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Comprendre le Coran : Authenticité des « circonstances de révélation » (partie 3)

Partie 3 : Authenticité des « circonstances de révélation »

HISTORICITÉ & CIRCONSTANCES DE RÉVÉLATION OU ASBÂBU-N-NUZÛL.

Un puit dans le désert est utile à qui sait y descendre.

Comprendre le Coran n’est possible qu’à la condition d’y consacrer un minimum de temps et d’effort de réflexion. Comprendre le Coran c’est aussi être à même de le défendre. Nous avons évoqué lors de notre premier article sur ce thème les attaques principales dont le Coran est l’objet, certaines grossières, d’autres plus subtiles. Un faisceau de prétentions dont l’unique objectif est de porter atteinte à l’intégrité du Coran, qu’il s’agisse de son origine ou du sens jugé archaïque de bon nombre de versets. D’aucuns, donc, voudraient déclamer : “ Le Coran est mort. ”

D’autres, pensant le protéger et le conserver, n’étreignent qu’une vielle momie. C’est que, si nous n’y prenons garde, le Coran devienne aussi pour le musulman lettre morte. Soit que, face à la difficulté du texte, nous nous contentions de superficialités et autres généralités. Soit qu’il ne soit que récitation ; et fleurissent les concours de chant, autres stars d’autres académies. Soit qu’il ne soit qu’incantation en une langue ignorée dont les vertus semblent naître de cette étrangeté même. Soit qu’il devienne un simple objet de décoration, une amulette ou talisman.

Rappel

La lecture historisante est le fer de lance d’un front d’attaque vindicatif. Cette théorie de l’historicité coranique, déjà ancienne, est à nouveau très en faveur cette dernière décennie. Elle postule que le Coran est né dans l’Histoire et que, conséquemment, notre monde ayant radicalement changé par rapport au temps de la Révélation, une grande part de son contenu n’a plus réellement de sens à l’heure actuelle. Il est ainsi possible d’effacer, par exemple, la quasi-totalité des versets dits « légiférants », contraignants sûrement, et nous en donnerons des exemples.

Selon cette approche historisante, ces versets ont été révélés pour faire face à des situations bien concrètes, des fonctionnements et dysfonctionnements de l’Arabie du VIIème siècle, et il va de soi que de telles « lois » ou mesures n’ont plus sens en notre monde si moderne, ces archaïsmes doivent être remisés. Les plus « pieux » de ces partisans là ne conserverons alors que les versets dits universalistes ou spirituels, ceux traitant de l’unicité divine, le tawhîd, ou de spiritualité lorsqu’ils n’exigent aucun engagement.

Si nous disposions d’un outil nous permettant de trier les versets, le Coran serait soumis à l’arbitraire des hommes. Et si, face aux réelles difficultés que le Coran propose à l’intelligence, nous nous laissons charmer par ces sirènes de la facilité, d’un Livre révélé il ne nous restera prochainement guère plus qu’une carte postale.

ASBÂBU-N-NUZÛL ou CIRCONSTANCES DE RÉVÉLATION

Résumé

Les deux premiers articles ont été consacrés à la définition fondamentale de la notion de « circonstances de révélation » ou asbâbu-n-nuzûl. Cette étude a été rendue indispensable du fait que toute la théorie de la lecture historisante du Coran repose sur une approche aussi incorrecte qu’hypertrophiée des « circonstances de révélation » galvaudées en « causes de la révélation ». Le raisonnement est simple, voire simpliste nous l’avons ci-dessus évoqué : Si le Coran s’exprime en fonction de tel ou tel évènement, de telle ou telle condition, dès lors que ces évènements sont passés et que les conditions ont changé, le texte coranique est alors dépassé, périmé, caduc. Il n’a plus ni valeur ni signification, à peine serait-il un témoignage historique, archéologique devrions-nous dire. Il nous faudra donc créer un musée ou nos enfants pourront voir ces belles et vieilles choses du passé, simples enluminures.

