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Le déluge, les 10 plaies d’Egypte le récit de Joseph  : Ce que dit la science

« ….Toutes les eaux qui sont dans le fleuve se chargèrent en sang » « …les grenouilles montèrent et recouvrirent l’Égypte » « …toute la poussière du sol se changea en moustiques » « …des taons en grand nombre entrèrent […] dans tout le pays d’Égypte » « …tous les troupeaux des égyptiens moururent » « …gens et bêtes furent couverts d’ulcères bourgeonnant en pustules » « …Yahvé fit tomber la grêle sur le pays d’Égypte » « …les sauterelles […] couvrirent toute la surface du pays… » « …il y eut d’épaisses ténèbres… » « …tous les premiers-nés mourront dans le pays d’Égypte… »
Extraits du Livre de l’Exode, chapitres 7 à 12. Bible de Jérusalem, traduction des dominicains de l’Ecole biblique. Editions Fleurus/Cerf
Un documentaire de la TV5 tente d’expliquer que ce qui est rapporté dans l’Exode concernant les dix plaies d’Egypte pourrait avoir un fondement naturel explicable scientifiquement. cela interpelle que l’on soit croyant ou pas, le fondement des religions abrahamiques repose sur la super- structure de la Bible. Il n’est nullement dans notre intention de déconstruire le récit religieux Il n’empêche ! car la foi est le bréviaire de chacun, il est important cependant sans tomber dans le travers du scientisme, de comprendre qu’il y a une explication scientifique à des phénomènes rapportés par les hommes dans leur quête de sens
Il existe de nombreux « miracles bibliques » que la science a tenté d’expliquer, parfois avec succès. Les 10 plaies d’Egypte pourraient être donc dues, selon les scientifiques, à un enchaînement de faits assez exceptionnels dont l’origine serait l’éruption du Santorin. Quelles que soient nos croyances, il est intéressant de constater que la science ne nie pas le bien-fondé des évènements mais qu’au contraire, elle confirme qu’ils ont très bien pu exister. Nous allons dans cette contribution examiner trois évènements structurants des religions monothéistes.

Que peut on retenir de ces concordances ? 

Le mythe du Déluge fait partie de ces mythes bibliques, aujourd’hui reconnu par de nombreux scientifiques. Le 3 décembre 1872, George Smith, spécialiste en assyriologie au British Museum, déchiffre devant la Société d´archéologie biblique de Londres le texte figurant sur une tablette d´argile originaire de…Ourouk en Irak. Cette tablette remonte aux environs du XVe siècle avant-J.-C. Elle est écrite en caractères cunéiformes, la plus ancienne écriture et raconte rien moins que le déluge! Plus vieux que la Bible! Les similitudes avec le texte biblique sont frappantes. Il y est question d´un homme, Utanapishtim. Il est informé par le dieu de la Sagesse que l´assemblée des divinités a décidé de détruire l´humanité (1).
« Et le dieu de donner ce conseil à Utanapishtim: «Démolis ta maison pour te faire un bateau! Renonce à tes richesses pour sauver ta vie! Détourne-toi de tes biens pour te garder sain et sauf! Mais embarque avec toi des spécimens de tous les animaux.» Pendant six jours et six nuits les vents soufflèrent, le torrent, la tempête et l´inondation accablèrent le monde, la tempête et l´inondation firent rage ensemble comme des armées en bataille. «Quand l´aube du septième jour se leva, l´orage qui venait du sud s´apaisa, la mer devint calme, l´inondation était apaisée; je regardai la face du monde, et c´était le silence, toute l´humanité était changée en argile. La surface de la mer s´étendait aussi plate que le sommet d´un toit; j´ouvris une écoutille et la lumière tomba sur mon visage. Alors, je m´inclinai profondément, je m´assis et pleurai; les larmes ruisselaient sur mon visage car de tous les côtés c´était le désert de l´eau.» Et après le déluge, ce très beau moment: Puis je lâchai un corbeau. Dans la Bible, la colombe revient avec dans son bec un rameau d´olivier. Le vaisseau échoue sur une montagne appelée Ourartou dans le récit sumérien, Ararat dans la Bible, Le Joudi dans le Coran. Le cataclysme est présenté chaque fois comme un châtiment mérité par les hommes et qui permet à l´humanité de devenir meilleure. Au total, 13 récits du Déluge sont arrivés jusqu´à nous. Il existe dans le monde de nombreux récits de déluge, par exemple chez les Incas, en Amérique du Sud, chez les Delawares, Indiens de l´est de l´Amérique du Nord. Dans la tradition grecque, parce que Jupiter considérait les hommes comme des criminels et qu´il avait été menacé de mort par l´un d´entre eux, il décida d´anéantir l´humanité » (1):

