Securitas traîné devant les prud’hommes par quatre ex-agents musulmans, licenciés à cause de leur barbe
A partir de quelle longueur la barbe, qui a fait un retour en force au poil, n’est plus tendance mais anxiogène, et ne fait pas l’homme à la mode mais le méchant musulman, si ? Là est toute la question qui se pose avec acuité, à la lumière du procès en sorcellerie intenté par l’entreprise Securitas à quatre de ses agents de sûreté de confession musulmane, chargés de scanner les passagers avant leur embarquement, dont les neuf à dix ans d’ancienneté sans anicroches n’ont pas pesé bien lourd après les attentats de Paris, et face aux regards suspicieux et réprobateurs portés subitement sur eux. En savoir plus