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Critiques des nouvelles lectures critiques du Coran 2/1

Il n’y a pas de nation sans symboles qui fondent son existence. Les peuples en effet ne sont pas définitivement vaincus par la spoliation de leurs ressources naturelles, mais par la dévitalisation de leur source symbolique et spirituelle.

C’est l’enjeu véritable du rôle que jouent pour les musulmans ces symboles que sont le Coran et le Prophète. Cela concerne tout bonnement la continuité, la résistance, le renouveau et la contribution, en tant que nation universelle, dans le temps et dans l’espace, des musulmans. Et nous ne pouvons comprendre l’acharnement actuel (dans la continuité de celle de toujours) qui existe contre le Coran et le Prophète, de la part des milieux xénophobes, oligarchiques et impérialistes, de gauche, de droite et du centre, si nous ne saisissons pas cette réalité : la domination pour être totale doit en finir avec le Coran.

Ainsi, le renouveau de la méditation (tadabbur) du Coran et ses modalités (que nous proposons) et par ailleurs, la critique (que nous élaborons) des approches modernes et classiques le concernant, et qui selon nous l’enchainent. Tout ceci disions-nous, dépassent le simple débat académique « neutre » qu’on veut leur donner. Cela plutôt renvoie à des enjeux philosophiques et civilisationnelles qui concernent l’avenir de l’humanité et l’atteinte religieuse et politique de sa maturité cosmique.1 D’où l’importance du débat que nous soulevons sur la validité des lectures dites « critiques » et modernes du Coran.

Reposons la question de départ qui condense tout cet enjeu : le Coran est-il clair et autonome, dans la délivrance de son message et la fixation de son sens ? Est-il accessible aux doués d’intelligence ?

C’est ce qu’il prétend du début à la fin de son discours.2 Or c’est le contraire que semblent indiquer les approches traditionnalistes et modernistes en leurs termes mêmes, comme nous l’avons démontré dans notre précédente contribution. Des approches dont l’objectif et la prétention est d’expliquer et d’interpréter le Coran qu’ils considèrent être « obscur ».

C’est ce qu’il nous a semblé nécessaire de mettre en évidence. Et ce, avant d’entrer dans la phase plus radicalement critique de notre analyse des théories sur le Coran que portent ces approches. En effet, on ne peut parler, si on est sérieux avec les mots, d’ « herméneutique », d’ « interprétation », de « tafsir » et de « ta’wîl », concernant le Coran, sans supposer et prétendre son « inéloquence » et sa non clarté. Or ce point ne va pas de soi pour un Livre qui scande clairement à plusieurs reprises (et que donc nous comprenons) son in-ambigüité, sa clarté, sa cohérence, son inimitabilité, son universalité et sa profondeur. Cela ne va pas aussi de soi, quand ces approches et leurs interprétations se pensent par contre être claires et donc ne supposent pour elles-mêmes aucune obscurité qui nécessiterait une herméneutique. Herméneutique qui à son tour aurait besoin d’être clarifiée par une autre qui en aurait elle aussi besoin et ainsi de suite, dans une explosion sans terme des sens et de la capacité de les recevoir et de les comprendre. Sur quelle base donc décrète-t-on la clarté ou l’obscurité d’un propos ? Si le Coran n’est pas clair, quel texte, quel livre, quel propos alors est clair ?

Reposons la question autrement : la révélation Coranique est-elle obscure et tortueuse? Parler d’herméneutique et d’interprétation c’est inéluctablement affirmer cela. Dès-lors, si tel est le cas, cela engage en conséquence de questionner et/ou de remettre en cause son origine et son rôle. Pourquoi pas. Le Livre ne craint pas cela. Mais il faut alors être conséquent sur le plan méthodologique, philosophique et religieux.

C’est l’essentiel qu’il faut saisir de ces approches, notamment modernistes, si l’on ne veut pas être perdu dans les méandres du spécialisme verbeux et alambiqué. Car il ne sert à rien de se plonger dans les détails d’une discipline si l’on n’a pas saisi le paradigme et le postulat qui la commandent et la comprennent.

