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Calendrier des fêtes musulmanes en France : comment sortir de l’impasse actuelle ?

Commençons par le commencement ! Les musulmans de France ou en France – c’est selon -, jeûnent, fêtent l’Aïd al fitr et l’Aïd al adha (fête du sacrifice) depuis des décennies, voire depuis des siècles à certains égards.
Savoir quand débuter le jeûne de Ramadhan, à quelle date le terminer ou fêter l’Aïd al adha particulièrement, ne posaient pas de grands problèmes jusque-là. Il est vrai qu’à la fin des années 90 et au début des années 2000, des divergences problématiques, polémiques et parfois malsaines commençaient à apparaître, ici et là, dans certaines villes et au sein de certaines mosquées.  Pour l’Aïd al adha notamment, les musulmans en France se sont toujours alignés sur la date annoncée à la Mecque, et suivaient donc la date de la station de ‘Arafah : pour rappel, l’Aïd al-adha tombe automatiquement le lendemain du jour de la station de ‘Arafah, qui est un rite canonique accompli à la Mecque, lors du Hajj.
Cependant, ces dernières années, disons depuis une dizaine en gros, outre le désir de vouloir mettre un terme à ces divergences qui gâchaient l’esprit de fête, de concorde et de communion, de nouveaux facteurs, objectifs, réels et factuels commandaient d’opter pour un calendrier des fêtes musulmanes unifié, et surtout définissant les dates à l’avance, d’autant plus que les calculs scientifiques, de plus en plus démocratisés et vulgarisés, le permettent aisément.
Pour mémoire, jadis, le travailleur musulman salarié ou employé saisonnier n’avait point besoin de prévenir à l’avance son employeur de son absence à l’usine ou sur les chantiers pour cause de fête de l’aïd. Du jour au lendemain, il pouvait avertir son patron qu’il serait absent, et cette absence n’avait aucune conséquence préjudiciable sur les relations de travail, ni de grave incidence sur la continuité du travail de l’entreprise ou du chantier.
Aujourd’hui, et depuis quelques années, les choses ont bien changé. Les musulmans ne sont plus des ouvriers à la chaîne, des saisonniers ou des manutentionnaires sur les chantiers. Ils occupent des postes de cadres managers, de responsables de services ou encore d’enseignants, et leurs enfants sont inscrits dans des établissements publics et privés. Les uns et les autres aspirent à profiter et jouir de leurs fêtes religieuses comme tous leurs concitoyens d’autres religions.
Sans chercher à m’étendre sur les nombreuses raisons qui font qu’un calendrier musulman définissant les dates de fêtes est désormais nécessaire, ce qui n’est pas l’objet de ce papier, j’invite toutefois celles et ceux qui n’en sont pas trop convaincus à creuser la réflexion… ils finiront par l’être, j’en suis persuadé. Objectivement, nous ne pouvons plus vivre en harmonie dans une société où tout est programmé, planifié et organisé à l’avance, avec notre rythme actuel dominé par l’indécision et l’incertitude[1]

