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Drapeau palestinien : le maire de Vaulx-en-Velin s’insurge contre les “pressions des représentants du gouvernement israélien”

Comment faire le vide autour de soi en France, ou bien s’attirer les foudres des émissaires d’Israël dans l’Hexagone, c’est selon ? En brandissant un peu trop haut, et à la vue de tous, la noblesse de son engagement en faveur de la Palestine, à la manière téméraire du premier magistrat de Vaulx-en-Velin, qui faisait flotter au vent le drapeau palestinien sur le fronton de sa mairie depuis plus d’un an.

A l’issue de sa comparution mercredi 29 juin devant le Tribunal administratif de Lyon, à la demande du Préfet, Bernard Genin a été sommé de retirer dans les 48 heures l’étendard qui a mis les nerfs à vif du CRIF, d’autant plus qu’aucune plainte déposée par la très influente association n’avait eu jusqu’ici raison de l’opiniâtreté de l’indomptable édile.

Le tribunal a justifié cette décision en précisant que ce drapeau traduisait “une prise de position politique dans le cadre d’un différend entre deux Etats étrangers“, une compétence réservée par la Constitution au seul président de la République.

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Contraint de baisser pavillon, en l’occurrence palestinien, Bernard Genin ne reste pas sans voix pour autant, et c’est dans la salutaire dénonciation publique de l’incroyable pression exercée par les ambassadeurs d’Israël en France que va se poursuivre ce qui, hélas, ressemble fort à un combat du pot de terre contre le pot de fer : c’est « une décision politique, prise à la demande du préfet et sous des pressions intolérables de ceux qui sont en fait des représentants du gouvernement d’Israël » s’est-il, ainsi, insurgé dans un communiqué de presse.

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