Moïse et l’Exode : Quand la science ébranle la foi

On sait que l’Histoire des Hébreux nous est essentiellement connue par la Bible. « La Bible est un ensemble d’épopées, de récits mythologiques, de poèmes, de prières formulées par des prophètes ainsi que de textes juridiques. Elle a été rédigée par des érudits ou scribes juifs, principalement entre l’an 500 et l’an 150 avant Jésus-Christ. Ils expliquent que le peuple hébreu a noué une alliance avec un Dieu unique, Yahvé. La plupart des événements que relate la Bible sont censés se dérouler au IIe millénaire avant J.-C. (…).Selon la Genèse (le premier livre de la Bible), Dieu noue avec Abraham une alliance. Il l’engage à quitter sa contrée et à partir vers la terre de Canaan, ainsi nommée d’après Cham, l’un des fils de Noé. Après une longue errance, la petite troupe s’établit enfin dans le pays de Canaan, « où coulent le lait et le miel », sous la conduite d’Isaac et de son fils Jacob. (..) L’Exode, deuxième livre de la Bible, raconte que Joseph, fils de Jacob et petit-fils d’Isaac, devient, du fait de sa grande sagesse, le Premier ministre du Pharaon. Victimes de vexations, les Hébreux se libèrent du joug égyptien et reviennent à Canaan, la « Terre promise », sous la conduite du prophète Moïse. » (2)
« Moïse est vraisemblablement le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l’islam. (…) Il n’existe cependant aucune trace historique de son existence en dehors de la tradition, En islam, Moïse – sous le nom de Moussa – est le prophète le plus présent dans le Coran, cité à cent trente-six reprises.(…)Après sa naissance, sa mère Yokheved cache l’enfant durant trois mois puis l’abandonne dans une corbeille sur le Nil, près de la rive (le 6 sivan). La fille du pharaon qui se baignait avec des courtisanes, trouve l’enfant et décide de l’adopter (inspirée dans ce geste par l’ange Gabriel, selon le midrash), bien qu’ayant immédiatement deviné que l’enfant était hébreu. » (3)
« D’un point de vue « scientifique », nul universitaire, écrit le professeur Thomas Römer, ne soutient plus l’historicité d’Abraham, et celle de Moïse. Le récit de la naissance de Moïse ressemble de près à la légende de la naissance de Sargon, roi légendaire, fondateur de l’Empire assyrien. Un méchant roi, une belle princesse, un nouveau-né, un coffre-berceau-corbeille, un fleuve, un abandon : c’est un schéma connu, celui des naissances de Romulus et Remus, d’Apollon, d’Adonis, de Moïse. La source de ces récits se trouve à Babylone, vers – 2450. Un texte mésopotamien raconte la naissance de Sargon Ier, roi de Babylone. D’origine modeste, cet enfant adopté est le fondateur du premier empire de l’Histoire : celui d’Akkad et de Sumer.. Cette histoire, qui court jusqu’aux confins de l’Inde et du Tibet, a dû inspirer les scribes juifs lors de la rédaction de l’Exode. » (4)

L’exode a –t-il existé ?

