in

Djamel Debbouze : “Je ne trouve pas normal que des gamins de 20 piges aient des barbes jusqu’à l’omoplate”

Connu pour sa remarquable culture, et la finesse de ses analyses, l’histrion Djamel Debbouze a accordé un entretien à l’hebdomadaire Télérama. Se muant le temps de cette interview en sociologue de comptoir, le comique semble regretter que la « religion prenne de plus en plus de place”. Dans ce même entretien, Debbouze révèle qu’étant jeune, il vénérait une autre religion au contenu beaucoup plus sportif que spirituel. “Nous quand on était gamin, notre religion, c’était le foot ».

Puis emporté par la fulgurance de son esprit, Djamel trouve un angle d’analyse plutôt original en situant le débat sur la pilosité des jeunes : “Aujourd’hui, je ne trouve pas normal que des gamins de 20 piges aient des barbes jusqu’à l’omoplate, des djellabas Lacoste, qu’ils essaient de prêcher la bonne parole. Ils n’ont jamais lu le Coran de leur vie. Si la religion prend autant de place (…) c’est que la politique a déserté les lieux ».

Après son analyse barbante au sens propre et figuré du terme, Djamel s’est ensuite livré à une fine introspection de sa personne : « Au début, j’avais la honte comme moteur. La honte de tout. Tiens j’avais honte de mes cheveux : je voulais qu’ils soient lisses, je voulais ressembler aux hommes qu’on voit sur les flacons de shampooing. J’ai tout essayé : l’huile, la terre…. Je n’ai pas réussi à les lisser. Aujourd’hui, je les aime tels qu’ils sont (…), c’est en partie grâce à ma femme”.

Publicité
Publicité
Publicité

Rappelons enfin que les médias toujours friands de ses analyses avaient sollicité l’intellectuel burlesque Djamel pour recueillir son appréciation sur le débat sur l’identité nationale. Notre boute-en-train s’était encore une fois distingué par sa profonde culture historique en affirmant au Parisien que “L’Islam est en Europe depuis 3000 ans”.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

La demande d’une mission parlementaire sur l’islamophobie toujours sans réponse

Fadela Amara, la Cassandre du pouvoir, au sujet de la Tunisie