Quelques questions urgentes se posent 

Où en sommes-nous aujourd’hui avec ce calendrier ? Quel constat faisons-nous de la situation qui prévaut ? Et quelles sont les conséquences et conclusions que nous devons en tirer ? Voilà au moins trois questions que nous ne pouvons contourner, éluder ou esquiver sans passer pour des irresponsables et des démissionnaires !
Voilà maintenant six ans que la nouvelle méthode de détermination des dates de début et fin de Ramadhan, ainsi que celle de l’Aïd al Adha, est mise en œuvre. Et dès la première année de sa mise en application, un boucan, une anarchie et une polémique abradacabrantesques ont eu lieu. En 2013, par exemple, la mosquée de Paris a dû faire paraître (vers 14 ou 15 h!!) un communiqué annonçant que le ramadan ne débutait finalement pas ce jour-là, mardi 9 juillet, mais le lendemain mercredi 10.[2] Tout le monde se souvient de musulmans totalement déboussolés, y compris quelques imams et des responsables de mosquées, ne sachant plus à quoi s’en tenir… Un bien triste et désolant spectacle.
L’année suivante, l’association Musulmans de France (anciennement l’Uoif) pensait pouvoir éviter le cafouillage et la cacophonie de l’année 2013, en anticipant par la double création du CTMF (conseil théologique des Musulmans de France) et du CTADMR (Conseil Théologique et Astronomique pour la Détermination du Mois de Ramadan, dont on n’a plus entendu parler) et la réactivation du CRAISOF, (une structure oubrouyène qui était en sommeil depuis plus de dix années).
Malheureusement, les autres acteurs du PIF (paysage islamique Français) avaient fait de même, misant sur plus de communication et de contre-communication pour s’opposer au CTMF. Finalement, à l’approche du début de Ramadhan 2014 et à sa fin, nous avons eu les deux, voire les trois : une divergence des musulmans, plus flagrante que jamais ; la polémique et le flou des positions des uns et des autres ; et surtout d’âpres et inadmissibles échanges faits d’invectives, de violences verbales et d’injures entre les différentes parties[3].

Quel est l’état des lieux aujourd’hui, en 2018 ?

Depuis 2015, on peut dire objectivement que  le CTMF (en suivant systématiquement les avis du CEFR) fait cavalier seul en France. Il s’en tient à des déclarations de circonstance en annonçant les dates de début et fin de Ramadan conformément au « calcul scientifique », mais que plus grand monde ne suit ou ne prend pour référence, y compris Musulmans de France qui, rappelons-le, s’est rallié dès 2015 à la position du CFCM et de la GMP (Grand Mosquée de Paris).
Cette remarque appelle une question que se posent beaucoup de nos coreligionnaires, sans trouver de réponse complète et convaincante : Pourquoi Musulmans de France, le CFMC et la fédération de la Grande Mosquée de Paris (pour ne citer que ces grandes instances) divergent-elles avec le CTMF et le CEFR, alors qu’elles sont toutes favorables au calendrier des fêtes musulmanes basé sur le calcul et la prévision scientifique ?
A mon sens, c’est dans la réponse à cette question (j’entends une bonne réponse), vraiment scientifique et théologique objective et sans parti pris, que se situe la porte de sortie de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui !
Mais avant de répondre à cette question, permettez-moi de vous expliquer en l’illustrant par deux exemples, le caractère intenable et peu scientifique in fine de la position actuelle du CTMF. Voici en quelques points, quatre remarques sur le calendrier adopté par le CTMF :

  1. Le CTMF né en 2014, en se conformant aux décisions prises lors du colloque qui s’est tenu à Paris le 4 février 2012, avait opté dès sa création pour le choix d’un calendrier universel. C’est-à-dire, un calendrier (avec quelques petites conditions) qui considère que quel que soit le lieu où la nouvelle lune est visible (situé en général à l’ouest du globe) en Amérique, au Pacifique, ou en Océanie, cette visibilité vaut également pour tous les pays et régions géographiques situés à l’est de ce point. Cette décision, faisant fi du décalage horaire qui va parfois jusqu’à 12 heures, pose problème. Pourtant, tous les fuqahas (théologiens musulmans), de tous les temps, en parlent : pour qu’une région située à l’est puisse -ou doive- se référer à une vision (ou disons une visibilité fort probable ou assurée ) de la nouvelle lune dans une région située à l’ouest, il faut que ces deux régions partagent la même nuit ou une partie de la nuit, pour le moins. Ce qui n’est pas le cas avec le calendrier universel unizonal.[4]

 

  1. En fait quand les communiqués du CTMF, ou les prises de positions de quelques imams ou acteurs musulmans, avancent que : l’universalité des points de vision de la lune, à savoir que la visibilité dans un point géographique vaut pour le reste des points du globe situés à l’est, est l’avis majoritaire des trois écoles juridiques (hanafite, malékite et hanbalite), cette assertion n’est pas tout à fait vraie. En effet, ce qu’on appelle « wihadatu-l’matâli’ » l’unité des points de visibilité de la lune, qui est effectivement l’avis de la majorité, contrairement à « ikhtilâfu-l’matâli’ », diversité des points de visibilité, qui est l’avis de l’école chafi’ite, est toutefois assorti d’une condition sine qua non : il ne faut pas que les pays ou régions soient très éloignés les unes des autres. Ibnu Rochd, dans bidâyatu-l’mujtahid, parle par exemple de « al hidjaz et al Andalus » Les pays du hidjaz n’ont pas à suivre la vision de al Andalus et vice-versa.[5]