Des universitaires remettent en cause la réalité de l’exode .L’archéologue Israël Finkelstein et l’historien archéologue Neil Asher Silberman, ont confronté dans une étude le fait biblique avec la réalité archéologique La Bible dévoilée, leur ouvrage de synthèse présente le résultat de recherches (…) Le suspense tourne court, poursuit Nicolas Smaghue car très tôt les archéologues affirment que « ce sont des récits qui ont été cousus ensemble à partir des souvenirs, des débris d’anciennes coutumes, de légendes sur la naissance des différents peuples de la région et de préoccupations suscitées par les conflits contemporains (…) Un seule timide référence à un déplacement massif de population sémite a pu être retrouvée (une stèle commémorant, à la fin du XIII° siècle av. J.C., la victoire du pharaon Merneptah sur le peuple d’Israël). On se demande donc si L’Exode a eu lieu ?  Pour les archéologues, conclut Nicolas Smaghue , il n’est pas possible qu’une foule d’esclaves hébreux aient pu fuir vers le désert et la mer Rouge, sans rencontrer les troupes égyptiennes ou sans qu’il en reste au moins des traces dans les archives étatiques » (5)
Le professeur Ze’ev Herzog de l’université de Tel Aviv abonde dans le même sens « Après 70 ans d’excavations et de fouilles extensives sur la terre d’Israël, écrit les archéologues ont trouvé que les actions du patriarque sont des histoires de légende ; nous n’avons pas séjourné en Egypte, ni fait un exode, nous n’avons pas conquis la terre. Il n’y a pas non plus de mention de l’empire de David et de Salomon. Ceux qui s’y intéressent savent tout cela depuis des années, mais Israël est un peuple têtu et ne veut pas en entendre parler. » (6)

Les dix plaies d’Egypte

Qu’en est-il du récit sur  les dix plaies de l’Egypte rapporté dans l’Exode? . Ce récit  décrit comment l’Egypte fut frappé par dix plaies du fait du refus du pharaon de laisser sortir d’Egypte le peuple  d’Israël   Nous avons décrit en préambule les dix plaies d’Egypte. Les scientifiques ont essayé de savoir si les événements décrits n’étaient pas contemporains d’un quelconque événement cataclysmique.  Ils avancent que L’éruption du Santorin serait l’événement géologique le plus ancien dont l’humanité et les  trois religions du Livre auraient gardé le souvenir.  : «  les dix plaies d’Egypte » que l’on trouve dans l’Exode  ont  pour les scientifiques une ou des explications  qui semblent cohérentes avec les données géologiques à l’exclusion de tout miracle (…)   Le plus sceptique des sceptiques, Sigmund Freud, qualifiait l’histoire de Pessa’h de «mythe pieux» et prétendait que Moïse était un prince égyptien rebelle qui vénérait le dieu-soleil Aton et avait inventé la religion juive dans le cadre d’un stratagème politique La Bible raconte que Moïse et son frère Aaron infligent dix plaies au peuple d’Egypte » (7)
« L’eau du Nil se transforme en sang, tous les poissons meurent, les grenouilles se multiplient, etc… En s’inspirant de théologie, d’égyptologie et de biologie, l’épidémiologiste John Marr a mis au point une «théorie des dominos» pour expliquer, dans l’ordre, chacune des 10 plaies. Le déroulement des catastrophes et des maladies s’est poursuivi par des épisodes de grêle, de sauterelles (et de tempêtes de sable jusqu’à la mort de chaque premier-né, provoquée selon Marr par des céréales infectées par des mycotoxines. D’autres, s’inspirant de la théorie des dominos de Marr, ont avancé que les plaies ont été déclenchées par l’éruption du volcan de l’île grecque de Santorin, qui aurait provoqué un enchaînement de catastrophes » (7)
   Il est frappant de constater que la succession des plaies qui s’abattent alors sur pharaon et sur son peuple obéit à un enchaînement quasi naturel, chaque fléau pouvant se lire comme la conséquence des précédents selon la dynamique d’un terrifiant effet domino. l’éruption du mont Santorin. Situé à 800 km au nord-ouest du pays des pharaons, ce volcan de la mer Égée entra en éruption entre 1650 et 1600 avant notre ère »(8)
D’après les archéologues une stèle de 1,8 m de hauteur trouvée à Karnak qui date du pharaon Ahmosis 1er ( 18e dynastie) qui a régné au 16e siècle avant J.C. décrit les évènements sans leur donner une dimension religieuse ; «  Une tempête terrifiante, un orage violent , une obscurité totale » la même description des scribes rédacteurs de l’Exode. Pendant des décennies les scientifiques ont cherché la date réelle de l’éruption du volcan Santorin pour voir s’il y a une concordance avec les écrits de la stèle de Karnak et
comment ces évènements ont été rapportés dans l’Exode. En 2002, Walter Friedrich a fait une découverte extraordinaire , un morceau de bois d’olivier pris dans les cendres de l’éruption, reste d’un arbre. Il s’agissait de matière organique que l’on pourrait dater avec certitude à la date entre 3500 et 3600 avant J.C. avec une faible erreur de 26 ans. A titre d’exemple la première plaie d’Egypte ” ….toutes les eaux qui sont dans le fleuve se chargèrent en sang ” à plusieurs explications “les réactions des pluies acides sur les argiles favorisant le lessivage et l’augmentation du fer dans les eaux du Nil”, Autour du Santorin, on retrouve des ignimbrites rouges, des roches constituées de débris de laves acides. Elles confèrent une teinte carmin à certaines plages de Santorin. Toutes les plaies se s’expliquent à partir du récit cataclysmique décrit par la stèle de Karnak à partir d’une réaction en chaine ( moustiques, grenouilles, pustules de maladies)   à l’exception de la dixième plaie concernant la mort des enfants qui peut s’expliquer d’après Sarah Gur par la consommation de l’ergot des céréales ( que l’on retrouve dans le pain) Il semble que dans l’Egypte ancienne les ainés des fratries étaient bien considérés et avaient droit à la meilleure part ce qui explique qu’ils moururent les premiers