– En la première partie, définition ontologique, nous avons montré que la transcendance divine impliquait que la Révélation de Sa « Parole » ne soit pas contingente. En d’autres termes, un évènement ne peut être cause d’une Révélation, les « circonstances de révélation » ne sont que des « événements circonstanciels  » non causals.

– En la deuxième partie, définition théologique, nous avons démontré que le « hadîth de Umar » relatif à la concordance de ses opinions et de certaines révélations avait été détourné de son sens initial. Il ne témoignait en aucune manière que la Révélation puisse avoir été parfois asservie aux hommes ou au temps.

A partir de ces deux définitions essentielles des « circonstances de révélation » il nous sera possible de discerner les possibilités réelles et les limites de ce qui est présenté comme un outil miracle de l’exégèse. Cependant, ceci s’avère tout aussi bien une arme de destruction massive entre les mains des partisans de la « lecture » historisante, qu’entre celles de ceux qui, plus nombreux encore parmi nous, défendent un strict littéralisme, nous en donnerons des exemples.

Les sources

Pour la bonne intelligence du Coran il convient donc de distinguer deux types de « circonstances de révélations ». Celles révélées, c’est-à-dire tous les renseignements fournis par le verset lui-même, et celles témoignées, c’est-à-dire liées à une connaissance extérieure des évènements et rapportées par un, ou des, témoins. L’on peut donc les qualifier respectivement d’endogènes et d’exogènes.

Sources endogènes : Il serait erroné de penser diviser le Coran en deux parties : d’une part les versets dont on connaît la « circonstance de révélation » et, d’autre part, ceux non ainsi spécifiés par un « sabab ». En réalité, de très nombreux versets sont porteurs d’informations sur les circonstances de leur propre révélation, la connaissance du contexte est ici endogène. Ces renseignements circonstanciels que le texte révèle ont du point de vue exégétique plus de valeur que les informations données par les sources exogènes, nous le vérifierons plus tard par l’exemple.

Sources exogènes  : Elles constituent l’apport classique des « circonstances de révélation », les asbâbu-n-nuzûl. Elles sont regroupées au sein d’ouvrages spécifiques ou dispersées dans les commentaires coraniques ainsi que dans les recueils de hadîths. Les deux grandes références classiques sont Al Wâhidî An-Nisâbûrî (428 H.) et As-Suyûtî (911 H.). On notera que ces compilations sont tardives et apparaissent après la période des grands commentateurs du Coran et des collecteurs définitifs de hadîths. Al Wâhidî, traduit en français, reste le plus cité, mais, et cela pose problème, il est loin d’être le plus fiable. Autre source importante, la Sîra de Ibn Hichâm le transmetteur incertain du non moins incertain Ibn Ishâq. Bien évidemment, on consultera avec intérêt le commentaire magistral de At-Tabarî, mais aussi celui de Ibn Kathîr, Al Qurtubî, et d’autres. Parmi les rapporteurs de hadîths, Al Bukhârî se distingue par l’attention qu’il a portée à ce sujet, notamment, mais pas uniquement, dans l’important chapitre qu’il a consacré en son Sahîh à l’interprétation du Coran.

La validité des sources

Comme pour toute référence scripturaire en Islam se pose le problème de l’authentification des sources.

Nous l’avons laissé entendre, toutes les sources relatives aux « circonstances de révélation » ne sont pas de valeurs égales. Elles doivent, en réalité, pour se distinguer des contes, légendes, ou autres chroniques historiques, avoir été transmises selon une chaîne de transmission, isnâd, continue et composée de transmetteurs fiables ; à l’évidence, les conditions de base d’un hadîth authentifié, sahîh. Toute légèreté ou impéritie à cet égard reviendrait à fausser totalement l’approche exégétique, la compréhension, des versets ainsi contextualisés sans preuve. Malgré tout, ce critère pourtant évident et essentiel pour les sciences islamiques est loin d’être systématiquement mis en application.

