in

Chasse aux couples mixtes en Israël

En fin limiers d’une impitoyable chasse aux unions honnies par Israël, que sont celles qui lient des hommes arabes à des femmes juives, des groupuscules israéliens d’extrême droite s’organisent pour débusquer ces couples impies considérés comme le pire des fléaux pour la stabilité de l’Etat hébreu.

Nostalgiques de l’époque du rabbin et homme politique, Meir Kahane, qui s’était illustré par une loi qui condamnait à de la prison ferme les mariages mixtes et les rapports intimes entre juifs et non-juifs, ces ultras se dressent aujourd’hui avec hargne pour exiger en place publique une nouvelle législation pénalisant ces alliances « contre nature », n’hésitant pas à faire justice eux-mêmes par la force.

Organisation maîtresse de ce mouvement intégriste qui brandit la pureté des valeurs juives en étendard de son combat, Yad L’Ahim (le Secours fraternel) a récemment reçu la bienveillante bénédiction du ministère de l’Education en des termes très explicites : « les relations entre des Arabes et des jeunes Juives débouchent sur des mariages qui sombrent dans la violence. Un des problèmes les plus aigus est l’identité des enfants. Ce sont des Juifs, mais ils sont élevés comme des Arabes ».

Publicité
Publicité
Publicité

Issue de cette mouvance religieuse qui est tout sauf contemplative, une association civique a fait des descentes sur le terrain et du passage à tabac des arabes une spécialité. A sa tête, un jeune homme redouble d’énergie pour exhorter à la multiplication de milices qui, comme de bien entendu, sauveront les âmes juives égarées et bastonneront toutes les autres forcément impures… !

Ayant déjà fait de nombreux émules, le fanatisme religieux activiste, qui envahit une certaine frange de la jeunesse israélienne, fait ressurgir les heures funestes d’une autre jeunesse, galvanisée par un autre credo, et paradant non moins fièrement sous une autre oriflamme ornée de croix gammées.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Le Hadîth du jour

Maître Gilbert Collard fait son mea-culpa