L’histoire de Joseph : Un anachronisme ?

Toujours dans la Bible le récit de Joseph que l’on retrouve aussi dans les évangiles et le Coran connait des incohérences L’historien docteur Ashraf Ezzat en parle : « Dans le texte de la Génèse 37-38, on parle de dromadaire alors que cet animal n’a été introduit en Egypte qu’au 9e siècle avant J.C A ce point de notre recherche, nous avons été confrontés à un terrible anachronisme qui rendait l’historicité de cette histoire de Joseph, une théorie impossible à soutenir, car en accord avec la chronologie biblique, Joseph aurait été vendu comme esclave vers 1546 Av.JC. Si l’histoire de Joseph n’a pas pu se produire avant le 7ème siècle Av.JC, ceci renverrait automatiquement l’histoire de l’Exode dans cette nouvelle chronologie biblique vers le milieu du 4ème siècle Av.JC, en d’autres termes durant la période grecque de la direction de l’Egypte, ce qui représente une autre impossibilité théorique » (9)

Que faut il conclure …d’une façon provisoire ?

Pendant que nous essayons de donner un sens à notre vie sur la Terre, nous qui sommes assignés à résidence sur Terre, la Nasa nous informe que La NASA vient d’ajouter 219 planètes potentielles à son catalogue listant les mondes au-delà de notre système solaire. Dix d’entre elles pourraient être des planètes rocheuses tempérées présentant des similitudes avec la Terre. Des 4 034 mondes possibles, près de 50 sont rocheux   en extrapolant,  on peut arriver à un recensement galactique de planètes similaires à la Terre. Même si nous n’avons pas encore de réponse finale, le résultat probable est que l’on peut trouver des milliards de « Terre » dans notre galaxie. « Y a-t-il d’autres planètes sur lesquelles nous pourrions vivre, hormis cette planète que nous considérons comme notre foyer ? »  Plus nous observons, plus nous cherchons, plus il apparaît évident que notre galaxie est remplie de planètes qui pourraient nous être très familières, ce qui rend encore plus probable la thèse selon laquelle que nous ne sommes pas seuls dans le cosmos » (10).
Que devient alors l’espérance religieuse est elle spécifique à nous terriens où est elle « universelle » ? La question reste posée. En revenant sur notre bonne vieille Terre que nous démolissons d’une façon résolue, par notre ébriété énergétique, il semble que la Bible –superstructure des religions monothéistes-, ait été rédigée vers le 6e siècle à partir de récits  profanes de l’histoire de l’humanité et de son vécu sous toutes les latitudes.
Les scribes de la Bible, ont écrit un récit  et les événements décrits sont ceux des convulsions climatiques qui sont « utilisés » et attribués à un Dieu unique et spécifique aux Hébreux, qui punit par des châtiments les perversions humaines En dehors du fait religieux  sur notre Terre, la science archéologique n’a aucune certitude pour le moment, il y a des faits à confirmer ou infirmer. Cette « apparente déconstruction du fait religieux » tout à fait provisoire car en science une théorie peut chasser une autre- par la science, fera pour les restés malgré tout fidèles, de bons croyants ayant la foi du charbonnier mais arrimé à une science assumée. L’abbé  Lemaitre, l’un des pères du big bang avait l’habitude  de dire: « Quand  je rentre au laboratoire, je laisse ma soutane au vestiaire ».
La croyance ou la non-croyance ne rentre pas en jeu quand il s’agit de foi. Science et religion n’abordent pas les mêmes questions : La science décrit les phénomènes, les mécanismes, les principes auxquels nous sommes soumis, en un mot le « comment » de l’existence. L’académicien Pierre Karli ajoute à juste titre que la science ne s’occupe pas de nos états d’âme : « notre soif de signification et d’espérance n’est pas prise en compte par la science car on ne sait pas l’introduire dans les équations ! ».
Cela rappelle le fameux procès de Galilée ou son avocat s’adressant aux inquisiteurs leur déclare : « Galilée ne vous enseigne pas comment on va au ciel, mais comment est le ciel ». Pour Soren Kierkegaard. « La foi n’a pas besoin de preuve, elle doit la regarder comme son ennemie. »
1.C.E. Chitour http://www.alterinfo.net/la-creation-de-l-univers-Ce-que-disent-la-science-et-les-religions_a36491.html#wgXMAkIbjfGojVmq.99