Ainsi, An-Nisâbûrî et As-Suyûtî ont-ils rapporté de très nombreux propos non authentiques, ou inidentifiables faute de posséder des chaînes de transmission remontant jusqu’au Compagnon témoin oculaire du « sabab ». De même ils se sont fait les rapporteurs de « traditions » apocryphes. Pour la Sîra, cette carence est encore plus accentuée, rendant aventureuse la citation même de ces sources. At-Tabarî présente de nombreuses « circonstances de révélation », mais une bonne part remonte uniquement à la génération des successeurs des Compagnons, at-tâbi’ûn. Techniquement l’on ne donc peut les retenir, il s’agit de khabar, ou simple propos.

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Une rapide estimation à partir des références classiques ci-dessus mentionnées porte à plus de mille le nombre de « circonstances de révélation » disponible pour l’ensemble des sources, soit, sous un autre aspect, près de 20% des versets du Coran qui seraient concernés. Disposer ainsi d’un verset sur cinq permettrait en pratique d’encadrer l’interprétation du Coran par l’Histoire, une véritable trame d’informations traditionnelles.

Cependant, et fort heureusement, les principaux ouvrages de hadîths, les sunan, où sont donc nécessairement rapportées nos « circonstances de révélation », ont été soumis à la critique par les grands spécialistes passés mais aussi actuels tel Al Albânî, Al Arnâu’t ou Ahmad Shâkir. De plus, concernant spécialement les « circonstances de révélation », At-Talîdî et plus rigoureusement encore Muqbil al Wâri’î, deux autres contemporains, ont effectué un énorme travail d’authentification. Au total, l’on ne peut retenir qu’à peine moins de 200 « circonstances de révélation » authentifiées selon les critères validant les hadîths. Soit seulement un peu moins de 3% des versets du Coran. Autrement présenté, cela signifie que face à une « circonstance de révélation » donnée nous avons grosso modo une chance sur sept qu’elles soit inauthentique.

Des siècles d’exégèse du Coran, des générations de chercheurs, ne pouvaient se contenter de si peu. Et la sagacité tout comme l’imagination des uns et des autres a engendré une quantité phénoménale de propos dits « traditionnels ». Ce faisant, aux “circonstances de révélation” se mêlent alors régulièrement des considérations périphériques et des avis personnels dont l’effet immédiat est d’augmenter en apparence la masse brute d’informations disponibles.

Un exemple : Pour le verset : “Soyez assidus aux prières et à la prière du milieu. Priez pour Dieu avec dévotion. ” S2.V238 As-Suyûtî rapporte plus de 270 propos dont 223 relatifs à la détermination de la dite « prière médiane », citant pêle-mêle des « circonstances de révélation », des avis personnels de Compagnons ou d’autres, des hadîths authentifiés et de purs récits apocryphes. Autant dire qu’un tel amoncellement, bric-à-brac hadistique inépuisable, n’a jamais permis la résolution du problème, bien au contraire, si tant est que ce verset soit centré sur cette question plus que sur la valeur du fait de prier…Nous n’aborderons pas ce sujet, nous voulions simplement illustrer l’existence d’un phénomène d’amplification à partir de la base brute des « circonstances de révélation ».

L’authentification des sources est donc un temps essentiel. Le décalage entre le nombre réel de “circonstances de révélationauthentifiées comparé à la multitude ambiante est en soi révélateur.

Un exemple : Au sujet de la révélation de la sourate 112, Al Ikhlâs : “ Dis : « Lui, Dieu, est Un…” l’on recense plus de dix « circonstances de révélation ».

Elle aurait été révélée suite à des questions relatives à la nature de Dieu adressées au Prophète par des juifs, des polythéistes, ou des chrétiens selon le cas.

Une première réflexion : Dieu devait-il attendre que l’on interrogeât le Prophète sur la nature de son dieu pour révéler un des textes des plus denses du Coran, sourate dont l’intérêt et la portée doctrinale sont majeurs pour les musulmans ? En d’autres termes, un texte aussi fondamental s’imposait de lui-même, et il est curieux qu’il dût être en quelque sorte stimulé en sa révélation par des évènements extérieurs, des questions bien peu pertinentes au demeurant.

