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Coup d’Etat

Face à une révolution citoyenne saluée dans le monde entier pour son pacifisme et sa haute tenue, le président Bouteflika, avec le soutien du chef d’état-major de l’armée à ses côtés au moment où il nommait le nouveau Premier ministre et le président de la « Conférence nationale de la transition », a décidé d’instaurer à partir du 18 avril prochain une dictature : son maintien au pouvoir sans mandat électif, hors de tout cadre juridique, et en allant ouvertement à l’encontre des aspirations du peuple algérien clamées à la face du monde.
Les manifestations et marches populaires gigantesques contre le 5e mandat ayant achevé de le persuader qu’il ne gagnera pas l’élection, même par la fraude, il a décidé unilatéralement de prolonger son mandat, cas de figure non prévu par la Constitution.
Bouteflika et/ou ceux qui s’expriment en son nom ont répondu à la révolution citoyenne : vous n‘avez pas voulu le 5e mandat ? Vous aurez la dictature : le maintien au pouvoir sans vote.
Il lui fallait un habillage ? C’est la « transition » sous son autorité et son contrôle.
La motivation de Bouteflika étant depuis le départ, en avril 1999, de ne pas quitter le pouvoir vivant, il a chaque fois trouvé le moyen d’y parvenir au mépris des lois et de la morale qu’il continue de bafouer.
Les Algériens sont placés devant le fait accompli, un coup d’Etat fomenté par un candidat à qui le peuple souverain a fermé la possibilité de rester au pouvoir par les urnes ou la fraude.
Le président de la République en exercice n’a pas le droit d’annuler l’élection présidentielle prévue le 18 avril 2019. Aucun texte de loi ne lui confère cette prérogative. Il était candidat à cette élection, et son dossier a été déposé au Conseil constitutionnel le 3 mars par son directeur de campagne. C’est l’acte illégal et immoral d’un candidat, pas d’un président de la République.
Le report de l’élection présidentielle est de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel et est prévu dans un seul cas (article 103).
A partir du 19 avril, le pays sera dirigé illégalement, loin de tout cadre juridique, par un président autoproclamé, gravement malade et auquel se sont substitués des forces prédatrices identifiées. Son inexplicable reconnaissance par le gouvernement français ne compensera pas son illégitimité, ne remplacera pas la souveraineté du peuple algérien.
A partir du 19 avril 2019, l’Algérie va être dirigée par un homme qui s’est investi de son propre chef de pouvoirs que le peuple lui a explicitement refusés. Il sera un président fantoche derrière lequel se cacheront des forces prédatrices.
Ce coup d’Etat place le pays devant le choix de se soumettre de plein gré au diktat d’un homme malade au mental peut-être plus qu’au physique, ou contre son gré. Il a brûlé tous les vaisseaux et fermé toute issue légale, comme s’il voulait acculer le peuple à l’affrontement et à la répression. Quels recours reste à la nation ?  Un seul, la résistance pacifique :
1) intensifier les manifestations et la pression populaire jusqu’à la chute du pouvoir fantoche
2) préparer le quadrillage du pays avec des cellules représentatives par commune, wilaya et pays étranger où existe une présence algérienne,
 

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11 commentaires

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  1. Continuer à parler de “Bouteflika a dit”, “Bouteflika a fait”, “Bouteflika a décidé”, c’est maintenir ce seul paravent derrière lequel se cachent ceux qui tiennent les rênes du pouvoir illégalement: ce sont des gens qui ne représentent que leur intérêts et n’ont aucun statut constitutionnel. C’est là, la grande erreur de beaucoup d’analystes politiques et de journalistes qui, en attribuant les décisions à Bouteflika (malade, incapable de parler et encore moins d’écrire ou de décider, peut être mêm dans le coma), ne font que jouer le jeu de ceux qui se cachent derrière car ils ne représentent rien. Alors, arrêtez de jouer le jeux de ce clan mafieux qui se cache derrière et ne parlons plus de Bouteflika, il est inexistant. Il faut qu’ils se dévoilent!

  2. Cette conférence a pour but de gagner du temps pour préparer un organigramme différent dans la forme, mais le même dans le fond que l’actuel. De manière plus claire, on va désigner des personnes qui ne seront en fait que les marionnettes du régime actuel, opérant dans des structures quelque peu différentes de celles existant actuellement, sur fond de Tarte Algérie dont ils sont les héritiers auto-proclamés. Le Peuple Algérien devra s’attaquer aux racines de cet arbre-mafia , ses branches quand bien même nombreuses périraient avec le temps.

  3. Il n’a jamais ete question d’un 5ieme mandat? est-ce que ce president est devenu un comique qui a depose pour lui le dossier, etait-il au courant? ou alors on a essaye et le peuple a repondu par NON,degage,la clique est surprise par le reveil de tout un peuple qui a retrouve courage et dignite et n’a plus peur de ces gens qui ont depouille le pays,par le passe la clique accuse le Mossad ou l’etranger pour les troubles a chaque fois que le peuple essayer de relever la tete manque de chance ca n’a pas marche cette fois la pillule etait trop dure a avaler,le pouvoir s’accroche et il faut maintenir la pression jusqu’au bout…

  4. Le régime actuel devrait partir dans la dignité et l’honneur s’il lui en reste un minimum. l’histoire le regarde, nous regarde tous. C’est le 21 éme siècle, les changements sont inévitables. Le régime actuel est faible et à cours d’idées, il ne pourra pas faire face à une colère populaire.
    Partez monsieur le président, vous et ceux qui vous entourent. Nommez les gens de la transition (Lakhdar Ibrahimi, et autres…), vous avez jusqu’au 19 Avril. Terminer votre mandat, saluez le peuple, et le peuple vous saluera…vous sortirez par la grande porte de la présidence et vous entrerez dans l’histoire par la grande porte également.

