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Comment est mort l’ambassadeur américain en Libye ? Une vidéo apporte son éclairage

Une semaine après le séisme de très forte magnitude provoqué par le film anti-islam, les circonstances exactes de la mort de Christopher Stevens, l’ambassadeur américain en poste en Libye, n’ont pas été officiellement explicitées, ouvrant la porte à toutes les supputations.

Alors que Washington se mure dans le silence, vraisemblablement dans l’attente des conclusions de l’enquête menée par le FBI, une vidéo amateur, postée dimanche sur Youtube, éclaire la mort du haut diplomate à la lumière des tirs de roquette et d’armes automatiques qui ont mitraillé le consulat des Etats-Unis, et non d’un lynchage similaire à celui de Kadhafi qui aurait vengé sa fin atroce.

La scène montre le corps de Christopher Stevens, inanimé, autour duquel des hommes s’affairent pour l’extraire par une fenêtre, hors du consulat qui n’est plus que ruines, plusieurs personnes demandant :  "est-il vivant ?".

D'après l'agence de presse Reuters, qui a traduit quelques rares propos audibles au milieu du vacarme ambiant, un homme s'écrie que l'ambassadeur Christopher Stevens est encore vivant  et commande : "L'homme est en vie. Sortez-le, les gars. Sortez-le !".

Ces hommes, sans armes, ne seraient pas, à priori, des manifestants, un spécialiste de la région précisant dans le Nouvel Obs : "On peut même émettre l'hypothèse que les auteurs de l'attentat, s'ils avaient connu la valeur de leur prise, auraient exhibé et mutilé le corps."

Une fois le corps à l'extérieur du bâtiment, plusieurs personnes scandent "Allah akbar!"  On voit alors un homme se pencher sur Christopher Stevens afin de prendre son pouls. Toujours selon les traductions de Reuters, mais aussi d'après des propos rapportés par l'agence Sipa, la foule se met à crier : "Il est en vie, dieu est grand", puis Christopher Stevens est  conduit vers une voiture et transféré vers l'hôpital le plus proche.

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L'ambassadeur américain aurait rendu son dernier soupir en arrivant à l’hôpital. Le Dr Zied Abou Zeid, qui s'est chargé de lui au Centre médical de Benghazi, attribue son décès à une grave asphyxie, en assurant à l’Associated Press qu’aucun membre du personnel médical ne connaissait son identité à son arrivée.

"Nous avons essayé de le ranimer pendant une heure et demie, sans succès", a déclaré le médecin, ajoutant :   "Quand on me l'a amené, il souffrait d'un arrêt cardiaque. Je me suis employé alors à le réanimer. Cela a duré plus de 45 minutes, mais je ne pouvais plus le récupérer".

Attention, ces images difficiles peuvent heurter les âmes sensibles

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