DSK : le nouveau conseiller du gouvernement tunisien, c’est lui !
Mais dans quel monde vivons-nous pour assister au retour en grâce de DSK, le notable déchu et emporté par le scandale planétaire de ses turpitudes dégradantes et répréhensibles, sous les cieux tunisiens extraordinairement cléments où la célèbre morale de La Fontaine semble se vérifier avec une acuité dérangeante : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir » ? Dans le meilleur des mondes, décadent assurément ! Dans ce bas monde en pleine déliquescence où prospèrent, avec un cynisme sans nom, les nantis, les faiseurs d’opinion et de guerre, et autres directeurs de conscience, le puissant blanchi par la justice en France mais qui a dû payer à prix d’or sa liberté aux Etats-Unis ( cf : les affaires glauques et retentissantes du Carlton de Lille et du Sofitel de New York), et dont les cercles d’influence se sont évertués à normaliser l’image, jusqu’à lui faire gravir les marches du festival de Cannes en 2013, vient d’être choisi pour redorer l’image de la Tunisie en vue d’y attirer de nouveaux investisseurs de tous les horizons, nationaux comme étrangers, institutionnels comme privés. En savoir plus