Le précédent article et celui-ci s’inscrivent ainsi dans la veine de cette mise en évidence. Et si le premier, après avoir exposé les enjeux et le rôle de la révélation coranique pour aujourd’hui, a tenté d’exposer le postulat de ces approches (la non clarté du Coran) en faisant une analyse théorique linguistico-logique. Le deuxième que voici va, quant à lui, confirmer cette analyse abstraite, à travers le concret des propos, propositions et études formulés et menées par les spécialistes de ces « nouvelles » approches « critiques » du Coran. Ce, pour en même temps déplier la conception du Livre (erronée selon nous) qu’elles tissent autour de son contenu. Voyons donc tout ceci de plus près.

Les deux postulats qui ne se discutent pas : l’ « obscurité » et les « contradictions » du Coran

Ces approches émergent d’un point de départ qu’Olivier Hanne indique assez clairement dans son article « le Coran à l’épreuve de la critique historico-philologique ». Voici ce qu’il nous dit: « La révélation des contradictions propres au Coran et l’adoption des méthodes de critique du texte biblique permirent, à partir de la fin du XIXe  siècle et surtout au XXe  siècle, de considérables avancées dans l’étude des origines du corpus ».3

Nous saisissons ainsi mieux ce constat, dans ce qui semble être un reproche formulé par un autre éminent chercheur, le Professeur Emmanuel Pisani, dans son propos sur les « lectures nouvelles du Coran et leurs implications théologiques » : « Il n’existe pas, nous dit-il, en arabe stricto sensu de termes désignant la discipline qui commenterait chacune des sourates du Coran en la soumettant à un examen critique, en étudiant la question de l’auteur, des sources anciennes, en recherchant les données historiques, géographiques et archéologiques qui permettraient d’éclairer le texte et d’en préciser le message ».4

Le docteur continue sa démonstration, lorsqu’il parle de la méthode sémentico-historique qui vise l’action d’ « éclaircissement » et de « précision » du Coran, en indiquant que « le caractère ambigu de nombreux versets a donné lieu à des discussions sans fin dans les commentaires coraniques. Elles témoignent de la perte du sens des termes. En effet, selon notre auteur (Luxenberg) la prédication de Muhammad se fondait sur des vocables issus des milieux judéo-chrétiens et inconnus de la plupart des auditeurs arabes. Dès lors, l’inintelligibilité d’un mot ou d’un passage du Coran pourrait retrouver sens et cohérence sur la base de leur équivalent syriaque ».5

Ces trois extraits, assez représentatifs de la vision défendue par ces « nouvelles » approches, confirment le postulat que nous leur avions prêté dans notre analyse précédente. Cela est suffisamment établi. Le Livre est pour ces approches un texte obscur et ambigu (ne serait-ce qu’en parti). Ce qui pose problème pour quiconque lit/lie et médite le Coran et donc comprend ce qu’il dit.

Par ailleurs, deux autres éléments sont mis en avant par ces thèses. Prenons le premier qui met en évidence la conception (erronée selon nous) que ces approches ont du Coran et sur laquelle se fondent leurs méthodologies. Ainsi, s’ajoutant à celui de  « l’ambigüité » et « obscurité » du Livre, l’autre postulat de ces méthodes est le caractère « contradictoire » qu’elles lui affublent. C’est sur celui-ci en effet que les approches dites « historico-critiques » du Coran se sont construites, comme l’a si bien indiqué le Professeur Hanne. Or c’est bien parce qu’il est contradictoire qu’il est obscur ; et c’est bien parce qu’il se veut clair que le Coran se dit être et se doit d’être cohérent. Il y a donc une relation intrinsèque entre l’incohérence d’un propos et son ambigüité d’une part et d’autres part entre sa clarté et sa cohérence. Deux visions ici s’affrontent.

Donc, l’ « Obscurité-ambigüité » et la « contradiction » sont les deux postulats qui fondent la conception que ces approches « critiques » modernistes ont du Coran. Autrement dit, elles viennent contredire frontalement et radicalement la conception coranique du Coran et les postulats qui fondent son approche de lui-même (et sur laquelle nous fondons notre méthodologie coranique de méditation du Coran, dans le livre « Lyre le Coran » que nous souhaitons publier prochainement) :

« Alif, lâm, ra. Voici les signes d’un livre clair et explicite (Mubîn) ».6

– « Louange à Dieu qui a fait descendre sur son serviteur le Livre et pour lequel il n’y a mis aucune tortuosité (ambigüité). Un Livre d’une rectitude parfaite… ».7

– « Ne méditent-ils donc pas le Coran ? S’il venait d’un autre que Dieu ils y auraient trouvé de nombreuses contradictions ».8 Le propos est plutôt clair pour un livre sensé être obscur et contradictoire, non ?

