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BHL soutient le MAK, un parti d’extrême droite qui vise à briser l’unité de l’Algérie

Après avoir contribué à détruire la Libye, BHL envisage-t-il de militer désormais pour  une partition de l'Algérie? La revue "La règle du jeu" dont il est le fondateur et directeur a publié un appel à soutenir une manifestation du MAK à Paris, le Mouvement de l'Autonomie de la Kabylie, une organisation séparatiste d'extrême droite (voir notamment l'entretien accordé par son président au site anti- islam Riposte Laïque, qui a été condamné pour provocation à la haine envers les musulmans.) Le MAK  demeure néanmoins minoritaire en Kabylie. La revue de BHL affirme clairement que cette manifestation "ne peut que recevoir notre plein soutien. Nous reviendrons sur le combat que mènent les Kabyles, ce peuple sans Etat comme le sont les Kurdes, contre ce qu’ils nomment le « colonialisme algérien "

Rappelons qu'en mai 2012, une délégation du MAK avait été reçue en visite officielle en Israël le 20 mai 2012. Un déplacement qui avait suscité une vive indignation des milieux politiques et médiatiques en Algérie. Le porte-parole des Affaires étrangères algériennes , Amar Belani avait alors évoqué "une feuille de route qui consiste à se mettre au service du plus offrant dans des projets scélérats visant à attenter à l'Unité Nationale ".

Déterminé à faire éclater l'unité algérienne, l'activiste Ferhat Mehenni avait quémandé en 2015, l'aide d'Israël depuis le Canada, où il était en déplacement, selon une information rapportée par le site ultra-sioniste   Europe-Israël: "En visite actuellement au Canada "le militant Ferhat Mehenni, fondateur du Mouvement de l’indépendance de Kabylie, a rappelé l’importance qu’Israël soutienne les droits du peuple Kabylie, une région berbère située dans le Nord de l’Algérie qui est occupée par les Arabes."

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Israël a toujours su comment instrumentaliser les antagonismes culturels et religieux de ses voisins arabes pour mieux consolider sa supériorité stratégique dans la région. Le Liban constitue à ce titre un bon exemple. Des projets de déstabilisation interne de certains pays, comme l'Algérie par exemple, qui refuse toute normalisation de ses relations avec Israël, peuvent également être menés. 

Rappelons enfin,  que le mardi 29 décembre 2015, l'activiste  d'extême droite Ferhat Mehenni qui était venu à Lausanne pour se recueillir sur la dépouille de Hocine Aït Ahmed, a été humilié par Jugurtha, le propre fils de Ait Ahmed, qui a refusé de lui  serrer la main. 

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