Les classiques ont pris eux aussi en considération l’importance dogmatique de cette sourate en Islam, et l’on comprend qu’elle ait été surinvestie en quelque sorte par la « tradition ». On y voit intervenir des personnages clef de la transmission : Abû Hurayra, Abdullâh ibn Abbâs…At-Tirmidhî, Ibn Hanbal, Al Hâkim, At-Tabarî… Cependant, et nous suivrons l’excellente étude technique de shaykh Al Wâri’î, aucun de ces « sabab » ne s’avère authentique quoique l’on ait pu en prétendre.

Ce que la raison soupçonnait, l’analyse critique de ces « hadîths » la démontré, aucune « circonstance de révélation » n’est à retenir quant à la révélation de cette sourate essentielle. Celle dont, à juste titre, et selon un hadîth authentifié rapporté par Al Bukhârî, le Prophète Muhammad déclara qu’elle équivalait au 1/3 du Coran, en valeur bien évidemment.

Citons pour exemple le « hadîth » suivant : « Les Juifs dirent : Ô Muhammad dis-nous de quoi est fait ton dieu. Alors fut révélée sourate Al Ikhlâs. » Est ainsi « expliqué » l’attribut AsSamad  ; les divinités de l’Arabie étant de bois, de fer, de cuivre ou de pierre, voire de dattes et de beurre, la Révélation aurait répondu à leurs prétentions qu’Allah est radicalement autre. Le terme Samad, de définition délicate,[1] est alors considéré par antithèse comme indiquant un état de non matière, approche théologique réductrice.

Autre « hadîth » : Les Polythéistes demandèrent au Prophète : « Quelle est donc le lignage de ton seigneur ? Alors Dieu révéla sourate Al Ikhlâs. » Est ainsi justifié, toujours par l’antithèse, le verset “ Il n’a pas engendré et n’a pas été engendré.”. Vision simple, faisant l’économie d’une réflexion théologique. Ce genre de propos est selon les « sources » attribué à des Polythéistes ou à des Chrétiens, spécialistes de la filiation dans l’imaginaire musulman…

Ces procédés, aussi superficiels qu’infondés techniquement, doivent être rigoureusement et vigoureusement rejetés. Mais, ce que nous devons noter présentement, c’est qu’ils ne sont rendus possibles que de par l’attribution de « circonstances de révélation » que l’on devrait plutôt qualifier de « prétextes d’interprétation ». Ces informations parasitent en quelque sorte l’accès au texte. Tous ces récits romancés sont, lorsqu’on les analyse, construits sur mesure pour donner sens aux versets en fonction d’une hypothèse imaginée a posteriori. Cette cohérence arbitraire les rend particulièrement efficaces et permet la production aisée d’une illusion interprétative.

Il convient donc d’être circonspect face à toute interprétation basée sur des « circonstances de révélation », les exégèses ainsi produites pouvant être toutes aussi de circonstance. Depuis toujours les littéralistes ont parfaitement compris les avantages de ce procédé qui leur est fort utile. Depuis deux siècles de manière intensive, ceux qui prétendent « lire » le Coran selon l’Histoire ont eux aussi su exploiter l’abondance de sources infondées mais aussi, nous le verrons, celle de « circonstances de révélation » authentifiées.

-Ainsi, les partisans de l’historicité du Coran concluront-ils de ces fausses « circonstances de révélation » qu’ils affectionnent tout particulièrement, que le Dieu de Muhammad est un dieu construit par opposition aux croyances des polythéistes lorsque ces derniers rejetaient sa prédication ou le persécutaient à la Mecque. Ils feront observer, toujours en prétextant de « circonstances », que ce dieu est à géométrie variable, historiquement instable. En effet, il ressort de ces mêmes « sources » que lorsque le Prophète prêcha à Médine, le dieu de Muhammad se définit alors défensivement en fonction de polémiques avec les rabbins médinois ou de plus hypothétiques Doctes chrétiens. Ils en concluent que la Révélation suivait en réalité les vicissitudes de Muhammad et que ses inspirations furent fluctuantes. Réflexion masquant à peine l’idée que le Coran ne serait pas aussi « révélé » que nous le pensons…Ils disposent pour cela d’un matériel traditionnel important un peu trop généreusement validé par nos prédécesseurs pour des raisons apologétiques évidentes ; se referme sur nous le piège de nos prétentions.[2]

