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Le destin tragique du jeune Abdulrahman bouleverse l’Egypte

Enfant des rues, jeté dehors du jour au lendemain, avec son frère, par un père indigne qui s’est débarrassé de sa progéniture pour complaire à sa seconde épouse, l’histoire déchirante du petit Abdulrahman dont la douloureuse errance, en plein cœur du Caire, a trouvé un certain apaisement grâce à la compagnie de chiens errants, a brisé le cœur de nombreux Egyptiens.
Abandonné de tous, sans nouvelles de son frère et livré à lui-même dans la jungle de l’espace public, où il a été roué de coups et volé à plusieurs reprises, notamment par une femme qui lui avait loué un taudis, le jeune garçon, sans famille et sans toit, tente de survivre depuis trois ans dans l’indifférence générale.
Il aura fallu qu’un reporter de VideoYoum7 braque l’objectif de sa caméra sur son destin tragique pour susciter enfin une forte onde de choc émotionnel, d’abord sur les réseaux sociaux, puis dans le monde réel, jusqu’au sommet du pouvoir égyptien qui s’est engagé à mettre un terme à son calvaire et à lui prodiguer les meilleurs soins dans un institut spécialisé pour enfants orphelins et sans-abri.
« Je ne vois plus ma mère qu’en rêve, je ne l’ai pas revue depuis très longtemps, quand j’étais très jeune », a confié Abdulrahman à la journaliste qui l’interviewait sur le trottoir. Rien n’aura été épargné à ce petit égyptien, si vulnérable et courageux à la fois, dont l’esprit est constamment tourmenté par l’absence cruelle de sa maman et de son frère. Il ignore ce qu’ils sont tous deux devenus.
« J’ai loué une petite chambre à une femme appelée Shaimaa quand j’ai commencé à vivre dans la rue. Je vends des papiers tissus et je lave les voitures pour gagner ma vie. Mais après avoir économisé une petite somme, elle m’a volé mon argent et m’a expulsé », raconte-t-il, le cœur gros.
Après des mois de solitude, de déshérence, de souffrances affectives et physiques, Abdelrahman, poussé par la force du désespoir, est venu à bout de bien des dangers, a déjoué bien des pièges tendus par des adultes sans cœur et sans scrupules, entouré de sa nouvelle famille d’adoption, débordante d’amour et d’une fidélité sans faille : cinq chiens errants qui ne quittent plus leur petit protégé depuis que leur route de vagabondage a croisé la sienne.

« Je suis plus heureux avec des chiens, ils sont de meilleure compagnie que la plupart des humains. Les hommes ne veulent que l’argent, et rien d’autre. Je me suis détourné des gens qui me disaient de rester loin d’eux », a-t-il souligné, en indiquant ne plus rien attendre de ses parents proches, cousins, oncles et tantes, qui l’ont totalement rejeté depuis qu’il est dans la rue.
« Chaque jour, quand je prends le petit déjeuner, j’essaie d’obtenir de la nourriture pour les chiens, et si quelqu’un me donne du  poulet frit, je donne les bonnes parties aux chiens et pas seulement les restes », précise-t-il devant la caméra non sans émotion, ajoutant : « Souvent, quand je me sens fatigué, je m’assois et les chiens sont gentils avec moi. Ils me font la fête ou dansent avec moi ».
Le récit poignant de l’enfance sacrifiée, oubliée et d’autant plus dramatique du petit Abdulrahman, a bouleversé plus de 800 000 téléspectateurs égyptiens, déclenchant une profonde prise de conscience et un grand élan de solidarité à l’échelle nationale.

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9 commentaires

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  1. Oncle Sab: pourtant tous les gens autour sont musulmans non? Personne n’a réagit avant que ce petit passe à la télé… Et vous parlez d’hypocrisie? Je suis musulmane, ce n’est pas un problème de religion c’est un problème de misère sociale et je suis d’accord avec Moussa, les gouvernements des pays arabo-musulmans feraient bien de s’occuper de leur peuple au lieu de se cramponner à vouloir imposer leur vision de l’islam. Donner à manger, une éducation et un avenir aux enfants me semble prioritaire. Et qu’ils laissent les gens vivre leur religion en paix.

  2. ce pere indigne devrait etre en prison pour abandon de rogeniture
    malheureusement au pays de sissi le dictateur soutenu par les hypocrites occidentaux
    la misere et l injustice regnent
    QU ALLAH vienne en aide a ce pauvre enfant et a tous les victimes de l injustice

  3. Est-ce que ce pere ne merite pas la prison,faire des enfants!! encore faut-il les aimer
    et etablir la menogamie une fois pour toute en terre arabo-musulmane,on sait que la
    plupart des pays arabes sont pauvres source d’alphabetisme et de maltraitance,le nombre d’enfants qui errent dans les rues la nuit est affolante.

  4. Slm à tous.
    En lisant toute cette haine sur les musulmans, je suis obligé de répondre aux ignorants.
    Un pays musulman est un pays dirigé par un musulman !! Es ce la cas ?
    L’école musulmannes el azahar n’est pas responsable de l’avidité de l’état et impératrice “SISI” soutenu par les USA et le valet hollande.
    Mon chère “Heffray” et pseudo “MOUSSA” demandez à MAM la gazeuse ou est la démocratie ??
    Vive la démocratie hypocrite.

  5. J’espère que ce pauvre petit n’a pas été séparé de ses meilleurs amis ( les chiens ) mais j’en doute fortement car les chiens sont considérés comme impurs alors que ce sont de si merveilleux compagnons !

  6. On veut nous faire croire que l’on se soucie de l’humain : de la veuve du pauvre et de l’orphelin dans ce pays se disant musulman alors qu’il en ai tout autre… Quelle hypocrisie !!!
    Juste de la poudre aux yeux

  7. Les pseudos savants d’ El Azhaar feraient mieux de pencher sur l’état de misère avancée dans lequel est plongée l’Egypte et de se demander pourquoi une partie des hommes de ce pays sont des violeurs en puissance . Plutôt que de nous bassiner avec leurs fatwas qui n’ont aucun sens dans une époque moderne où l’Islam doit impérativement mener à un modernisme et un donc un vivre mieux autant sur le plan matériel que spirituel . NOUS les Arabomusulmans sommes tous issues de pays où le simple fait de vivre est une galère sans nom ! Et on ose donner des leçons aux occidentaux , du style ,la fin du monde , bla bla .

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