Avec la finance islamique, Alger veut inciter les Algériens à multiplier les ouvertures de comptes en banque et réinjecter dans le système financier une partie de l’économie informelle. Alger veut ramener vers les banques l’importante masse d’argent circulant hors du secteur bancaire en Algérie.
De fait, de nombreux Algériens “boudent” la finance conventionnelle, relève un membre de l’Autorité, Mohamed Boudjelal, professeur d’économie. Certains musulmans jugent en effet que le système bancaire traditionnel (compte rémunéré, crédit, etc…) est incompatible avec leur foi. La loi islamique (charia) proscrit notamment le prêt avec intérêt, la spéculation, l’investissement dans des secteurs considérés impies (alcool, tabac, jeux d’argent) et érige en dogme le partage des pertes et des profits.
Avant de plonger dans l’aventure de la finance islamique qui n’est suivie que par une petite partie du monde islamique (et on attend les résultats avant de crier au miracle), l’Algérie devrait lutter contre la corruption.
On se peut se demander comment un pays aussi religieux (youpie) peut être aussi inefficace malgré ses ressources en hydrocarbures.
Peut-être faudrait-il se demander si la dépendance envers le FLN valait le coût d’être “libéré”.
En attendant, les pays les plus riches sont les pays capitalistes non musulmans, et ceux-ci attirent beaucoup de musulmans qui ne veulent pas rémigrer… L’inverse n’ayant pas encore été observé jusqu’à présent.
hypocrisie d un système qui s allie au diable et vient porter sa fourrure de mouton