Incidemment, nous l’avons signalé, le littéralisme trouve là aussi son terrain de prédilection. Nous avons rapidement évoqué comment les deux « hadîths » avaient été mis en image. De tels procédés permettent de donner aux versets un sens immédiatement accessible sans avoir à interroger réellement le texte révélé. Le littéralisme, sous couvert de lecture à la lettre, opère là une non-lecture, lui préférant un collage informatif.

L’incréation du Coran interdit de facto de questionner cette « Parole de Dieu » et impose conséquemment d’avoir recours à une réflexion périphérique (paraphrases, périphrases, sources informatives connexes ou annexes dont nos “circonstances de révélation”, mais aussi les non moins fameuses isâî’lyyât et nasrânyyât, répétitions circulaires d’acquis sécularisés, etc.) Se met ainsi en place un discours autour du discours coranique, un maillage informatif superficiel, qui n’est pas sans rappeler les procédés médiatiques, un véritable prêt-à-penser exégétique constituant par défaut de l’orthodoxie. Le néo-hanbalisme actuel, fils desséché d’un littéralisme sec, défend avec vigueur cette position ; il semble qu’il n’y ait pas à pousser la réflexion exégétique à partir du texte coranique…

Conclusion

Les données chiffrées que nous avons fournies permettent de relativiser la problématique selon des critères objectifs. Les informations authentifiées nous étant parvenues quant à ce chapitre particulier de l’exégèse coranique sont restreintes, les « circonstances de révélation » ne peuvent être la panacée exégétique du Coran. De même, ceux qui prétendent à la lecture historisante du Coran ne peuvent par suite fournir d’arguments qu’en fouillant dans les poubelles de la « tradition ». De fait, ils sont grand amateurs de “circonstances de révélation” et autres « hadîths » sans aucun fondement.

Bien évidemment, l’aspect quantitatif ne permet pas à lui seul une critique constructive et complète tant de l’historicité du Coran que du littéralisme. A cette fin, nous aborderons au prochain volet, plaise à Dieu, l’aspect qualitatif de l’emploi des « circonstances de révélation », possibilités et limites.



[1] Une vingtaine d’explications classiques ont été fournies quant à la signification du terme samad. Signalons une interprétation dévoyée basée sur un propos inauthentique et très en faveur dans les milieux littéralistes actuels, « Allâhu-s-samadu » est rendu par la périphrase suivante : « Allah le seul imploré pour ce que nous désirons. »…exégèse de Jivaro s’il en est. Nous ne pourrons ici en développer la démonstration, mais, au plus proche des signifiants, il convient de rendre samad par « Absolu » (terme qualifiant entre autre ce qui existe indépendamment de toute condition et de toute chose).

[2] C’est ainsi que cette multiplicité amena certains classiques à considérer que cette sourate avait été révélée à la Mecque ou bien à Médine ou bien à deux reprises, une pour chaque période ! De telles incertitudes, nées de la volonté affichée des anciens à unifier la diversité des sources bien plus qu’à la réduire, fournit grand apport d’eau au moulin des détracteurs du Coran en particulier, et de l’Islam en général.

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2 commentaires

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  1. La mission de l’homme et des djinns sur la Terre n’est rien d’autre que d’adorer DIEU. Je voudrai dans ce cadre donc approfondir ma connaissance sur l’Islam afin d’adorer correctement DIEU UNIQUE SANS ASSOCIES , connaître bien la vie du Prophète Mohammed (Paix et Salut sur Lui), son serviteur et son messager.

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