La justice statuera-t-elle en faveur de la banderole hissée sur le fronton de la mairie de Stains, en Seine-Saint-Denis, sur laquelle s’affiche en grand le soutien municipal à Marwan Barghouti, le charismatique et très populaire dirigeant politique palestinien, embastillé depuis plus de 13 ans après avoir été condamné par un tribunal militaire israélien – soit illégalement au regard du droit international – à cinq peines de prison à perpétuité ? Rien de moins !! La justice sera-t-elle sourde à ceux qui, localement, crient haro sur l’affiche en protestant contre sa nature explosive favorisant la montée de « l’antisémitisme et du communautarisme présents à Stains » selon ses détracteurs, et se montrera-t-elle réceptive aux arguments du premier magistrat de la cité, Azzedine Taïbi, qui l’a maintenue en place depuis son élection en 2014, fidèle à ses prises de position intraitables envers la politique d’Apartheid d’Israël et favorables au boycott à son encontre ? Azzedine Taïbi, le maire de Stains Autant de questions qui sont pour l’heure en suspens, à l’approche de la comparution de l’édile de Stains, lundi 21 mars, devant le tribunal administratif de Montreuil pour plaider sa cause et battre en brèche l’alarmisme du Cassandre local, Julien Mugerin, chef de l’opposition municipale, lequel avait exigé en 2014 le retrait de la banderole auprès du Préfet de Seine-Saint-Denis. En savoir plus