Terre de contrastes saisissants, l’Amérique, cette société matérialiste par excellence qui a la foi, cultive et revendique fièrement son exception spirituelle qui, loin d’être l’ennemie de la laïcité, n’en est pas moins hostile à sa dérive dogmatique et inexportable à la française.
Les Etats-Unis, où la pratique religieuse occupe une place centrale dans la vie individuelle et collective, peuvent donc produire à la fois des Donald Trump surfant sur la vague des peurs irrationnelles et de l’islamophobie primaire, et ce petit miracle de tolérance qui permet à Carolyn Walker-Diallo, une brillante jeune femme noire de confession musulmane, de prêter serment sur le Coran lors de sa nomination en tant que juge à New York.
Cette réalité lumineuse détonne avec la triste réalité de l’irrésistible percée de Donald Trump sur la scène publique, à moins que ce ne soit celle-ci qui jure affreusement avec la formidable réussite de Carolyn Walker-Diallo, l’intelligence, le courage et le mérite personnifiés.
Carolyn Walker Diallo, la juge américaine qui a prêté serment sur le Coran lors de sa nomination (vidéo)
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Dans un pays démocratique laïc, les nommés doivent prêter serment sur la constitution nationale.