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Canada : une mosquée, odieusement profanée, pardonne à ses quatre jeunes vandales

Parce que la lumière de Dieu resplendit toujours dans les ténèbres, les responsables de la Société Islamique de Markham ont choisi de la répandre autour d’eux, afin que le Pardon rayonne à travers le rideau de la haine.

Une douce lueur illumine la province canadienne de l’Ontario depuis que la grande mosquée locale, d’où elle provient, a décidé de pardonner aux quatre jeunes hommes, âgés de 18 à 25 ans, qui l’ont odieusement profanée en janvier, urinant, déchirant des livres, et saccageant tout sur leur passage. Les images de la vidéosurveillance, qui ont immortalisé leur acte de vandalisme mû par un racisme primaire, sont à cet égard accablantes.

     Images capturées par la vidéosurveillance

Une fois la consternation passée, parce que la lumière d’Allah, le Pardonneur et Tout Miséricordieux, brille dans leur cœur, les dirigeants de la Société Islamique de Markham se sont éclairés à celle qui émane du Noble Coran pour répondre à l’expression rageuse de l’islamophobie.

« Pratique le pardon, ordonne le bien et écarte-toi des ignorants » [7-199]. C’est imprégnés de ce verset primordial, empli de sagesse et invitant à la clémence, qu’ils ont tout naturellement fait savoir dans un communiqué que « leurs portes, comme leurs bras et leur cœur restent grand ouverts ».  

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Après avoir chaleureusement remercié « leurs coreligionnaires, proches voisins et les autorités pour la sollicitude qu’ils leur ont aussitôt témoignée », et alors que l’enquête de police suit son cours, les responsables de la mosquée souillée par quatre jeunes qu’ils considèrent comme « égarés » ont d’ores et déjà rendu leur verdict plein d’indulgence.

« L’islam nous enseigne que les vertus de la miséricorde et du pardon sont d’une importance capitale. Nous n’avons aucun intérêt à ce que des sanctions punitives soient infligées aux assaillants. Nous espérons plutôt qu’ils puissent retrouver un meilleur chemin, le droit chemin », pouvait-on lire sous une plume guidée par la mansuétude divine.

Cette capacité à pardonner toute islamique, d’une grande noblesse de coeur, n’est pas sans rappeler celle dont a fait preuve, lundi dernier, à l’égard de l’homme qui l’avait poignardé au cou, le muezzin de la Mosquée centrale de Londres.

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