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Dalil Boubakeur, le nouvel Avicenne

Suite à l'incroyable  comparaison établie par Nicolas Sarkozy entre Moussaoui et Averroes, la rédaction  d'Oumma a soudainement  pris conscience  de son aveuglement devant le génie de ces  notables de l'islam de France. Rongée par le remords, il était grand temps de réparer  cette terrible injustice, en  rendant hommage sur un mode ironique à ces nouveaux héros musulmans, dont la valeur exceptionnelle  a  trop longtemps été  ignorée, ou pire méprisée par notre site…Attention ce récit est purement fictif

 

Ce natif de Skikda en Algérie est un mélange parfait du grand penseur Malek Benabi et  d'Avicenne. Contrairement à une légende  répandue par ses détracteurs, selon laquelle Dalil Boubakeur  est né avec une cuillère d'argent dans la bouche, le recteur de la Grande Mosquée de Paris est plutôt  issu d'une famille paysanne particulièrement pauvre.  Dalil a en effet  travaillé comme ouvrier agricole dans une immense propriété coloniale. Révolté  par sa condition misérable, ainsi que celle de ses coreligionnaires, il s'est juré depuis l'âge de 3 ans de s’élever par l’acquisition du savoir.  

Surnommé le phénomène, il pouvait dès l'âge de 10 ans consacrer des heures entières à labourer  des champs de betteraves, tout en étudiant en même temps. Il tirait ainsi de sa main droite, la lourde charrue, dotée d'une araire qui creusait  son sillon sur  une  terre aride,  alors que son autre  main gauche tenait fermement  un livre de médecine,  qu' il a appris dans son intégralité, y compris les  notes de bas de page.

Ses années de dur labeur ont forgé un mental d'acier  à ce jeune homme que la vie n'a pas  épargné.  Après avoir été  lauréat de l'école de médecine de Paris,  il devient cardiologue.  Ses recherches actuelles  sur les  troubles du rythme cardiaque  sont unanimement reconnues  par la communauté  scientifique internationale, au point que son nom circule pour l'attribution du Prix Nobel de médecine en 2013.   

Un Homme de cœur

Humble parmi les humbles, Dalil Boubakeur a toujours été sensible à la souffrance humaine. Impitoyable avec les puissants, doux et généreux avec les faibles,  durant chaque  hiver, il laisse grandes ouvertes les portes de la Grande mosquée de Paris,  ainsi que celles de son bureau pour accueillir les sans-abris qu'il soigne gratuitement  avec tendresse. Lors de la distribution de la chorba qu'il effectue lui-même, il a  toujours un petit mot affectueux et n’est pas avare de  tapes amicales  à l’égard de chaque SDF, dont il connaît le prénom,  l'âge et  l'histoire personnelle.  Tous ces déshérités  savent combien ils peuvent compter sur sa  grandeur d'âme. 

Un homme de conviction

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En décembre 2008, alors que Gaza était bombardé au phosphore blanc par l'armée israélienne, il décide au péril de sa vie de se rendre sur place après avoir franchi clandestinement la frontière fermée entre Gaza et l'Egypte.

Muni de  sa trousse médicale,  de médicaments et de vivres de première nécessité, qu'il parvient à porter seul  sur son dos – un dos d’une solidité à toute épreuve, forgée lors de son labourage intensif des champs de betteraves en Algérie, de l’aube au coucher du soleil  –  Dalil Boubakeur a traversé Gaza sans gilet par balles, déjouant les bombes et les missiles pour rejoindre les hôpitaux de fortune,  où étaient envoyés de  jeunes palestiniens  livrés à eux-mêmes et abandonnés de tous. "Ne vous inquiétez pas, je resterai avec  vous"  a-t-il lancé  à une infirmière palestinienne  émue par tant de courage. 

En France, ses prises de position publiques  en faveur de la cause palestinienne lui ont valu les récriminations du CRIF, qui a  exigé sa démission immédiate  de la Grande Mosquée de Paris. Malgré une terrible pression, il est parvenu à se maintenir en tant que recteur, un  poste qu'il occupe bénévolement  pour   dénoncer sans relâche l’islamophobie. Il a d'ailleurs  démissionné du CFCM, dont il a condamné avec virulence   l'absence de réaction face aux multiples déclarations de certains ministres, aux relents racistes, stigmatisant l'islam et les musulmans. 

Fort de son immense popularité auprès des musulmans qui voient en lui un vieux  sage, mais aussi une référence spirituelle, une autorité morale, ou encore un éternel révolté devant les injustices de ce bas monde,  le gouvernement français  a tenté de  récupérer cette figure mythique  en lui proposant d'être décoré de la Légion d'honneur. Un insigne honneur que son immense humilité a décliné, en estimant que sa place était parmi les exclus,  dont il s'est toujours senti proche. Dalil Boubakeur est bel et bien entré dans la postérité, parvenant même à faire oublier  l’illustre Avicenne.

Comme toutes les fables qui affabulent pour que transparaisse la vérité, la moralité de ces flatteurs de l’islam de France sachant flatter est illustrée par Moussaoui :  ce dernier  a certes été élevé au plus haut rang de la Nation, mais par un souverain dont le souverain mépris à l’égard de l’islam, de sa richesse cultuelle, patrimoniale et culturelle, et de ses plus emblématiques figures de proue,  s’est traduit par une improbable comparaison avec l’éminent Averroès, qui est et demeurera incomparable.

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