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“Des billets et des bombes” : la BD choc qui revient sur l’affaire Sarkozy – Kadhafi

Cinq journalistes d’investigation et un dessinateur de BD retracent les liens entre l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, et l’ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi dans une bande dessinée parue  aux éditions Delcourt/La Revue Dessinée.

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14 commentaires

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  1. Je pense qu’il faut demeurer très prudent dans cette faire. Tout le monde ment, et les preuves palpables n’impliquent que des intermédiaires foireux. Par ailleurs, chacun présente sa version des faits. Les somme débloquées pour la campagne de Sarkozy varient du simple au quintuple selon le témoin. On n’est même pas sûr que la totalité de ces “subventions” n’ait pas été étouffée par les intermédiaires.
    En attendant, si Sarko avait pris du fric, je doute qu’il eut pris le risque d’attaquer la Libye, au risque de se faire balancer.
    S’agissant du mobile de cette attaque, on est tout aussi perplexe. Certes, le motif officiel (protéger Benghazi) n’est pas crédible, mais la vraie motivation est tout aussi mystérieuse. On a évoqué l’intention de Kadhafi de faire grimper les cours du pétrole… J’entends cette histoire de projet monétaire pour la première fois. Si bien que j’ai comme un doute. On a aussi évoqué une guerre publicitaire, comme pour le Vietnam, qui a été déclenché pour des raisons électorales.
    Bref. A ce jour, aucun organe de presse sérieux n’a émis de certitudes. On n’est même pas sûr que Sarko ait touché. Par contre, il semble établi qu’un budget a été débloqué par la Libye. Reste à savoir si les intermédiaires n’ont pas tout étouffé. Or, ce sont ces intermédiaires foireux qui aujourd’hui témoignent à charge. Qui peut croire Takkiédine?
    Bref, je ne manquerai pas de lire cette BD, mais avec une certaine méfiance. Elise Lucet, qui a enquêté sur cette affaire, s’est bien gardée de conclure.
    Quant au Canard, il demeure tout aussi dubitatif. …Et pour cause. Les fameuses preuves vidéo promises par le clan Kadhafi n’ont jamais été produites.
    On est juste sûr d’une chose. La France n’aurait pas du attaquer la Libye.

    • Bonjour Patrice: surprenant que vous n’ayez jamais entendu parler du projet” du dinar or” de Khadaffi. pourtant, lors de l’affaire DSK et de la façon dont il aété destitué du FMI, beaucoup ont en parlé.
      Par exemple, j’aime bien Valérie Bugault ( Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique ) comme ce paragraphe que je vous soumet( tout l’article parle de la geopolitique du Brexit):
      “C’est d’ailleurs dans ce cadre précis que s’est inscrite, en son temps, la déchéance de Dominique Strauss Kahn, ancien dirigeant du FMI. Ce dernier tentait d’imposer les Droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI [14 Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_de_tirage_spéciaux%5D comme monnaie mondiale en remplacement du dollar. Pour cela, il avait manœuvré pour faire entrer, via l’or, les avoirs et les relations de l’ancien dirigeant Libyen Mouammar Kadhafi, 14, une partie du continent africain dans des liens monétaires semblables à ceux de l’euro – le fameux « dinar-or africain » ; la nouvelle monnaie en préparation ayant vocation à intégrer le panier de monnaies que sont les DTS du FMI [16 Cf. http://www.ebengostone.com/sacrifice-de-dsk-et-kadhafi/%5D. Or, les dirigeants « patriotes » américains avaient compris que cette stratégie était directement opposée à la pérennité de la devise américaine en tant que monnaie mondiale. Ils se sont donc opposés à cette stratégie en éliminant politiquement la personnalité du FMI (DSK) qui l’incarnait. “

      • Tout à fait @Yasmina. D’ailleurs l’Europe et la France en paient le prix actuellement. Si on suit les choses comme vous l’avez fait, on remarque qu’il s’est toujours agit entre autre d’affaiblir la France et l’Europe par extension. La crise des gilets jaunes est d’ailleurs l’un des premiers symptômes apparents et c’est loin d’être fini. La guerre d’Irak a empêché la France et l’Europe d’avoir un Euro-pétrole et la Lybie un Euro-or. Sarko (= il l’a volé en arabe) est le plus grand traître de l’histoire de France.
        Les anglo-saxons ont toujours cherché à écraser la France qui a toujours gêné au conseil de sécurité en faisant un équilibre entre d’un côté les anglo-sionistes et de l’autre les eurasiatiques. Nous n’avons pas fini de payer le prix de cette perfidie.

        • Bonjour Kalim: Je vous incite à lire les ouvrages de Valérie Bugault : “Du nouvel esprit des lois et de la monnaie” et “Géopolitique de l’Entreprise”. A lire aussi, Jean Rémy “Théorie structurale de la monnaie et applications”. Après ça, on a la culture politique, juridique et économique assez ferme pour affronter vents et tempêtes.
          Un bonne synthèse de ses travaux est disponible sur le site du Sakefrancophone, En tout cas, sa suite d’articles sur le décryptage du système économique est à mes yeux magistrale et salutaire !
          Quand à la politique etrangères de la France….. j’ai envie de vous répondre que les entrailles qui ont enfanté un Dominique de Villepin applaudi par ses pairs au Conseil de sécurité pour dire NON à l’agression contre l’Iraq en 2003, sont stériles à présent!