  5. Le régime actuel devrait partir dans la dignité et l’honneur s’il lui en reste un minimum. l’histoire le regarde, nous regarde tous. C’est le 21 éme siècle, les changements sont inévitables. Le régime actuel est faible et à cours d’idées, il ne pourra pas faire face à une colère populaire.
    Partez monsieur le président, vous et ceux qui vous entourent.

  6. Assalam,
    Devant la situation que vit l’Algerie, il faut être ouvert et alerte en même temps sans pour autant commencer à chercher le moindre poux dans la constitution. Le gouvernement a fait une proposition qui me semble intéressante. Alors les différents intervenants doivent discuter de bonne foi et qu’ils comprennent que la solution finale ne peut être qu’un compromis. Changer l’Algerie c’est commencer à changer de mentalité, le reste suivra.
    Q’Allah guide ce pays vers Sa lumière.

  7. hamdoulila qu’ ALLAH fasse miséricorde a Bouteflika.
    Notre religion nous a appris a ne pas critiquer le gouverneur ne pas se rebeller, c sa les enseignements du prophète salalaouhaleihiwa salem.
    Le gouvernement est a l’image du peuple.
    Bon peuple=bon gouverneur
    ALLAH dit dans le coran :”nous ne changerons pas l’état d’un peuple tant que ceux qui le composent ne change pas ceux qu’ il y a en eux même. “

  8. Bouteflika à donner sa dernière chance au peuple algérien. Il est impensable que monsieur Bouteflika tienne au pouvoir comme pensent certains désinformé. Bouteflika entendait depuis toujours, arracher le pouvoir des mains du gouvernement de l’obscurité. Ce n’était pas facile pour lui, mais il y a réussi largement à le faire. Il leur a arracher la responsabilité de l’Etat Major en nommant un Général à ses ordres. Il leur a arracher la gouvernance des services secret et il lui restait la dernière et difficile mission qui est celle de raser ce pouvoir à la racine et c’est le peule qui vient de lui donner cette opportunité avec ses manifestations. Il actait seul sans l’aide de personne, le peuple vient de lui donner indirectement le courage de le faire en lui permettant de sortir de la grande porte.
    Il a agis en utilisant l’article 107 de la constitution qui permet au chef de l’état d’intervenir exceptionnellement si la conjoncture oblige. Et la conjoncture l’obligeait suite au manifestation du peuple qui voulait la fin de ce système. Bourteflika est entrain de le lui donner en arrêtant le processus électoral qui renvoi à une date future, il retire sa candidature come le peuple l’a voulu et il nomme un algérien connu pour ses capacité diplomatique pour guider la conférence nationale où tout les opposant sont appelé à dire leur mots et à faire leur propositions. Après cela son rôle cessera de facto et l’opposition qui devra faire voir au peuple ce qu’elle est capable de proposer comme équipe pour un nouveau système et une nouvelle république. Et si il y aurait blocage alors au peuple de maintenir sa pression contre le pouvoir et de prétendre ses changements à travers une délégation se composant de membres de l’élite algérienne.
    Si vous avez d’autre solutions concretes informez nous et cessez l’opposition stérile à outrance. Bouteflika s’est comporté comme un héro pour son pays et l’histoire le prouvera.

  9. Pour mieux comprendre la ruse voilée qui se dégage du président Abdelaziz Bouteflika
    “Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi” ?!
    Alors qui est derrière votre candidature monsieur le président ?
    Dans un pareil cas, comment osez -vous demander au peuple algérien de vous suivre ?
    C’est de ce point de vue que le conseil constitutionnel devra se pencher sur cette question qui à notre avis reste un axe important dans les sujets de discussion du 5° mandat.
    comment en est-on arrivé là? car, il était et il reste nécessaire de clarifier un certains nombre de points non encore élucidés, et ce, afin de placer la barre de la responsabilité à la même hauteur pour tous.
    Nous devons voir à ce que les gens qui sont reconnus coupables d’un tel crime n’aient plus le droit d’avoir le droit au chapitre par la suite, compte tenu de l’insouciance dont ils ont déjà fait preuve à l’égard de leur peuple !
    je lance un cri d’alarme a la société pour jouer pleinement son rôle vis-a-vis de ce danger . Qui plus est, Donc ce manque de sérieux et d’intérêt pour les questions démocratiques et politique de l’avenir des Algériens.
    Le plan de travail du président Abdelaziz Bouteflika constitue un manque de respect envers les algériens et une insulte envers la nation ce maquillage de crime fournit aux auteurs du programme un élément de couverture en bonnes et due formes pour d’autres actions ?!!
    Ce sont autant de raisons criminelles qui peuvent expliquer le maintien du président Abdelaziz Bouteflika au delà de la limite constitutionnelle.
    C’est le manque de courage politique qu’il y a eu à ce moment-là qui a empêché que cela se fasse et qui nous a mis dans la situation inextricable dans laquelle nous sommes.
    Et ce qui est affligeant dans le contexte actuel, c’est que, malgré la constatation des dégâts considérables enregistrés, le président déchu ( Abdelaziz Bouteflika) veuille, coûte que coûte, continuer dans la mauvaise direction.
    IL est d’une importance capitale pour la société civile de notre pays de pouvoir poser un mot sur ce danger, qui s’il n’est pas traité peut conduire à la mort de l’Algérie?!

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