 

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  1. Le désaccord de la grande majorité des musulmans de France avec la position largement minoritaire du CTMF est encore plus plausible avec la fête de l’Aïd al adha. Jusqu’à aujourd’hui, et depuis le début de la mise en œuvre du calendrier, dit scientifique, le CTMF n’a jamais osé annoncer une date de l’Aïd al adha différente de la date de la Mecque. En  2016, le CTMF était même contraint d’utiliser des éléments de langage, recourir à des ritournelles selon certains observateurs, en introduisant de nouveaux critères, jamais évoqués jusque-là, dans son communiqué officiel[6], pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec l’ensemble de la communauté musulmane de France. Le CTMF avait annoncé un début de mois de Dhul’hijja pour le samedi 3 septembre 2016, au lieu du vendredi 2 septembre 2016. C’était pourtant la date qui figurait sur le calendrier prévisionnel qui annonçait les dates « scientifiques » des débuts des mois des années 2013, 2014, 2015 et 2016. Et c’était aussi la date que le calcul scientifique universel prévoyait.

 

  1. Qu’en est-il pour cette année 2018 ? L’ironie de l’histoire, puis-je dire, si le sujet n’était pas aussi sérieux, c’est que, cette année, même les trois nouveaux critères sur lesquels s’est basé le CTMF en 2016 – sans se déjuger- pour annoncer l’Aïd al adha à la date du lundi 12 septembre (au lieu du dimanche 11) ne sont pas valables. (voir les courbes de visibilité de la lune ci-dessous, particulièrement le trait jaune descendant qui satisfait à tous les critères du CTMF ! )

 

L’image ci-dessus, qu’on peut retrouver dans tous les sites internet des astrophysiciens et sociétés d’astronomie, est ce qu’on appelle les courbes de visibilité de la nouvelle lune. Comme nous pouvons le constater aisément, si nous divisons cette carte en deux, au niveau de l’Océan Atlantique, nous aurons un planisphère bizonal : L’Afrique, l’Europe et l’Asie à droite, formant une zone ; et l’Amérique du nord, l’Amérique du Sud et le Pacifique et la Nouvelle Zélande à gauche, formant une autre zone.
La nouvelle lune du mois de Dhul’hijja naîtra le samedi 11 août à 09 heures, 57 minutes et 25 secondes HU (UT) heure universelle. Elle ne sera visible dans aucun pays de la zone de l’ancien monde. En revanche elle sera visible En Colombie, Equateur et Pérou.
Nous sommes le mercredi 1er août 2018, soit à  trois semaines de l’Aïd al adha, et il n’y a toujours pas de communiqué d’annonce de la date de l’Aïd al-adha selon le calcul scientifique du CTMF. Logiquement, si communiqué il devait y avoir, il ne pourrait s’empêcher d’annoncer la date du mardi 21 août 2018, jour de l’aïd. Sachant que dans tout le Monde musulman, africain et asiatique, aucun pays ne peut annoncer cette date puisque la nouvelle lune du mois de Dhul’hijja ne sera visible qu’au soir du dimanche 12 août 2018. A la date de début du mois, il faut rajouter dix jours pour arriver au 10 de Dhul’hijja qui est jour de l’Aïd al-adha.
Voici ce que nous donne la carte des courbes de visibilité pour le soir du dimanche 12 août 2018.

La nouvelle lune du mois de Dhul’hijja 2018, est aisément visible dans pratiquement tout le Monde musulman, et toute l’Europe du Sud et Europe de l’Est.
 

Quelles conclusions devons-nous tirer par rapport à la situation actuelle ?

