants […] Marie fille de Imrân, restée vierge, à laquelle Nous insufflâmes de Notre esprit. Elle fut véridique quant aux paroles et aux Ecrits de son Seigneur ; elle appartint au gens de dévotion.” S66.V11-12.
La référence à la virginité ne vise ici que la naissance miraculeuse de Jésus. Au demeurant, et sans qu’il s’agisse de sainteté, le Coran invite les croyants à méditer en le même passage le cas de l’épouse de Pharaon, l’exemple d’une femme vertueuse sous l’emprise d’un mâle tyran :
“ Dieu donne en exemple aux croyants la femme de Pharaon. Elle disait : Seigneur élève-moi une demeure au Paradis, délivre-moi de Pharaon et de ses actes ainsi que de l’injustice de son peuple… ” S66.V11.
6- Egalité, communauté, réciprocité :
Puisque issus d’un même principe, projetés dans le même monde, cheminant en la même foi pour le même objectif : le retour vers Dieu, il est attendu et entendu que les femmes comme les hommes appartiennent à une seule et unique Communauté, au même titre et de plein droit, en totale équivalence les uns comme les autres et les uns pour les autres ; seule la réciprocité est preuve vraie de l’égalité :
“ Les croyants et les croyantes sont un soutien les uns pour les autres. Ils s’appliquent à ce qui est convenable et s’opposent à ce qui est blâmable. Ils accomplissent la Prière, donnent l’Aumône purificatrice, obéissent à Dieu et à Son Prophète. A ceux-là, Dieu fera miséricorde ; Il est Tout-Puissant et Sage.” S9.V71.
« Egalité, communauté, réciprocité » aurait du être la devise inscrite en lettres d’or en le coeur des croyants. Le terme arabe walî traduit ici par soutien connote un ensemble de notions telles que : amitié, intimité, contiguïté, assistance, compagnonnage, tutorat, protection, amitié, alliance, proximité, etc.
7- Pas de sexisme dans le Coran :
Il s’agit bien là de la conséquence concrète des principes précédents, ce que devrait être la traduction sociétale de ces fondements essentiels d’égalité. Le Coran réfuta donc que l’on puisse disqualifier les femmes du fait même qu’elles ne sont point homme :
“ A Dieu la royauté des Cieux et de la Terre, Il crée ce qu’Il veut. Il fait don de fille ou de garçon à qui bon lui semble.” S42.V49.
Cette prise de position coranique dément ceux qui affirment que le statut différent, pour ne pas dire discriminatoire, des femmes Ici-bas relève d’une volonté de Dieu. Notons l’expression « Il fait don », yahabu, signifiant fortement la valeur des unes comme des autres, notons de même qu’en ce verset les femmes sont citées avant les hommes.
Il n’y a pas de sexisme dans le Coran et il fustigea cette conception inique :
“ Lorsqu’on annonce à l’un deux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit, se noircit même, et il suffoque. Laissera-t-il apparaître aux gens ce mal qu’on lui annonce, devra-t-il la garder malgré la honte ou l’enterrera-t-il vivante ?[5] Leur jugement est vraiment une infamie.” S16.V58-59.
Cette dénonciation affirme avec indignation et force la conception égalitaire du Coran. Cette position, rappelons-le, était en opposition totale avec la mentalité bédouine tout comme avec celles de l’ensemble des cultures de cette époque et de celles qui suivirent.
Ainsi donc, il apparaît clairement que le Coran postule et affirme une égalité parfaite entre la femme et l’homme. Mais, et ce discours est fréquent chez les musulmans comme chez les musulmanes, l’on pourrait concevoir que cette égalité est uniquement d’ordre théorique ou essentialiste, ontologique. En pratique, la femme en ce monde nôtre n’aurait pas le même statut que l’homme, elle nécessiterait d’être protégée, elle devrait en quelque sorte bénéficier d’une paternaliste dhimmitude intérieure…
Il n’en est point ainsi et nous citerons là, à titre d’exemple, la conception du couple selon le Coran. Le couple est par définition concrète le lieu intime où s’expriment les conceptions sociales quant à l’homme et la femme. De ce fait, il peut être un havre de paix comme un enfer, toujours le reflet de la société. Alors même que le monde bédouin concevait la relation homme/femme soit sous l’angle de la jouissance physique soit sous l’aspect du service rendu, le Coran vint prêcher avec une étonnante fraîcheur et modernité un couple tout autre, fait d’amour, de respect, et de réciprocité :
“ C’est un signe de Dieu d’avoir créé de vous-mêmes votre moitié afin que vous demeuriez en paix auprès d’elle. Il a voulu entre vous amour et miséricorde. Certes, il y a bien en cela des Signes pour qui réfléchit.” S30.V21.