  2. On peut penser ce qu’on veut de Kadhafi mais soit il a été réellement un dictateur et cette accusation est suffisamment forte pour nécessiter d’expliciter son opinion et le choix d’un tel terme, soit on estime que ce n’est pas le sujet de l’article et donc que ce sujet doit être abordé ailleurs, et alors on doit se limiter à utiliser des expressions neutres ou officielles, « chef d’Etat », « dirigeant » ou « guide de la révolution », etc. Dommage qu’il faille rappeler ces règles de base de l’approche scientifique et déontologique dans un média qui n’est pas du niveau de la presse « people » et des organes de propagande d’un Etat.

    • J’adhère totalement à votre point de vue.
      En effet aborder ce sujet en employent le terme de dictateur influe clairement sur la manière d’aborder ce sujet de manière lucide.
      Ce terme de dictateur ou dictature n’est pas uniquement un mot, mais un outil très influen utilisé par nos « démocratie » dans l’optique du avec ou contre nos valeurs.
      Bien évidemment en occultant toute réflexion ou remise en question.

      • @Alain
        Un pays démocratique est un pays où on a des élections libres. Ca n’interdit pas les dérives dictatoriales. Exemple: La Turquie, ou le Venezuela. A la limite, même la Suisse est une dictature policière, mais démocratique.
        Sinon, je n’ai pas connaissance du fait qu’il y aurait eu des élections en Libye. Néanmoins, Kadhafi n’y était pas vraiment contesté. Il aurait peut être été élu s’il s’était présenté. Si bien que je suis d’accord avec vous pour nuancer.
        Enfin, la France paie cher son intervention, puisqu’elle ne parvient plus à limiter le terrorisme dans la région jadis contrôlée par le Colonel.

    • @Baraa
      Disons dictateur éclairé, puisque la Libye était prospère avant l’intervention occidentale.
      Sinon, je n’ai toujours pas compris les motifs, sans doute cachés, de cette guerre absurde. En revanche, les conséquences sont terrifiantes, tant pour la Libye que pour une bonne partie de l’Afrique du nord.
      Enfin, s’agissant du financement de la campagne de Sarkozy, on attend toujours les preuves. Une chose semble cependant établie: Les dépenses ont excédé de 20 millions les sommes déclarées. Et beaucoup d’argent liquide a été dépensé. Mais ça ne prouve pas que cet argent vient de Kadhafi. On s’est déja planté une fois avec l’affaire Bettencourt, ça serait ballot de recommencer. A ce jour, les seuls à avoir touché de l’argent “officiellement” sont Takkiédine et Guéant…. Mais là encore, il faudrait pouvoir relier ça à la Libye. On a peut être à faire à un écran de fumée pour planquer autre chose. Ceux qui dénoncent sans preuves prennent le risque du ridicule. Voir le bide du juge Gentil. (et l’acquittement de Sarko et Woerth…).
      Le Canard a au moins le mérite de douter quand les faits sont juste supposés.

      • Avez vous entendu parler de démocratie directe, de congrès populaires et d’élections aux congrès populaires avec révocabilité des élus ? Avez vous entendu ou non parler de décisions gouvernementales invalidées par les congrès populaires ? Bref, tout cela pour vous dire qu’il faut se renseigner avant de parler car la vérité est souvent nuancée, elle mérite donc un débat entre les parties concernées. Donc, soit on aborde un sujet, ici celui de la démocratie (ou de « l’Etat des masses ») en Libye sous Kadhafi, mais alors en présentant les arguments des deux parties, soit on ne doit pas l’aborder. Comme ce n’était pas le sujet ici, il valait mieux ne pas entrouvrir la porte sans l’ouvrir vraiment. Mais en tout cas, en Libye il y avait des élections …dont vous dites que vous n’avez pas entendu parler. Alors avant de parler il faut se renseigner. Et ensuite porter un jugement sur ces élections.

        • @Baraa
          Source Wikipédia:

