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Carlos Latuff, le dessinateur brésilien pro-palestinien

Sous la pointe affûtée de son crayon, la caricature caustique et engagée, qui fait grincer des dents les tenants de l’idéologie dominante et donne une leçon d’impertinence aux opportunistes islamophobes de l’excès de caricature, prend vie, portée par un graphisme et des répliques qui font mouche.

Le Brésilien Carlos Latuff a trouvé la meilleure des armes pour lutter contre tous les médias-mensonges qui vont dans le sens du vent en ajoutant à la pollution ambiante, et cette arme, c’est le dessin satirique résolument pro-palestinien et définitivement anti-américain. Il assure que ses parodies acerbes qui naissent sous ses coups de crayon de génie n’ont aucun rapport avec une origine libanaise lointaine, puisque son patronyme Latuff est hérité d’une grand-mère libanaise.

"Je n’ai pas besoin d’être noir pour lutter contre le racisme ou d’être femme pour soutenir l’égalité des sexes", insiste le dessinateur qui a marqué de son empreinte incisive le printemps arabe, en révélant que son voyage dans les territoires occupés en 1999 provoqua un puissant électrochoc qu’il n’a cessé depuis d’illustrer pour donner à penser et à agir.

Ses dessins ont été placardés, brandis et largement diffusés dans les cortèges du "printemps arabe", flottant au vent, celui de la liberté et de la démocratie. L’empêcheur de caricaturer en rond l’islam et le monde arabe s’est fait un nom en Egypte, sans jamais avoir foulé son sol, après avoir mis son crayon agile et mordant au service de l’insurrection tunisienne.

"Je dessine pour toutes les revendications que je trouve juste, partout sur la planète", se plaît à dire Carlos Latuff dont l’imagination fertile et le talent ne sont pas près de se tarir, tant notre monde tumultueux lui donne matière à tremper sa mine dans le vitriol.

Voici trois de ses dessins emblématiques :

  

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L’enfer pénitentiaire de Guantanamo, où près de 130 prisonniers sur une population carcérale de 166 hommes avaient entamé une grève de la faim en février dernier, pour briser la quiétude du règne de l’arbitraire et en dénoncer la cruauté et l’impunité.

      

Rachel Corrie, cette jeune étudiante américaine de 23 ans, devenue l’icône de la résistance internationale en faveur des Palestiniens, morte le 16 mars 2003, sous les roues meurtrières d’un bulldozer Caterpillar D9 de l’armée israélienne. Le dessin de Carlos Latuff dénonce la cruelle mascarade de procès, le 28 août 2012 à Haïfa, au cours duquel les parents éprouvés de le jeune femme ont subi l’affront d’être déboutés de leur plainte contre les deux soldats de l’armée israélienne, le juge israélien allant jusqu’à reprocher à leur fille de ne pas avoir eu  "un comportement raisonnable".

        

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