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Birmanie : on martyrise et on tue les musulmans en silence ! (vidéo + pétition)

A l’heure où la communauté musulmane de Birmanie, bafouée et martyrisée, pleure ses morts qui se comptent par centaines, la plupart étant des hommes, Amnesty International confirme bien que la minorité Rohingyas et Rakhines subit, impuissante, la destruction de ses biens, mais pire encore, des violences physiques, des viols, et des homicides illégaux, perpétrés par les Rakhines bouddhistes et les forces de sécurité.

Amnesty International estime entre 50 000 et 90 000 personnes le nombre d’individus déplacés, et exhorte instamment le Parlement du Myanmar à modifier ou abroger la Loi inique relative à la citoyenneté de 1982, qui condamne les Rohingyas à être apatrides.

A la lueur de ces éléments accablants pour le régime Birman, qui devraient mettre la junte au pouvoir au ban des Nations, et alors que  les réseaux sociaux birmans se déchaînent contre les «Kalar», ces étrangers musulmans à la peau sombre, les comptes Facebook déversant leur haine de ces musulmans «terroristes», certains offrant même «une récompense pour l'assassinat d'un musulman» de l'Arakane, nous vous proposons de lire ou relire l’article paru en juin dernier, suivi d’une vidéo inédite de sensibilisation à cette tragédie humaine et d’une pétition pour celles et ceux qui souhaitent dénoncer l’innommable.

 

Article de la rédaction, le 21 juin 2012

Sous les cieux assombris de Birmanie, et notamment de l’Etat d’Arakane, appelé aussi Rakhine, le sort de la communauté musulmane n’est guère enviable, pour ne pas dire effroyable.

Les musulmans, qui en ont fait leur terre d’adoption, forment une large mosaïque d’origines, prenant leur racine en Inde ou au Bangladesh, quand ils ne sont pas apatrides à l’image des Rohingyas, tous subissant une stigmatisation implacable sous l’effet d’une diabolisation permanente, les Rohingyas se distinguant tragiquement en étant élevés par l’ONU au rang des minorités les plus persécutées au monde.

Dans un silence international assourdissant, la politique de purification ethnique orchestrée par l'Etat d'Arakane redouble aujourd’hui de violence à l’encontre des Rohingyas, lâchant ses policiers, telles des meutes de barbares, sur la piste de ces citoyens à abattre. Meurtres, vols, viols, arrestations en série de jeunes adolescents, les Birmans peuvent dormir tranquille, ceux qui les dirigent d’une main de fer achèvent bien les musulmans…

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Poussées à leur paroxysme, de telles agressions bénéficient de complicités précieuses, ainsi le soutien d’ethnies bouddhistes et des collectivités locales, dont les forces de sécurité ont du sang sur les mains, est tout acquis au pouvoir en place, qui a ainsi un boulevard pour parachever son funeste dessein.

Les médias birmans, aux ordres, qui n’ont eu de cesse d’agiter l’épouvantail du terrorisme pour mieux accuser les musulmans d’Arakane d’être des tueurs de Bouddhistes, portent une lourde responsabilité dans cette exacerbation de l’horreur, dans ce déchaînement de haine qui s’abat avec une rare cruauté sur une communauté impuissante.

C’est grâce aux témoignages bouleversants des familles des victimes, qui bravent tous les dangers en communiquant par téléphone interposé, que nous parviennent des nouvelles alarmantes sur ce nouveau théâtre de heurts sanglants de l’autre bout du monde, et sur son long cortège de souffrances.

Sous les cieux rouge sang de Birmanie, le spectre du génocide plane sur l’Etat d’Arakane, sous couvert d'affrontements interreligieux instrumentalisés, la prime à l’impunité étant accordée toujours aux mêmes, inexorablement.

Pour signer la pétition : http://www.barakacity.org/netuepasmonfrere/index.html

 

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