Les Frères musulmans qui ont toujours détenu le monopole de l’expression de l'islam dans l'espace public, sont désormais confrontés à la mouvance salafiste qui est déjà devenue un concurrent électoral particulièrement sérieux en Égypte, et pourrait également le devenir en Tunisie. Conscients de cette perspective guère réjouissante, certaines personnalités d'Ennahda, ont décidé de cibler les salafistes , à l'instar de l'actuel Premier ministre Ali Laarayedh, qui a fait de ces derniers une menace.
Loin d'être intimidé par les propos du chef de gouvernement tunisien, Khamis Majeri un des leaders du salafisme dans ce pays, s'est empressé" de lui répondre dans un entretien accordé à l'hebdomadaire "Assabah al-Ousboui". A cette occasion, le Cheik Majeri a sorti l'artillerie lourde en affirmant que "le salafisme est « ennemi juré du parti Ennahdha, qui, arrivé au pouvoir, a sacrifié la religion pour garder le pouvoir ».
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