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Coronavirus : la France réalise-t-elle moins de tests que ses voisins européens ?

C’était il y a quelques jours à Genève. Le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus adressait un message clair aux pays touchés par la pandémie de coronavirus : “Nous ne pouvons pas nous battre contre un virus sans savoir qui est contaminé. Testez, testez, testez !”, avait-il martelé. Qui est testé et qui ne l’est pas ? Mais pour l’heure, tous les pays n’ont pas tout à fait suivi cette recommandation. C’est notamment le cas de la France, qui a choisi de limiter les tests aux cas les plus graves dans le but d’assurer “une meilleure prise en charge des patients”. Sont donc testés “les personnes fragiles, les personnes hospitalisées et les professionnels de santé”, indique le Twitter du gouvernement. Ce qui explique en partie que le nombre de cas de contaminations au covid-19 soit sous-estimé. “Nous ne testons pas tous les sujets du virus”, a reconnu Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, “parce que de nombreux patients sont asymptomatiques”. “Certaines études internationales nous disent que jusqu’à 9 personnes sur 10 ignorent qu’elles sont porteuses ou ont été porteuses du virus parce qu’elles n’ont eu pas ou peu de symptômes”, a-t-il également déclaré.

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2 commentaires

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  1. La France doit profiter du confinement pour monter en puissance sur les tests de dépistage et la production de matériel de protection afin de les généraliser plus largement, voire à l’ensemble de la population au besoin. Si nous respectons strictement un confinement de 3 semaines et plus, les asymptomatiques devraient ne plus avoir de charge virale et pourraient sortir si les autres restent confinés éventuellement un peu plus longtemps. Bref déconfinement par vagues peut être à envisager.

  2. 1. Qualité du test, fiabilité ? Combien des résultats sont des « faux positifs » et « faux négatifs » ?
    2. Disponibilité des tests ? Comme pour les masques, ou pour le gel hydro alcoolique, les autorités n’avaient pas prévu la catastrophe et n’ont pas été assez réactives quant aux besoins maintenant criants.
    3. Qu’en faire ensuite ? Moins habitués que nous au respect de la vie privée, les chinois ont une appli pour localiser les malades, et ainsi éviter de passer derrière eux. Un tel traçage, permis par le développement extraordinaire des technologies informatiques (dont la sulfureuse 5G), pourrait être un facteur de leur réussite dans la lutte contre le virus, en troquant liberté contre sécurité. On n’y est pas prêts.

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