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DSK “mi-homme, mi-cochon” pour la juriste Marcela lacub

Violent télescopage de l’actualité, alors que le bon peuple de France, qui n’a que l’austérité pour compagne, doit consentir toujours plus d’efforts dans une société où les symboles s’entrechoquent et les valeurs morales s’effritent, le psychodrame d’une élite décadente se donne tristement en spectacle, déballant ses turpitudes et ses travers sur la place publique, sans pudeur, sans scrupules, mais avec une insouciance pleine de morgue qui se moque du monde.

A mi-chemin entre le règlement de comptes qui frappe au-dessous de la ceinture, et le coup marketing qui espère tirer profit de frasques scabreuses, le livre "Belle et Bête" de Marcela lacub, une juriste, chroniqueuse à Libération et arrière-petite-fille de rabbin, est très présomptueux, puisqu’il prétend intellectualiser ce qui n'est ni plus ni moins qu’une vulgaire coucherie de 7 mois avec le prédateur sexuel notoire du parisianisme : DSK.

L’obscure pulsion qui l’a précipitée, en 2012, dans les bras du puissant déchu de tout et emporté par la bourrasque planétaire du scandale, dépasse l'entendement, sauf pour les critiques d’une certaine presse qui, comme ce fut le cas avec l’ouvrage autobiographique de Frédéric Mitterrand,  profondément malsain et condamnable,  intitulé  « La mauvaise vie », encensent ses secrets d’alcôve.

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Il faut dire que Marcela lacub traite DSK de « mi-homme, mi-cochon », certes une métaphore bien sentie, mais qui s’avère plus affligeante qu’enthousiasmante par ce qu’elle révèle de celle qui a osé la coucher sur le papier…

Une certaine idée de la France s’exprime dans cet ouvrage graveleux, celle de la déliquescence d’une caste de nantis, passés maîtres dans l'art de jouer les donneurs de leçons mais aussi sur les peurs, tout en capitalisant sur leurs incartades. Tout cela n'est que littérature, cynique et racoleuse, mais en aucun cas une oeuvre littéraire.

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