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Le boulanger de renom, Sami Bouattour, sur le point d’être nommé boulanger officiel de l’ère Macron

Alors que les spéculations vont bon train sur le casting gouvernemental censé incarner l’ère nouvelle du président Macron, les yeux étant rivés vers l’Elysée pour scruter la fumée blanche annonciatrice de la nomination tant attendue du Premier ministre, un recrutement se prépare en coulisses, dans les cuisines du pouvoir, avec la bénédiction du successeur et héritier qui ne s’en vante pas de François Hollande.
Il n’a pas son pareil pour pétrir le pain dans son commerce du 13ème arrondissement de Paris qui a pignon sur rue, le nom de Sami Bouattour, 50 ans, un boulanger français d’origine tunisienne, lauréat du Grand prix 2017 de la meilleure baguette française, circule actuellement beaucoup dans les hautes sphères pour régaler les papilles délicates du grand vainqueur des urnes, intronisé dimanche prochain.
Passé maître dans une filière de l’excellence française, le pain, et dans l’art de fabriquer la baguette, cette fierté nationale, il a en effet la préférence du célèbre chef Guillaume Gomez, éminent membre de l’équipe Macron en matière culinaire.
S’il existait un maroquin ministériel de la gastronomie, nul doute que ce boulanger franco-tunisien de renom en serait l’atout incontesté… Pressenti pour alimenter le palais de l’Elysée en pain croustillant pendant un an, Sami Bouattour aura l’insigne honneur d’être reçu cette semaine par Guillaume Gomez afin d’examiner les modalités d’un contrat qui semble en très bonne voie.
C’est un boulanger comblé qui mesure aujourd’hui, avec émotion, le long chemin parcouru depuis sa prime enfance, lorsqu’il « promettait à son père de mettre tout en œuvre pour qu’il soit fier de lui ». « Je suis franco-tunisien, mon père était natif de Sfax et ma mère de Paris. Quand j’ai appris que j’avais remporté le prestigieux trophée de la meilleure baguette, j’ai aussitôt dédié mon prix à mon père disparu qui repose au cimetière de Sfax », a-t-il confié à Al-Arabiya.
« J’éprouve une très grande fierté parce que ma réussite survient au moment même où Marine Le Pen a, elle, échoué, et aussi pour la Tunisie dont l’image mériterait d’être revalorisée en Europe. Je me sentais un peu honteux qu’un Tunisien ait été impliqué dans l’attentat de Nice, aussi je suis d’autant plus heureux de pouvoir à présent rappeler aux médias combien la Tunisie est une terre d’amour et les Tunisiens des êtres chaleureux et aimables », a souligné Sami Bouattour, à l’heure où sa nomination en tant que boulanger officiel de l’Elysée s’avère aussi imminente que celle du gouvernement Macron.

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