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Cinq pays européens acceptent d’accueillir des déracinés de Guatanamo

En butte à la frilosité de l’Union Européenne, la perspective de devenir la terre d’asile d’anciens détenus de la funeste base américaine de Cuba fait peu d’émules parmi les vingt-sept, qui rechignent à accéder à la requête officielle de coopération faite par les Etats-Unis.

Devançant les fortes réticences qui ont émergé au sein des Etats membres, Nicolas Sarkozy a pris une fois de plus l’initiative en se prononçant le premier en faveur de l’accueil d’un détenu, notamment d’origine algérienne, mais en apportant une précision qui n’a pas manqué de jeter le trouble : « pour le mettre en prison »…

A ce jour, seuls cinq pays de l’Union européenne viennent de se ranger aux desiderata de la première puissance mondiale : le Portugal, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie qui rejoignent ainsi la France.

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Planifiant une fermeture du camp de Guatanamo en janvier 2010, Barack Obama presse maintenant les Européens à se déterminer très rapidement sur ce dossier délicat et complexe, au plus tard en juin. Prêts à concéder une contrepartie exigée par l’Union Européenne, les Etats-Unis pourraient de leur côté aussi devenir la terre d’adoption de certains de ces survivants en exil forcé.

Dans cette phase d’intenses tractations qui n’est pas sans créer des remous au sein de l’Union, la fermeture de l’autre centre de détention, très contesté, de présumés terroristes en Afghanistan risquerait de passer à la trappe, si la voix de Jacques Barrot, commissaire européen chargé de la justice et de la sécurité, ne s’élevait pas actuellement pour en rappeler l’impérieuse nécessité.

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