  1. http://www.herodote.net/1800_avant_JCa_nos_jours-synthese-267.php%20-%20Bible
  2. Moïse : Encyclopédie Libre Wikipédia
  3. http://www.historia.fr/mensuel/817/sargon-ier-lautre-roi-sauve-des-eaux-18-12-2014-134289
    5. Nicolas Smaghue vendredi 27 juillet 2007 : http://clio-cr.clionautes.org/la-bible-devoilee-les-revelations-de-l-archeologie-editions.html#.VQRaeY7z12E

6.Pr. Ze’ev Herzoug Ha’aretz Magazine, Friday, October 29, 1999)
7.Mikael Lukas http://www.slate.fr/story/3727/bible-p%C3%A2ques-egypte-h%C3%A9breux
8.https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/tele-cinea/exodus-dans-les-salles-que-dit-la-science-sur-les-dix-plaies-d-egypte_104041
9.https://resistance71.wordpress.com/2017/06/26/de-la-mythologie-au-mensonge-la-fable-biblique-de-joseph-et-le-titanic-ashraf-ezzat/
10.http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2017/06/la-nasa-annonce-la-decouverte-de-219-planetes-dont-10-semblables-a-la-terre.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger

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6 commentaires

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  1. Et la cabale ça vous parle ? Je suis très surpris par la teneur de votre texte. D’autant plus surpris que vous occultez sciemment la temporalité des faits. A savoir que l’islam n’est qu’un copié collé de la religion juive et chrétienne adapté aux coutumes et traditions des pays concernés. En résumé, les musulmans sont des juifs ratés. Il n’y a qu’un peuple élu, le reste c’est de la poésie. Perso je n’y crois pas à ces conneries. Pour moi la religion ne sert qu’à pacifier les sauvages des temps anciens. Ce ne sont que des textes de lois. Les bondieuseries ne sont là que pour faire peur au simple d’esprit. Alors je ne suis pas d’accord avec votre analyse pseudo intellectualisée. La question est le pire ennemi de l’ignorance, et l’ignorance est la meilleure amie de la religion. Vous mettez une couche de science afin de vous donner bonne conscience mais fondamentalement vous nagez en plein obscurantisme. L’islam n’est en rien une religion de paix, c’est une religion hégémonique. Tout comme l’a été le christianisme. Trop facile de convertir des hordes de simplets. Cette religion a été pensé pour dominer le monde. Vous voulez que l’on parle du cheval ailé ? Elle en pense quoi la science ?

  2. Voilà un débat passionnant, même pour un ignare comme moi : le texte divin est-il hors du temps, pertinent et applicable à la lettre maintenant et pour toujours, ou bien (parce qu’il est apparu, révélé à des hommes vivant à une certaine époque dans un contexte particulier auxquels il se serait adressé en priorité), est-il aussi un reflet de son temps avec des références qui parlent différemment aux hommes d’aujourd’hui et à ceux d’autrefois ? Donc, le Livre serait légitimement sujet à réinterprétation(s) par les sages.
    Il me semble que la Bible, recueil disparate plein de contradictions et de splendides paraboles imprégnées de contexte, est considérée dans cette double dimension ; ce qui est facilité par le fait que les scripteurs sont reconnus comme à la fois inspirés et “faillibles”, notamment parce que les contingences quotidiennes et la culture de leur époque n’ont plus le même impact aujourd’hui. Ainsi des mythes et légendes évoquées par l’Ancien Testament, qui avaient alors du sens directement, doivent maintenant être expliqués plutôt qu’être pris à la lettre.
    Pas si « simple » avec le Coran ? Quel défi pour l’intelligence, et pour la science, et pour la foi ! Merci au Prof. Chitour de l’évoquer ici.

