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DSK, consultant de “Casablanca City Finance pour 2,5 millions d’euros”

Depuis qu’il n’alimente plus la rubrique scandale des gazettes, ou disons moins qu’auparavant, quand il était au sommet de sa déchéance après avoir tutoyé les cimes du FMI et convoité l’Elysée, la silhouette massive de DSK se fait plus rare en France, même si ses apparitions publiques, d’une rare indécence, sur le tapis rouge de Cannes et dans les loges VIP de Roland Garros furent les prémices, en 2013, de la normalisation de son image sulfureuse.

On se doutait, dès lors, que les petits arrangements entre amis étaient à l’œuvre en coulisses pour faire des miracles en public, à savoir redorer le blason profondément terni du prédateur sexuel du PS, en misant sur la mémoire courte des Français noyés dans une surabondance d’informations, et remettre dans le circuit, plutôt que dans le droit chemin, celui qui déclarait en 1991, lors de la première guerre du Golfe : "Chaque matin quand je me lève je me demande qu’est ce que je peux faire aujourd’hui pour Israël« .

Sous quelles latitudes, le Dr Jekyll et Mister Hyde de l’économie allait-il donc faire à nouveau illusion et quel habit de lumière allait-il revêtir pour aveugler son auditoire, que l’on imagine trié sur le volet et tout ouïe devant un oracle payé à prix d’or ? Personne ne sera frappé de stupeur d’apprendre que c’est au royaume de l’Atlas, où il a un pied-à-terre, sous le ciel clément de Casablanca, que DSK aurait peut-être trouvé un tremplin inespéré pour rebondir, grâce à un juteux contrat scellé avec Casablanca City Finance.

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Aussitôt dévoilée par le site marocain Le360 dans son article "Casablanca Finance City s’offre DSK à 2,5 millions d’euros", aussitôt démentie par le Moroccan Financial Board (MFB), cette révélation dérangeante a fait l’objet d’un communiqué officiel envoyé prestement à toute la presse nationale, sauf au site qui a levé le lièvre… Rien de tel pour instaurer le doute quant à la véracité du démenti, d’autant plus qu’il s’attache exclusivement à nier le contrat conclu avec DSK, sans réfuter catégoriquement toute collaboration avec ce dernier, comme l'a décodé Le360.

De son côté, la rédaction du site n’en démord pas, sûre de ses sources et de son scoop, et persiste et signe en affirmant que "DSK a été engagé pour une mission de consulting pour le compte de CFC et que ses honoraires s’élèvent à 2,5 millions d’euros". Vue depuis la France, cette éventualité n’a rien d’extravagant, ni de délirant, bien au contraire ! Ce qui est d’autant plus affligeant, car elle révélerait ce que l’on ne sait que trop par ailleurs : le faible niveau d’exigence en matière de moralité et d’intégrité de ceux qui donnent un si fabuleux coup de pouce à DSK…

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