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Deux ex-membres de feu Génération identitaire condamnés pour leurs tweets haineux contre le recteur de la mosquée de Lyon

Alors que la pandémie faisait rage et que la France, à l’instar du monde entier, se barricadait devant son affolante propagation, deux dangereux semeurs de troubles ne trouvèrent rien de plus pernicieux que d’avoir dans leur ligne de mire Kamel Kabtane, le recteur de la mosquée de Lyon. 

Deux ans plus tard, ces anciens nervis de feu Génération identitaire, le groupe d’extrême droite dissous en 2021 que personne ne pleure, n’ont pas eu gain de cause dans le prétoire. Rattrapés par leurs tweets hautement délétères et mensongers visant cette figure de l’islam du Rhône, ils ont été condamnés hier, mardi 21 février, à Lyon, pour « provocation publique à la haine ».

Mal en a pris ces deux ex-agitateurs du nationalisme revanchard d’avoir déversé leur venin sur les réseaux sociaux ! Leur sombre dessein ? Livrer à la vindicte Kamel Kabtane, en l’accusant à tort d’avoir fait résonner l’Adhan pendant le confinement, pour mieux appeler à son expulsion vers l’Algérie via une pétition en ligne, et à grand renfort de montages photos infamants et anxiogènes.

L’un des deux mis en cause, un ancien porte-parole, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, tandis que son comparse, un ex-militant, a écopé d’une amende de 5.000 euros. 

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Kamel Kabtane, le recteur de la mosquée de Lyon

En réponse à l’odieuse campagne de calomnie qui jetait sur lui le discrédit, le recteur de la mosquée de Lyon avait alors affirmé, preuve et témoignages à l’appui, que le seul appel à la prière lancé à Lyon pendant le confinement avait résonné le 25 mars 2020, en se mêlant au tintement des cloches de toutes les églises de France, pour une belle et noble cause : la solidarité avec les soignants.

« Cette condamnation me confirme que (…) nul ne peut faire l’objet d’un traitement aussi exécrable que celui dont j’ai été l’objet de la part d’individus qui, sous le couvert de la liberté d’expression, ont cru être en droit d’attenter à ma dignité et à mon honneur en mettant en cause mon appartenance à ce pays et l’action que j’ai entreprise depuis toujours au service du vivre ensemble et du pays », a déclaré Kamel Kabtane, à l’annonce du verdict.

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