Ainsi, aucun subterfuge interprétatif n’est possible sur cette question : soit le Coran dit vrai sur son compte, et en conséquence ces « nouvelles » approches « critiques » du Coran sont erronées, car fondées sur une conception fausse de son contenu. Soit la révélation coranique est dans l’erreur, et dans les faits contradictoire avec ce qu’il dit et se trouve être obscur, ambigu et incohérent, alors non seulement ces approches sont solidement fondées, mais en plus c’est tout le discours Coranique et la foi que les croyants lui portent qui s’écroulent. Il n’y a ainsi pas d’autre alternative : adopter ces approches c’est implicitement prendre à contre-pied le Coran (méthodologiquement) et en faire une invention, une fable, une œuvre littéraire, ou une falsification. On a le droit de le faire mais il faut être conséquent quand on se prétend croyant d’une part et penseur d’autre part. Par contre, adopter le postulat coranique sur son contenu, c’est rendre inopérantes les approches classiques traditionnelles du « tafsir » et du « ta’wîl » et celles modernistes de l’historico-critique et de l’herméneutique. Et, par conséquent et en toute cohérence, se mettre en quête d’une autre approche du Coran et d’une méthodologie de méditation (et non d’interprétation ou d’exégèse) de son contenu, qui soient adaptées à ce qu’il est dans les faits, tel qu’il est présentement, ainsi qu’à sa nature et projet. Ceci, si on fait preuve d’un minimum de pensée et de cohérence philosophique et intellectuelle.

Pour un critère scientifique objectif de départage entre la vision coranique et la vision dites « critique » du Coran

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Pour arbitrer et trancher entre l’approche coranique du Coran et l’approche moderniste dites « critique », nous ne pouvons nous contenter de déclarations de foi (en la religion ou en la modernité) d’un coté comme de l’autre. C’est le contenu même du Livre qui doit être le terrain de notre investigation scientifique et philosophique, ainsi que l’arbitre qui validera ou invalidera la théorie que nous élaborons pour comprendre son phénomène, à l’instar, pour la science, de ce qu’il en est avec la réalité naturelle ou anthropo-sociale.

Pour ce faire, il nous faut respecter certains critères méthodologiques qui permettent d’asseoir une démarche scientifique et d’en vérifier la validité, afin de ne pas tomber dans l’idéologie et le dogmatisme dans un sens comme dans l’autre. Il s’agit donc de :

1- évaluer la cohérence du système théorique que l’on élabore.

2- démontrer et mettre en évidence la forme logique de la théorie.

3- la comparer à d’autres théories.

4- et enfin effectuer des tests empiriques (en l’occurrence sur le texte coranique tel qu’il est entre nos mains).

A ces points, ajoutons le critère Popperien (de Karl Popper) de réfutabilité selon laquelle « l’observation d’un seul fait expérimental ne corroborant pas la théorie réfute celle-ci ».9

L’ « obscurité » et l’ « incohérence » du Coran, en tant que postulats, ainsi que la théorie et les approches sur le Coran qui s’élaborent à partir d’elles, doivent être ainsi passées, pour être considérées comme sérieuses, au le crible des critères ci-dessus indiqués. Et si, un des critères venait à ne pas être respecté, et si ne serait-ce qu’une sourate du Coran venait à ne pas corroborer la/les dites théorie(s) (à plus forte raison sa totalité, telle que nous le pensons), ces théories et leurs approches devront-être mises de coté. Et leur continuité dans le discours, malgré leur discrédit scientifique et philosophique, devra signifier qu’il s’agit là de croyances et d’idéologies déguisées qui n’ont rien de scientifique ni d’objectif.

A suivre…

Notes:

1 Nous consacrerons prochainement un article spécifique pour expliciter cette notion de « maturité cosmique » ainsi que l’épistémè général qui la sous-tend.

2 S 2, s 1 ; S 11, s 1.

3 Olivier Hanne. Le Coran à l’épreuve de la critique historico-philologique. Ecueils de l’hypercritique, impasses de la littéralité.. Jean-Baptiste Amadieu, Jean-Marc Joubert, François Ploton-Nicollet. L’hypercritique et le littéralisme dans la démarche historienne, Mar 2012, La Roche sur Yon, France. Etudes et rencontres de l’école des chartes, 48, 2016, Les sources au cœur de l’épistémologie historique et littéraire.

