in ,

Un «Bîrunî»  pour unir les musulmans d’Europe, autour de son nouveau calendrier lunaire

Il est très réjouissant de voir des scientifiques musulmans brillants dans leurs domaines de compétence, sillonner le monde pour rappeler les contributions scientifiques et philosophiques de savants illustres comme Al-Bîrunî et Ibn-el-Haythem et bien d’autres, et inciter les musulmans a intégrer les méthodes scientifiques dans tout processus d’interprétation et d’application de textes scripturaires.

Il est aussi très réjouissant de voir que des moyens importants sont accordés à des institutions gouvernementales et non-gouvernementales pour promouvoir les travaux scientifiques de nos illustres aïeuls et d’inciter l’esprit à plus de rationalité pour mieux percevoir ses avenants et améliorer sa pertinence vis à vis de la création divine, multiple et variée.

Mais concrètement, même si nous ne tarissons pas d’éloges sur tous ces fidèles acteurs de la culture positive et de l’intelligence du culte, nous sommes en droit de rechercher l’impact concret de tous ces efforts et de cette conscience, dans la résolution des problèmes de tout ordre qui secouent les musulmans, ou qu’ils soient, et en particulier, ceux qui concernent la pratique de certains rites de  l’islam.

Le calcul des horaires du Ramadan, un cas d’école

L’un de ces problèmes se pose avec acuité durant les mois de ramadan, régulièrement depuis des décennies, avec des complications apparentes insurmontables qui ne peuvent en aucun cas être l’œuvre de Dieu le Tout-Puissant ni de son prophète (PBSL), mais plutôt celui de l’homme.  Il s’agit, d’une part, des différences importantes de temps entre les calendriers d’abstinence disponibles, et d’autre part, des différences de jours entre les calendriers lunaires proposés.

Au jour d’aujourd’hui et à l’aube de ce 3ème millénaire, nous ne comprenons toujours pas, pourquoi il peut y avoir des écarts de plus d’une heure entre les calendriers d’abstinence, pourquoi personne ne sait si la prière du fajr intervient seulement après l’entrée en vigueur du fajr essadiq, et pourquoi le calendrier lunaire est si difficile à appréhender??

Des discours de peur et l’émotion plutôt que de raison

Nous souhaiterions avoir des réponses rationnelles circonstanciées et conformes aux textes scripturaires, mais aucun des scientifiques, des institutions, et des organisations gouvernementales ou non-gouvernementales connues, n’est capable de fournir un argumentaire discursif, autrement qu’en se fendant de déclarations invérifiables, augmentant notre frustration devant le choix douloureux de la prise de décision. Pis encore, la plupart des dignitaires religieux qui ont essayé d’apporter des réponses, ont présenté des discours axés sur la peur et l’émotion plutôt que sur la raison, comme pour dissuader les fidèles de réfléchir et d’essayer de comprendre!

Au milieu de ce désert spirituel le site rholax.ch

Et pourtant, au milieu de ce désert spirituel, une oasis inconnue apparu sur internet pour nous abreuver de réponses et de découvertes percutantes. Cette oasis n’est rien d’autre que le site http://rholax.ch, dont le slogan est d’être au service de la quiétude de l’esprit et de la connaissance, qui traite précisément de ces problèmes en y apportant des solutions scientifiques originales et innovantes.

Un modèle mathématique qui permet de compenser les limites de visibilité de l’œil

Le fondateur de ce site est un scientifique algérien inconnu du grand public, qui a malgré tout déjà défrayé la chronique l’année passée, en découvrant, à la faveur d’une longue scrutation des variations optiques liées à l’arrivée de l’aube dans le ciel lausannois (Suisse, le critère de vérité qui permet de basculer du fajr elkadhib vers el-fajr essadiq. A partir de cette observation, il a pu valider un modèle mathématique qui permet de compenser les limites de visibilité de l’œil et de mesurer le moment précis de ce basculement, à la minute près.

Publicité
Publicité
Publicité

Un travail qui puisse contribuer à unifier les communautés musulmanes

Mais la prouesse ne s’arrêta pas à ce stade, puisqu’il développa une méthode d’analyse et d’extrapolation qui permis, à partir d’une seule mesure, d’obtenir les calendriers d’abstinence très précis pour la ville de Lausanne, qu’il a publié sur son site et qui ont été suivi par bon nombre de fidèles. Fait suffisamment anodin pour être remarqué car rompant avec l’opacité ambiante, cet algérien a choisi de publier a l’attention du grand public, les éléments préliminaires les plus pertinents de son travail, incluant vidéo, photographies, présentation et modélisation mathématique de la détermination des temps d’abstinence, en espérant que ce travail puisse contribuer à unifier les communautés musulmanes, dans un avenir proche.

