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DSK : le nouveau conseiller du gouvernement tunisien, c’est lui !

Mais dans quel monde vivons-nous pour assister au retour en grâce de DSK, le notable déchu et emporté par le scandale planétaire de ses turpitudes dégradantes et répréhensibles, sous les cieux tunisiens extraordinairement cléments où la célèbre morale de La Fontaine semble se vérifier avec une acuité dérangeante : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir » ? Dans le meilleur des mondes, décadent assurément !

Dans ce bas monde en pleine déliquescence où prospèrent, avec un cynisme sans nom, les nantis, les faiseurs d'opinion et de guerre, et autres directeurs de conscience, le puissant blanchi par la justice en France mais qui a dû payer à prix d’or sa liberté aux Etats-Unis ( cf : les affaires glauques et retentissantes du Carlton de Lille et du Sofitel de New York), et dont les cercles d’influence se sont évertués à normaliser l’image, jusqu’à lui faire gravir les marches du festival de Cannes en 2013, vient d’être choisi pour redorer l’image de la Tunisie en vue d'y attirer de nouveaux investisseurs de tous les horizons, nationaux comme étrangers, institutionnels comme privés.

Un comble pour l’ex-directeur du FMI et ancien champion de la gauche caviar, dont le masque est définitivement tombé et le blason irrémédiablement terni !

Dans ce monde propice aux petits arrangements entre amis, ou faux amis, et source de cruelles désillusions, l’impensable retour en force de DSK dans le sérail politique ne se produit pas au royaume de l’Atlas, dans le somptueux riyad où il coule toutefois des jours heureux, à la tête de Parnasse International, une société de «conseil juridique et de gestion», mais à Tunis, en sa qualité d’éminence grise du gouvernement dans le cadre du plan de développement économique du pays.

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« Il aurait en effet permis à la banque Arjil, dont il est partenaire, de remporter un appel d'offres majeur du gouvernement tunisien, la semaine passée », révèle le Figaro dans son édition du 3 mai. Et toujours selon ce même article : « Cet appel d'offres, lancé début avril par la Tunisie, a été remporté par le consortium formé par la banque Arjil & Associés, le bureau d'ingénierie tunisien Comète et le groupe Jeune Afrique. Trois autres banques françaises étaient dans la compétition: les deux groupes Rothschild et la banque Lazard. Avoir DSK dans son équipe technique a-t-il joué en faveur du consortium? «Sûrement», répond Arjil & Associés ».  

Dans ce meilleur des mondes où nous évoluons tant bien que mal, tandis qu’une oligarchie y règne sans partage et se taille la part du lion, DSK, l'ancien ministre qui pensait d'abord à ce qu'il pourrait faire pour Israël, en se levant le matin, avant de songer à l'avenir de la France, se retrouve propulsé aux marches du palais de la Tunisie dont il soutenait l'autocrate Ben Ali, en dépit d’une respectabilité entachée d’ignominie et au détriment de la morale de l'histoire qui, hélas, n'en ressort pas sauve…

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