En toute logique, de nombreux autres versets viennent étayer et éclairer cette déclaration de principe et les mentionner constituerait à lui seul un sujet ce qui n’est point notre présent propos. Cependant, nous aurons compris que, sur cette base, il serait totalement incohérent que le Coran puisse prôner une inégalité sociale au préjudice des femmes et au service des hommes tout en postulant de l’égalité foncière des uns et des autres. Seule l’égalité et l’équité non négociables peuvent illustrer la clarté de la hauteur de vue coranique.
Pour autant, un certain nombre de versets nous brûlent les lèvres comme ils nous transpercent le cœur, et l’on est parfaitement en droit de se demander comment justifier de tels versets, tous références des 15 questions que nous avions listées à l’article éponyme précédent. Comment harmoniser l’égalité intrinsèque et sociale que le Coran affirme sans l’ombre d’un doute et l’existence de versets qui testeraient contre les femmes, les réduiraient de moitié quant au témoignage ou l’héritage, les cantonnerait à la piété domestique, à l’obéissance craintive à un homme en droit de puissance et de jouissance ? Autant d’arguments prétendument coraniques mentionnés à longueur de temps par bien des Doctes comme par le peuple de l’islam. D’aucuns, en guise de revendication et selon une dialectique fruste, justifient sans honte au nom de Dieu, comme une provocation à la Lumière, leur vision patriarcale et phallocrate du monde. Je le dis sans faux-fuyants, il n’y a pas pire crime que de prétendre au mal au nom du Créateur des Mondes Celui qui s’est nommé Lui-même le Tout-Miséricordieux Tout de miséricorde. Face à une situation toujours aussi délicate, la raison comme le cœur se doivent de ne point éviter le problème, d’ignorer vertueusement la difficulté apparente.
Nous aurons donc montré, et compris, que le Coran, sans ambages et sans ambiguïté, stipulait de la totale égalité des femmes et des hommes. Une égalité ontologique, intellectuelle, morale et spirituelle, mais aussi sociétale, et qui se doit d’être traduite par la justice, l’équilibre et l’équité. Ainsi verrons-nous, dès le prochain article, les principes généraux régissant la compréhension de l’Islam et permettant de résoudre avec cohérence ce qui nous semble d’insurmontables contradictions.
[1] On note que les termes nafs, âme, et zawj, époux ou épouse, moitié, désigne en arabe aussi bien le masculin que le féminin, ils sont donc interchangeables dans ce type de phrase. Ce n’est qu’une lecture usuelle et automatisée qui nous fait comprendre que la femme aurait été là « extraite » l’homme.
[2] Ici le Coran se démarque profondément du discours biblique que l’on a pourtant réussi à lui superposer. En effet, un hadîth bien connu que l’on trouve chez Muslim, comme chez Al Bukhârî ou Ibn Hanbal, fait dire au Prophète que les femmes ont été créées à partir d’une côte et que la courbure d’une côte ne saurait être redressée sans être brisée. Outre que ce hadîth sahîh est rapporté par Abû Hurayra au nom duquel l’on a introduit en islam nombre de propos issus de la culture religieuse juive et chrétienne orientale, cet unique hadîth est ahâd. C’est-à-dire que ce texte n’a qu’une faible valeur probante puisque il ne serait connu que selon une seule chaîne de transmission, isnâd. En tout état de cause, ce type de document ne peut être opposé à un discours coranique contraire et par ailleurs fort explicite et redondant, nous l’avons exposé. Nous verrons au prochain article la nécessaire hiérarchisation des données et informations en islam. Mais, plus encore, ce même hadîth justifie, sous couvert de bien traiter les femmes, leur nature alors prétendument faible et non droite nécessitant qu’on les traite avec compassion… affirmation au mieux paternaliste et en totale opposition avec l’ensemble des propos coraniques que nous citons en cet article qui, eux, prônent l’égalité ontologique, pleine et foncière, entre l’homme et la femme, cette dernière n’étant pas à redresser !
[3] Dans le Coran c’est l’arbre en sa totalité qui est frappé d’interdit, les fruits ne le sont que par voie de conséquence.
[4] « les uns comme les autres » : nous traduisons ainsi dans le contexte la locution « ba‘dukum min ba‘din ». Celle-ci a suscité quelques difficultés aux commentateurs qui y virent plutôt l’indication d’un rappel de la communauté d’origine des hommes et des femmes. Mais il nous parait plus simple et plus cohérent d’entendre cela comme une figure rhétorique d’insistance, de rappel, concernant l’égalité des hommes et de femmes en bien comme en mal. Nous avons d’ailleurs la formule équivalente en S9.V67 où, indubitablement, elle ne peut prendre le sens classiquement admis mais supporte parfaitement notre choix de traduction « les uns comme les autres ».
[5] Allusion à une pratique assez courante dans l’Arabie préislamique : l’homme enterrait les nouveau-nées filles, tant par peur du déshonneur que pour éliminer un vecteur de surpopulation. De même, les Arabes sacrifiaient souvent à la naissance les femelles des animaux afin d’éviter le surpâturage…
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