4 Emmanuel Pisani, « Les lectures nouvelles du Coran et leurs implications théologiques. À propos de quelques livres récents », Revue d’éthique et de théologie morale 2009/1 (n°253), p. 29-50. DOI 10.3917/retm.253.0029

5 Emmanuel Pisani, « Les lectures nouvelles du Coran et leurs implications théologiques. À propos de quelques livres récents », Revue d’éthique et de théologie morale 2009/1 (n°253), p. 29-50. DOI 10.3917/retm.253.0029.

6 Coran, S 12, s 1

7 Coran, S 18, s 1-2

8 Coran, S 4, s 82

9 Conjectures et réfutations, La croissance du savoir scientifique, pp. 64-65

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13 commentaires

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  1. Les études modernes de la Bible ont montré d’énormes contradictions, incohérences et impossibilités, mais toutes ces remises en question, au moins potentielles, n’ont pas réussi à faire trembler l’édifice ; Georges Bush, au nom de la Bible et de Jésus qui lui aurait parlé, a détruit l’Irak. Donald Trump se réfère sans aucune ambiguïté à la Bible… ainsi que la droite en Israël.
    Le poids des Évangélistes aux USA est énorme lors des élections… et dans la vie de tous les jours.
    Croire que des remises en question du Coran, en totalité ou en partie, ferait changer de position est naïf.
    Car n’est-t-il pas étrange qu’un croyant fasse confiance à la science, quand c’est le médecin qui le soigne, l’ingénieur qui conçoit sa voiture ou l’avion, l’architecte le pont, le chimiste l’engrais… etc. Mais ce même croyant rejette totalement cette même science quand elle touche à sa foi ?
    La question à mon sens, puisqu’il est fait appel à la science, est ; pourquoi l’être humain croit-il ?
    La science s’appuie sur les lois de la Nature ; Big-bang et Darwinisme. Par rapport à ces deux champs où se situe la foi ? A-t-elle seulement sa place ?
    Ou la science est vraie ou la foi est vraie ? Pour l’heure elles se heurtent.
    Les deux sont vraies ? Possible… mais sous quel rapport ? Comment diluer leur opposition ?

    • Bonjour, Salam,
      Questions pertinentes. Ce qui est fascinant c’est la prise de conscience du savoir immense qui nous échappe encore. Dans le dernier numéro de Science et Vie un dossier passionant nous révèle les nouvelles frontières de la vie ; jusqu’à récemment les choses étaient simples : d’un coté l’inerte (pierres, objets..) et de l’autre le vivant (les animaux, les cellules etc), or cette classification entre le l’inerte et le vivant ne tient plus. Il existe des formes de vie inedites, du vivant au presque vivant et du mort au presque mort après plusieurs phases. Ce sont les définitions mêmes de Vie et Mort qui sont chamboulées. Forcément ces études donnent le frisson et on peux parfaitement comprendre que face à cette complexité, le croyant adopte une posture plus confortable (intellectuellement). Lorsque la chose devient trop complexe on simplifie pour conforter nos shémas de pensées. Quitte à verser dans le binaire ou le manichéisme. D’ailleurs l’article de M.Timera ne trompe pas grand monde avec ses sophismes. In fine on ressort de la lecture avec un large sentiment d’incompréhension.

      • @foulan… bonjour, salam.
        Merci d’avoir pris le temps.
        Naissance de l’islam ; région de la Mecque, un habitant quelconque annonce qu’il a reçu un message du ciel. Un de ses oncles le croit, l’autre non. Pourquoi ? Quelle différence qui les catégorisera,par la suite, en croyant ou infidèle et vouera l’un à l’enfer et l’autre au paradis ? Il s’agit de Hamza et de Abou Talib, tous enfants de Abdou-al-moutalib.
        Il n’est pas encore question de religion, mais de personnalités, de dispositions psychologiques… et cela relève de la science, non de la foi. Ce sont ces genres de questions qui m’intéressent et m’interpellent, avant de rentrer dans le champ religieux et débattre de questions connexes et certainement induites. Qui ne peuvent donc se résoudre sans avoir examiné ce qui les a amenées.
        Et les réponses de la science (anthropologie, neurologie… etc.) sont édifiantes et de préférence à ignorer pour ceux que la vérité importe moins que le confort mental.