          Mouammar Kadhafi
          معمر القذافي
          Illustration.
          Mouammar Kadhafi en habit traditionnel bédouin (gandoura et toque), en 2009.
          Fonctions
          Dirigeant de fait
          de la République arabe libyenne, puis
          de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste
          (à partir de 1980, « Guide de la Révolution »)
          1er septembre 1969 – 23 août 2011
          (41 ans, 11 mois et 22 jours)
          Président Abdul Ati al-Obeidi
          Muhammad az-Zaruq Rajab
          Mifta al-Osta Omar
          Abdul Razzaq as-Sawsa
          Zentani Mohammed az-Zentani
          Moftah Kaïba
          Moubarak al-Shamikh
          Mohammed Abou el-Kassim Zouaï
          Prédécesseur Idris Ier
          (roi de Libye)
          Successeur Moustafa Abdel Jalil
          (président du Conseil national de transition, de facto)
          Secrétaire général
          du Congrès général du peuple libyen
          (chef de l’État)
          2 mars 1977 – 2 mars 1979
          (2 ans)
          Prédécesseur Abdessalam Jalloud
          (en tant que secrétaire général du CGP)
          Lui-même
          (en tant que président du Conseil de commandement de la révolution)
          Successeur Abdul Ati al-Obeidi
          Président du Conseil de commandement de la révolution
          (chef de l’État)
          1er septembre 1969 – 2 mars 1977
          (7 ans, 6 mois et 1 jour)
          Premier ministre Mahmoud Soleiman al-Maghrebi
          Lui-même
          Abdessalam Jalloud
          Abdul Ati al-Obeidi
          Prédécesseur Idris Ier
          (roi de Libye)
          Successeur Lui-même
          (en tant que Secrétaire général du Congrès général du peuple)
          Premier ministre de Libye
          16 janvier 1970 – 16 juillet 1972
          (2 ans et 6 mois)
          Chef de l’État Lui-même
          Prédécesseur Mahmoud Soleiman al-Maghrebi
          Successeur Abdessalam Jalloud
          Président de l’Union africaine
          2 février 2009 – 31 janvier 2010
          (11 mois et 29 jours)
          Prédécesseur Jakaya Kikwete
          Successeur Bingu wa Mutharika
          Biographie
          Nom de naissance Mouammar Mohammed Abu Minyar Kadhafi
          Date de naissance 19 juin 1942
          (date présumée)
          Entre 1940 à 1943 (probable)
          Lieu de naissance Qasr Abou Hadi (Libye italienne)
          Date de décès 20 octobre 2011 (à 69 ans)
          Lieu de décès Syrte (Libye)
          Nationalité libyenne
          Parti politique Union socialiste arabe
          (1971-1977)
          Conjoints Safia Farkash
          Enfants Mohamed Kadhafi
          Saïf al-Islam Kadhafi
          Saadi Kadhafi
          Moatessem Billah Kadhafi
          Hannibal Kadhafi
          Aïcha Kadhafi
          Saïf al-Arab Kadhafi
          Khamis Kadhafi
          Hana Kadhafi
          Milad Abouztaïa Kadhafi
          Diplômé de Université de Libye
          Académie militaire de Benghazi
          Profession Militaire
          Religion Islam sunnite
          Signature de Mouammar Kadhafiمعمر القذافي
          Coat of arms of Libya-1970.svg Coat of arms of the Federation of Arab Republics.svg
          Coat of arms of Libya (1977-2011).svg Emblème de l’Union africaine.svg
          Chefs d’État libyens
          Chefs du gouvernement libyen
          Présidents de l’Union africaine
          modifier Consultez la documentation du modèle
          Mouammar Kadhafinote 1 (en arabe : معمر القذافي, Muʿammar al-Qaḏāfy1 ou Muʿammar Abū Minyar ʿAbd al-Salām al-Qaḏḏāfī), né vers 1942 à Qasr Abou Hadi et mort le 20 octobre 2011 dans les environs de Syrte est un militaire, homme d’État et idéologue libyen.
          Officier des forces armées libyennes, Kadhafi arrive au pouvoir lors du coup d’État de 1969, qui renverse la monarchie. Il se distingue d’emblée par une politique volontariste visant à concrétiser les objectifs du panarabisme. En 1977, il réorganise les institutions de la Libye en faisant du pays une Jamahiriya (littéralement un « État des masses »), théoriquement gouvernée par le peuple lui-même selon un système de démocratie directe. En 1979, il renonce au poste officiel de chef de l’État, mais demeure de facto aux commandes de la Libye avec le titre de « guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste » (ou plus simplement « guide de la Révolution » ou « frère guide »), exerçant un pouvoir absolu en dehors de tout cadre temporel ou constitutionnel.
          Sur le plan intérieur, son régime utilise les ressources financières de la Libye pour en développer les infrastructures, l’éducation et le système de santé ; les libertés politiques sont par contre quasi nulles et le pouvoir s’appuie sur un système de terreur et de surveillance constante de la population. Sur la scène internationale, Kadhafi milite pour le panarabisme et le panafricanisme ; il utilise en outre la manne pétrolière pour financer des organisations terroristes et autres mouvements de rébellion à travers la planète. Il est notamment accusé d’être le responsable de l’attentat de Lockerbie en 1988 et de l’attentat contre le vol 772 UTA en 1989, qui ont coûté la vie à 440 personnes. Sa politique vaut un temps à la Libye d’être isolée sur le plan international. Par la suite, au début des années 2000, il opère un changement d’attitude diplomatique et parvient à revenir en grâce en se positionnant en allié de l’Occident dans la « guerre contre le terrorisme ».
          Les russes et les chinois aussi ont prétendu faire de la “démocratie directe”. Défense de rire.

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