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Des Suédois, membres d’un Club de Barbus, pris pour des jihadistes de Daesh

Actuellement très tendance, alors qu’il y a peu encore elle était démodée, la barbe, en l’occurrence longue, fleurie et digne des Vikings, fait un retour en force sur le Vieux Continent, mais cette pilosité visible n’est toutefois pas sans risque pour ceux qui l’arborent fièrement…

Trois jours après leur mésaventure qui, sur le moment, les a quelque peu désarçonnés et hérissé le poil, sept joyeux compères suédois, tous membres d’un Club de Barbus inspiré de l’association créée aux Etats-Unis "Bearded Villains, luttant contre les injustices, l'homophobie, le racisme et l'oppression, préfèrent aujourd’hui rire de bon cœur de leur séance photo qui a tourné court, après avoir été pris pour des… terroristes de l’Etat Islamique…

Sept inconnus, à la barbe bien fournie, prenant la pose dans la campagne suédoise, avec pour seuls décors, les ruines du château de Brahehus et le drapeau de leur confrérie représentant deux sabres blancs croisés sur fond noir, il n’en fallait pas plus pour affoler un automobiliste qui passait par là, lequel a aussitôt alerté la police locale qui a délégué deux de ses agents pour débusquer ce « rassemblement de terroristes », selon les extrapolations hasardeuses d’un conducteur figé sur place.

Andreas Fransson, un trentenaire travaillant dans la publicité, connu pour sa jovialité à toute épreuve, n’en revient toujours pas que lui et ses camarades aient été assimilés à de dangereux jihadistes, même s’il concède que l’étendard de leur organisation, qui compte soixante adeptes en Suède, pouvait prêter à confusion… Mais à ce point-là tout de même, cela dépasse leur entendement !

Sans se départir de son humour, celui-ci a raconté à l'AFP une confrontation avec la police ubuesque, presque gagesque, alors qu’ils étaient en train de se photographier pour témoigner de leur fraternité à l’Internationale des "Bearded Villains" devant un drapeau qui se transmet de club en club dans le monde entier. Une fois la méprise établie, c’est une certaine hilarité qui l’a emporté, tant du côté des policiers qui sont repartis bredouilles mais « le sourire aux lèvres », que des barbus bien inoffensifs qui ont pris le parti d’en rire, jaune au début…

"C'était un incident drôle, mais il est regrettable d'être associé au groupe Etat islamique au seul motif que l’on porte la barbe, surtout quand on songe à nos activités caritatives", a néanmoins déploré Andreas Fransson, dont le sens aigu de la dérision a atteint ses propres limites…

 

 

 

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