Une solution pour un calendrier lunaire, simple, précis, consistant, pérenne, low cost

Ne s’arrêtant pas là, et profitant du succès de ses méthodes de travail, ce scientifique anonyme les a étendu à la détermination du début et la fin du mois lunaire. Il a notamment démontré, à notre grande surprise, que la seule solution valable pour déterminer un calendrier lunaire, simple, précis, consistant, pérenne, low cost, ne nécessitant aucune maintenance ni intervention humaine, cette dernière étant une grande source d’erreurs, devait se baser sur le calendrier des conjonctions lunaires (précis à une minute près) complété du calendrier d’abstinence (fajr). Et il ne manqua pas de démontrer que toutes les autres solutions basées sur la  visibilité des levants ou sur le jour commençant au coucher du soleil, étaient faux une fois sur deux, et étaient inapplicables dans le contexte de civilisation actuelle.

Un pas vers l’unification des attitudes et l’abolition des divergences

Les contributions de ce scientifique algérien, du reste très convaincantes, pourraient être utiles non seulement à l’Algérie mais aux pays du monde entier, notamment pour valider le calendrier d’abstinence, et éventuellement pérenniser le calendrier lunaire. Il est un pas vers l’unification des attitudes et l’abolition des divergences, de manière éclairée. Et en tout état de cause, tous ceux qui contestent le bien-fondé de ces travaux, devraient trouver ici l’occasion de réagir et de débattre avec lui, afin de mieux établir les vérités devant le grand public, dans l’espoir de clore les dissensions du ramadan une bonne fois pour toute.

Ayant investi ses propres ressources et ses compétences scientifiques pour le bien de la communauté.

Nous devons louer le travail de ce scientifique, qui a lui seul, et sans le concours d’aucune institution, a investi ses propres ressources pour résoudre des problèmes cycliques dont la portée est inestimable, et ce, dans un anonymat quasi-absolu. Sans être un astronome, il a utilisé au mieux ses compétences scientifiques et expérimentales au service de notre religion, à la manière d’Al-Biruni et Ibn-el-Haythem. Puissent d’autres scientifiques, se libérer du discours philosophique et contemplateur de l’ère dorée de l’islam, et suivre ses pas pour résoudre concrètement les nombreux problèmes de modernité, autrement plus durs, qui minent la vie de nos coreligionnaires, car ne reposant pas sur une réalité scientifique, mais plutôt éthique.

Généraliser la dissémination des travaux de nos illustres aïeuls est très louable, mais résoudre les problèmes récurrents de la modernité, offre un véritable challenge à tous les scientifiques musulmans. Elle est même une condition de réhabilitation des bonnes pratiques de l’islam qui devrait inciter à retrouver le virage civilisationnel que nous avons raté au 16ème siècle.

BiosketchCe scientifique algérien est le Pr. Rafik Ouared, Docteur en Physique Nucléaire et des particules, et ingénieur en biomédical. Il est post-gradué de l’université Paris 6,7,et 11, et a effectué son post-doc au centre européen de recherches nucléaires (CERN)avant de rejoindre l’université et l’hôpital universitaire de Genève, Suisse.

Publicité
Publicité
Publicité

4 commentaires

Laissez un commentaire
  1. Loin d’avoir le savoir et la science du Pr Rafik Ouared ni la maîtrise astronomiques des spécialistes dans le domaine,le musulman ordinaire se pose un tas de questions,entre autres celles concernant l’horaire exacte du fadjr et la détermination précise du 1er jour du Ramadan :
    Comment les peuples anciens d’Arabie arrivaient-ils à déterminer avec précision leur calendrier lunaire,à déterminer le temps et à s’orienter dans leur immense désert?Comment le Prohète(sws) ainsi que ses compagnons déterminaient-il le calendrier lunaire?Comment déterminaient-il le moment du Fadjr?Leur détermination était-elle aléatoire,eux qui ne possédaient ni modèle mathématique,ni sciences astronomiques,ni lunette astronomique ni télescope,ni aucun moyen d’observation de la lune que leurs yeux?Leur détermination n’était sûrement pas aléatoire et comment aurait-elle pu l’être avec le messager de Dieu parmi eux .
    Aujourd’hui avec les moyens scientifiques et techniques de notre époque nous n’arrivons pas encore à déterminer précisément un calendrier lunaire ,que les anciens peuples ont toujours utilisé ,ni à déterminer le moment exacte de l’aube .A dire que les musulmans actuels sont non seulement devenus sourds et aveugles mais ont fermé également leur esprit à la raison et au bon sens ainsi que leur cœur à la foi.

  2. arbitraire pur… et même pas mal de faux car la conjonction lunaire n’est pas connue pour jusqu’à la fin de ce siècle. et à supposer même que vous calculiez, vous verrez nécessairement une erreur puisque la Lune n’obéit pas à votre calcul mais à la Volonté de Dieu que vous ne saurez jamais réduire en un ou des processeurs.
    d’autres ont proposé comme limite imaginaire le 20°… et d’autres !
    pourquoi choisirions-nous votre solution ?
    je sais déjà la réponse : parce que vous l’avez voulu en votre subjectivité !
    mais cherchant à parler de façon objective, c’est à Dieu que j’appelle et non à votre subjectivité !
    que Dieu nous préserve de vos subjectivités percevantes !

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Coronavirus : plus de 40 000 morts aux Etats-Unis depuis le début de l’épidémie

Coronavirus: savoir religieux et formation professionnelle