  3. Un peu de science éloigne de la foi, beaucoup de science permet de s’en rapprocher
    Merci mes amis pour vos commentaires
    Vous enfoncez des portes ouvertes! J’ai bien souligné que la science et la foi bien compris ne sont pas antinomiques ; Par contre lutter contre le fanatisme qui dit que la terre est plate est un devoir. Quand Copernic décrit dans son ouvrage que la Terre est ronde et que c’est elle qui tourne autour du soleil. C’est pour l’église l’affolement c’était la fin du mythe géocentrique. Galilée a du abjurer devant l’inquisition; Souvenons nous du “Et pourtant elle tourne”.
    Il n’empêche qu’il faut aller vers la science ! Une connaissance donnera une fois plus profonde. Les 20 constantes de l’univers réglées à la centième décimale Ne sont pas le fuit du hasard; Un décimale en plus ou en moins. Il n’y aura pas agrégation de la matière et donc pas d’univers pas de Terre. Il y a un mystère que chacun interprète à sa façon; Voltaire disait qu’il ne concevait d’horloge sans horloger. Cet horloger de l’Univers que d’autres appellent l’intelligent design ou tout simplement Dieu ou Allah

  4. Si j’ai bien compris, vous êtes en train de dire que les textes religieux ont été influencés par des mythes et légendes comme par exemple l’histoire de Moise. Bien sure vous ne le dites pas directement mais vous citez ceux qui le disent sans contre dire cela. Quel est votre but derrière tout cela? Approuver ce que des gens comme Mohamed Arkoun ont dit ? C’est a dire que le Coran est rempli de mythes et légendes? Désacraliser le Coran et ce qu’il contient, désacraliser l’histoire des Prophètes seulement parce que LA SCIENCE ne peut pas le prouver? Elle ne l’a pas infirmer non plus. Je suis tout à fait pour que le musulman soit scientifique ce n’est pas la le problème. Le problème est que là il s’agit carrément de désacraliser le Coran et la parole divine seulement parce des scientifiques humains non pas encore réussi à prouver certains fait. Question: Est-ce que Mohamed sws et ses compagnons ont eu besoin de scientifiques pour croire et pour appliquer? Est-ce qu’ils ont eu besoin de scientifiques pour que le message atteigne une énorme partie du Monde en moins de 100 ans? Leur Foi les a propulsés au sommet des sciences à leur époque et pourtant ils croyaient fermement à ces “mythes et légendes” du Coran. Et de nos jours on vient nous dire que pour que le musulman soit intelligent et crédible aux yeux des autres il faut qu’il délaisse ses croyances. Voila ce que j’ai ressenti à la lecture de votre article.

    • Anthony
      Votre argument va dans le bon sens: ce n’est la science qui explique la foi, mais bel et bien l’inverse. On ne le dira jamais assez, la raison et la foi vont de pair, les exclure l’une de l’autre s’est se fourvoyer dans l’idolâtrie/athéisme ou dans le fanatisme. Sans la foi il n’y aurait pas eu d’algèbre, ni de médecine, d’astronomie, encore moins d’architecture qui a donné l’art roman aux catholiques. Mieux nous croyons en Dieu, mieux notre raison trouve des réponses au monde dans lequel on vit et au-delà. Le noble Quran ne cesse de souligner ce point fondamental de l’islam, par exemple [39:09].

  5. Le problème actuèl du point de vue théologique,
    Pour les musulmans, il y a le coran parole d’Allah, la souna acte et parole du prophète, et enfin l’interprétation des savants basée sur le coran et la souna.
    Pour les Juifs ont a un tout , parole de dieu, actes et paroles des prophètes, interprétation dans un seul ensemble, et on arrive plus à décerner dieu de l’homme.

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