Je pense qu’il y a lieu de constater que nous sommes devant une impasse. Le calendrier universel non seulement ne respecte pas toutes les conditions théologiques (fiqhiques) de la détermination des débuts des mois hégiriens, et par conséquent des dates des fêtes, en raison du grand décalage horaire entre le Nouveau Monde et l’ancien Monde, mais il nous obligerait notamment à fêter l’Aïd al adha avant la waqfa de ‘Arafah et avant le jour de l’Aïd à la Mecque, et la quasi-totalité des pays musulmans.
D’ailleurs, le grand savant et imam Ahmed Shaker – une des références principales sur laquelle s’appuient le CERF et le CTMF pour montrer le bien-fondé du calcul scientifique pour déterminer les dates de début de Ramadhan et l’Aïd al-fitr – soutient qu’on ne doit en aucun cas devancer la Mecque et le Hajj dans la détermination de la date de l’Aïd al adha.
Cheikh Shaker évoque à cet effet, le verset 189 de la Sourate 2 [La Génisse] :
« On t’interroge sur les nouvelles lunes [les lunaisons] ; dis-leur : « Ce sont des moyens de mesures de temps précises pour les hommes, ainsi que pour la détermination du pèlerinage. ».

Quelle solution alors ?

Sans trop revenir sur les détails et différences importantes entre le calendrier bizonal et le calendrier unizonal, nous dirions, très simplement et néanmoins précisément, et avec un esprit objectif et responsable, que le calendrier bizonal présente toutes les qualités et aspects positifs d’un calendrier basé sur le calcul scientifique. Tout en nous permettant de respecter les conditions théologiques classiques et traditionnelles de détermination des mois hégiriens, le calendrier bizonal nous donne de grandes possibilités d’être en phase avec le calendrier de l’ancien Monde qui comprend la majorité des pays musulmans ; et aussi et surtout, ce qui est fort sage et louable, même les tenants de la tradition stricto sensu et la vision effective de la nouvelle lune pourront s’y retrouver et, à terme, pourquoi pas, le rallier carrément.
Voilà pourquoi j’invite mes frères et sœurs du CTMF, mes frères et sœurs du CERF, ainsi que tous les imams et prédicateurs de France, à nous sortir de cette impasse en optant pour un calendrier hégirien basé sur le calcul scientifique, mais impérativement avec un hémisphère bizonal.
In fine, et comme ultime argument que je me permets de mobiliser pour plaider en faveur d’un calendrier bizonal, j’invite tout un chacun à consulter le calendrier[7] des 25 années à venir et les courbes de visibilité de la nouvelle lune pour 2024, par exemple. Nous constaterons que le calendrier unizonal du CTMF nous obligera, au moins une année sur cinq, à fêter l’Aïd al adha avant le hajj et la station de ‘Arafah, sans parler des divergences actuelles des débuts et fins de Ramadhan qui n’y seront jamais tranchées ni évitées !!

Voici, à titre d’exemple, les courbes de visibilité de la nouvelle lune pour l’année 2024. En 2024, en suivant l’actuel calendrier unizonal, le CTMF devrait annoncer l’Aïd al adha pour le dimanche 16 juin, autrement dit, fort probablement pour ne pas dire assurément, le jour-même de ‘Arafah !!.
Alors qu’avec un calendrier bizonal, l’Aïd al adha sera annoncé pour le lundi 17 juin, et on pourra alors prévenir longtemps à l’avance le ministère de l’Education nationale afin qu’il ne programme pas les épreuves du Bac ce jour-là, pour ne pas pénaliser les lycéens musulmans.

Alors soyons raisonnables et vraiment scientifiques, et sortons de cette impasse, mes frères et sœurs !
 
