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Dix-huit mois de prison avec sursis requis contre le recteur de la mosquée de Nanterre

L’habit ne fait pas le moine, et en l’occurrence ne fait pas l’imam intègre et irréprochable…Revêtu de sa djellaba grise comme on se drape dans l’habit de l’honnête homme pour faire face à ses juges, Mohamed Boudjedi, figure de l’islam des Hauts-de-Seine depuis trente ans, tout à la fois mufti, imam et recteur de la mosquée de Nanterre, comparaissait récemment devant le tribunal correctionnel pour  "abus de confiance" et "blanchiment de fraude fiscale".

Devant un auditoire plus difficile à convaincre que celui de ses fidèles, qui l’écoutent religieusement depuis des années, Mohamed Boudjedi a eu beau prêcher pour sa paroisse et se parer de toutes les vertus, son "honnêteté", qu’il a chèrement défendue, n’a pas eu la résonance escomptée.

En plus des 240 000 € de revenus non déclarés au fisc en trois ans, de 2006 à 2008, il s’est octroyé au moins 20 000 € des dons des fidèles et a déposé sur son compte personnel plus de 26 000 € de subventions versées par la Grande Mosquée.  "C’est mon salaire d’imam", a répliqué l’intéressé. Un argument qui est tombé à plat, puisqu’aucun imam n’est rémunéré, ainsi que l'a affirmé la Grande Mosquée de Paris.

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Peu crédible dans le rôle de composition de l’imam "naïf", incapable de ce dont on l’accuse, c'est-à-dire d’avoir détourné l’argent des fidèles et les subventions de la Grande Mosquée de Paris, ce père de huit enfants, président de l’Association islamique des religieux de Nanterre (AIRN), qui cumulait les casquettes pour mieux s’accaparer tous les pouvoirs, pourrait encourir dix-huit mois de prison avec sursis et 75 000 € d’amende. L’imam, qui se croyait au-dessus des lois, sera fixé sur son sort le 12 juin

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