        • @Tahar,
          Justement, pourquoi La Mecque ? Pourquoi une région précise du globe (moyen-orient et proche-orient) pour les « messages » monothéistes ? Quid de la Scandinavie, des Indes, des Amerique, de la Chine de l’Océanie etc etc… Pourquoi certains seraient plus « élus » que d’autres ? Pourquoi certaines questions sont interdites ? Disons que je m’interroge encore sur les questions post-mortem : la frontière entre paradis et enfer me parait bien ambigu. Vous serez soit à droite, soit à gauche en fonction du lieu et de l’époque à laquelle Dieu ou l’entité créatrice vous aura casé. Bref. Je préfère m’intéresser encore davantage sur les questions des scientifiques, des anthropologues, sociologues qui émerveillent encore plutôt que des meli-mélo théologiques qui nous donnent à voir le réel avec des lunettes inadaptées. Je pense personellement que science religieuse et science profane (ou sciences dures) soient définitivement inconciliables.

          • @foulan.
            Malheureux malentendu ; changez La Mecque par Nazareth (ou Salt-Lake City) et vous avez la même problématique (d’ordre anthropologique ou sociologique) ; qu’est-ce qui pousse l’être humain à croire à ceci ou cela ? Allah, Jésus, Yahvé, Zeus, Jupiter….etc ou OVNI ou petits hommes verts ou quoi ou qui vous voulez ?.
            Une fois établi que la foi est une réalité naturelle, biologique, concrète… alors la discussion quant à la nature de la foi et de son contenu peut être envisagée.
            Encore plus ; Messi ne serait rien sans les 100 000 fans du Camp Nou. Ni Michael Jackson ni aucune star sans les millions de fans… ni le roi sans ses sujets… ni Pharaon, ni Athéna… ni, ni, ni
            C’est la multitude qui crée ses mythes.
            Parlons-nous ici d’un mythe ou d’une réalité ? Si c’est une réalité elle doit être intelligible. Par quel moyen ? Quel outil ? C’est toute la question.

  2. Le Coran est un livre ni Saint et surtout pas ecrit par une seule personne,ses imperfections et ses explications sont tortueuses et nous mement en verite vers le neant,les arabo-musulmans prennent ces versets incompris pour argent comptant et croient au miracle qui n’existe d’ailleurs que dans leur tete,Allah ou autre personne ne peut pas dicter autant d’incoherences et de non sences sur un livre que si il etait ecrit aujourd’hui ne serait meme pas publie,c’est un fourre-tout de toutes les religions et surtout incomplet et mal ecrit….

    • “pas écrit par une seule personne,” : Qui sont ces différentes personnes ?
      “ses imperfections et ses explications sont tortueuses” : lesquelles ?
      “autant d’incoherences et de non sences sur un livre” : lesquelles ?
      “un fourre-tout de toutes les religions” : des exemples ?
      “surtout incomplet” : qu’y manque t-il ?
      “mal ecrit” : quel est votre niveau en langue arabe, merci de donner des exemples en arabe bien sur !

  3. Il y a dans toute lecture, une lecture intérieure, adhérente, et une lecture extérieure, déconnectée. Cela est vrai pour tous les textes religieux ou idéologiques. Une lecture avec la tête et une lecture avec le coeur …ou l’intelligence du coeur. Ce qui peut paraître illogique, ambigu ou contradictoire avec la tête prend en général son sens avec le coeur. Et nous revenons là à la question fondamentale, existe-t-il un seul monde, celui perçu par les sens et analysable avec la raison ou existe-t-il deux mondes, et donc un autre qu’on ne peut percevoir qu’avec l’intelligence du coeur, et donc avec la foi ? Mais comme les athées les plus intelligents ont bâti des idéologies mobilisatrices qui font elles aussi appel au coeur, n’avons nous pas là en fait une réponse implicite sur ces deux mondes ? La seule chose qui divise c’est en finale, celle de savoir quel verbe divin, quelle lettre ou quelle parole humaine sublime est la meilleure voie pour comprendre et s’approcher du vrai ? Il faut déblayer la religion de tout le littéralisme accumulé, ce qui a rendu nécessaire le travail des rationalistes et des athées intelligents, mais une fois ce travail fait, l’athée ne peut que constater la grandeur de l’univers, son unicité, sa logique, sa cohérence …et là il comprend que le message du Coran accomplit ne serait-ce que par une analyse de son rôle historique rationnel l’ensemble des messages précédent et qu’il ouvre la voie à toute la pensée rationnelle qui allait suivre, chez les musulmans puis chez les Européens … « …Il y a là des signes pour ceux qui REFLECHISSENT » … est il répété dans le Coran !!!