 
 
[1] Le plus dérangeant dans cette situation c’est quand vous avez deux cadres musulmans travaillant dans une même entreprise, et que l’un demande à prendre congé pour cause de fête de l’aïd pour un tel jour, et que l’autre, suivant un autre calendrier il en demandera pour le jour suivant. Je laisse le lecteur imaginer l’incidence qu’un tel désordre peut produire chez les non musulmans, et l’image que nous donnons de notre religion !!
[2] Lire cet article paru sur le site Saphirnews.com : https://www.saphirnews.com/Ramadan-2013-mercredi-10-juillet-le-volte-face-de-la-Mosquee-de-Paris_a17133.html. Toutefois, je dois souligner que la position de ce site est totalement alignée pour ne pas dire  aliénée à celle du CTMF et CERF.
[3] J’invite vivement et avec insistance le lecteur à lire ou relire mon article publié en juin 2014 à ce propos : https://oumma.com/ramadhan-2014-soyons-responsables-et-sachons-raison-garder/
 
[4] Voir mon article cité ci-dessus, où des exemples précis, y sont évoqués.
[5] Quand certains avancent que le calendrier universel, et le point de visibilité unifié est l’avis d’Ibnu Taymiya, ça me fait sourire. Hormis la condition de la nuit qui doit être commune aux régions qui débutent ensemble le mois lunaire, jamais ce savant ne pouvait imaginer qu’on puisse voir la nouvelle lune au Pacifique et s’en référer en Orient.
[6] Les trois nouveaux critères introduits par le CMTF (et non ritournelles, pour rester objectif) , et qu’on peut retrouver dans leur communiqué, sont les suivants :
-Désormais, le CTMF prend « la terre ferme comme lieu de visibilité de la nouvelles lune », (et non plus un point isolé dans l’Océan Pacifique, comme c’était le cas avant ;
-Le 00 h 00 GMT comme heure limite du point de repère.
-La Nouvelle Zélande comme la fin du nouveau monde.
[7] Pour consulter le calendrier hégirien prévisible jusqu’en 1465, se référer au lien suivant : https://www.moonsighting.com/visibility.html ( Menu gauche, en bas Visibility Maps )

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3 commentaires

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  1. Râbana ma khalkta hadâ Bâtîlân soubhanaka Fa-kinnâ adzaba ennar !
    dieu soubhanou a dit fawayloun lil moukâdibines d’entre les croyants wal moutaradidines
    car s’ils se retirent après avoir etés croyants de ce qui est descendu de mon ciel, qu’ils
    aillent chercher un autre dieu au dessous du bleu de mon ciel
    et de mes nuages s’ils le pourront !!!!!!!!!

  2. Ce problème de détermination de date est récurent
    chaque année c’est la même chose.
    Du moment que des critères quel qu’ils soient (Calcul et/ou observation) ne sont pas mis en place, le problème perdurera
    A titre personnel je n”entre plus dans ces polémiques stériles.
    Pour ma part, j’ai l’intime conviction que le jour ou le monde musulman s’unira simplement sur ces 3 dates (2 AID et début ramadan) la OUMMA renaîtra de sa longue léthargie.
    Ce jour là nous pourrons enfin nous considérer comme une vraie nation qui pourra proposer une autre vison du monde

  3. salam, monsieur,
    l’impasse provient de vous, monsieur, et de rien d’autre, hélas ! mais vous ne vous en rendez pas compte, ce qui est grave : en effet, l’impasse est tellement de votre fait que vous nous dites que le calendrier nous réunira et simultanément qu’il y a désaccord sur le choix du calendrier (unizonal, bizonal)… vous ne vous rendez même pas compte de la contradiction que porte votre propos, tant vous êtes sûr de vous ! tant vous voulez que nous puissions poser nos congés à l’avance (à croire que cette raison totalement périphérique soit une justification absolue de la chose !) !
    de là se pose une question simple : y a-t-il divergence à ne suivre QUE DIEU ?
    par suite, que l’on jette donc ces excogitations unizonalistes, bizonalistes, quadrizonalistes (et tutti quanti) !
    pour qui veut penser efficacement la question, je suggère la lecture de mon article ET des commentaires afférents : https://oumma.com/radicale-critique-du-recours-exclusif-au-calcul-pour-determiner-les-temps-des-actes-cultuels/
    quant au reste, il appartient à Dieu Seul.

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