  4. Salam
    Euh les versets suivants ont-ils été abrogés ?
    ” alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah mais (ou sens totalement opposé : et ) ceux qui sont bien enracinés dans la science … ”
    C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses…
    Alif lam mim
    Ya sin
    Ce n’est pas toi qui as jeté quand tu as jeté mais c’est Dieu qui a jeté

  5. Salam,
    J’avoue ne pas avoir tout compris de l’article. Mais je comprend effectivement un point important : on ne peut pas faire de lecture critique du Coran tout en se disant croyant. ça n’a pas de sens et je suis tout à fait d’accord.
    Pour les croyants, le Coran est la parole d’ALLAH (Kalam ALLAH) révélée à son prophète Mohammed (sws). D’autre part qui le rapporte aux musulmans ? Le prophète Mohammed (sws) , le digne de confiance (El Amine).
    A partir de là, maintenant que je suis sûr de l’émetteur et du récepteur, que dois je faire avec ?
    Essayer de me conformer le plus possible aux enseignement du Coran et à la tradition (sunna) du prophète Mohammed (sws) tous les jours de ma vie.
    Une lecture critique ou scientifique du Coran ne m’apportera rien, j’ai la certitude que le Coran est la parole de DIEU, qui est mon seigneur.
    Si une explication faite dans un tafsir est erronée, c’est celui qui a fait le tafsir qui a mal compris ce point, ce n’est pas le point en question qui est erroné.
    Qu’ ALLAH nous préserve de ces nouveaux penseurs critiques du Coran, et de tout philosophe qui part dans des délires techniques que peu de gens ne comprennent.
    Le Coran a été révélé pour être compris par le bédouin illettré comme le savant.
    Le Coran nous encourage à faire le jihad (effort) sur notre âme et sur nos passions, afin de devenir de meilleurs hommes et femmes d’un point de vue moralité et éthique.
    Qu’ ALLAH nous guide sur le droit chemin, nous préserve des grands péchés, et nous fasse miséricorde.
    Salam.

    • SALAM KARIM ,…
      Bien qu’un peu simpliste ,Tout a fait d’accord avec votre description et votre vision de la position et de l’attitude que doit avoir un croyant vis a vis de son seigneur , de son prophète et de ses correligionnaires .Beaucoup trop de philosophes à 2 balles qui prétendent et tentent d’enseigner à leur manières et avec leur compréhension les enseignements du coran . Si chaque musulman prend le temps de lire le coran dans son entier et tente de l’appliquer de bonne foi avec sa compréhension des textes , ce monde ne pourra qu’être meilleur ! SI le socle , les bases et l’application de celui-ci est cohérente pour lui dés le départ , le croyant s’évertuera a le transmettre ! Toutefois il faut avouer que les conditions de départ dans la vie ne sont pas les memes pour tous et tous ne fréquenteront probablement pas les memes écoles avec les bons enseignements .En grandissant ,l’enfant se rend également compte des différences qui existent au niveau du monde extérieur et ce qu’on lui apprend . Les conditions existentielles de vie et de pression que le pays dans lequel nous vivons font subir aux citoyens que nous sommes un droit à vivre inapproprié et inégal selon que nous soyons riches ou pauvres et chaque parent doit oeuvrer afin de faire comprendre cela a ses enfants si encore il existe un dialogue entre eux . Alors la spiritualité de chacun se voit décuplée et le bien intervient dans chaque acte de la vie de tout les jours autant dans la parole que dans les actions au quotidien , le début du bonheur peut voir le jour ,…

  6. Marre de vos leçons a la Science Po??!!! ! vous croyez la déconfiture dans laquelle se trouve la gauche comme la droite d’ailleurs, est convaincante? Pourquoi il y a autant de gilets jaune de xénophobe de raciste malfrats de mal honnêtes etc…..sans le coran le monde sera pauvre et plein de guerre civil partout le monde…

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